mardi 27 août 2019

Mémoires et radotages (226) – Qui veut tuer son chien…


Écrit le 18 août 2019

Ces souvenirs de 1979 font remonter le complément de l’histoire… J’évoquais les deux avertissements qui avaient précédés mon licenciement pour le troisième motif…



Il est savoureux de les décrire… Enfin quand je dis savoureux, j’en ris jaune encore, mais pour quelqu’un d’extérieur cela peut faire sourire…



Le premier avertissement : Je roulais avec ma CX personnelle et j’étais défrayé par le système des indemnités kilométriques…

Un véhicule de société était prévu pour ceux des cadres qui auraient temporairement leur véhicule en réparation ou en entretien…

Un jour je serrais le moteur de ma voiture (Les CX essence étaient de vraies poubelles)… L'échange standard du moteur chez mon garagiste allait prendre un bon moment...

Je vais voir le responsable des transports, qui me dit que le véhicule de remplacement n’était pas disponible… Pendant plusieurs jours, mon aide conducteur de travaux me véhicula… Cependant, l’activité du service maçonnerie commença à se faire sentir, parce que je prenais beaucoup de retard dans mon travail… J’ai à nouveau tarabusté l’ingénieur chargé des transports, mais celui-ci me rétorqua que le chef de secteur qui avait la voiture de remplacement n’était pas près de la rendre (d’ailleurs il en était très coutumier). Je n’avais qu’à (sic) « me démerder » !!!

Ce que je fis. J’achetais de mes deniers et j’assurais de mes deniers une vieille 4L qui me permis de faire mon travail…

Quand ma CX fut réparée, je laissais la 4L sur le parking.



Hélas, voyant la vieille voiture, le directeur d’agence, S. Girard, me convoqua. Bien qu’ayant expliqué en détail toute l’histoire et précisé de plus, que je n’avais pas facturé de kilomètres pendant le laps de temps où j’avais utilisé la 4L… Las, rien n’y fit… J’ai eu un avertissement, pour avoir circulé professionnellement avec un véhicule non « connu » de la boite !

……….

Le deuxième : Une petite fête de Noël fut organisée avant le pont de Noël… Un de mes ouvriers trop saoul, s’était effondré sur le trottoir et a du être emmené à l’hôpital en observation…

Il fut établi que j’avais servi plusieurs verres d’alcool et que j’étais responsable de ce qui était arrivé… J’eu beau arguer que tous les services avaient des bouteilles d’alcool et s’étaient livrés aux mêmes libations… On n’osa pas brandir l’interdiction de détenir de l’alcool dans l’entreprise (j’aurais pu facilement prouver que tous les services en avaient autant, y compris la direction), mais le fait d’avoir laissé boire l’ouvrier me fut accolé dans le texte de l’avertissement… Comment aurais-je prouvé que cela s’était également produit dans les autres services ? Je n’avais pas de preuves. Tous auraient nié… J’étais responsable d’avoir saoulé, Dos Santos, mon meilleur ouvrier !


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