dimanche 24 mai 2015

2ème trimestre 2015 : Crise, la reprise ?



Je voulais écrire un article sur la situation politico-économique de notre pays aujourd’hui.

Je voulais dire l’énorme erreur de considérer que la conjoncture paraissait favorable à une reprise durable, comme une sortie de crise qu’espère le gouvernement dans ses vaines tentatives réduites à la méthode Coué…

Je voulais parler de cette baisse de l’euro favorable aux exportations et de cette baisse toute aussi inespérée du pétrole favorable à la baisse de notre déficit commercial…

Je voulais formuler que notre déficit commercial par rapport à la communauté européenne n’en trouvera aucune amélioration, étant donné que notre monnaie est commune et d’autre part, que la baisse du pétrole provoque l’effet pervers d’une reprise forte de la consommation ‘pour le plaisir’ des consommateurs et donc annulera les effets bénéfiques sur notre balance commerciale.

Je voulais expliquer l’envie de consommer des Français, qui bien loin de répondre à une confiance plutôt timide, exprime le besoin de renouveler des achats, longtemps reportés aux calendes grecques mais devenus plus que nécessaires. Envie momentanée, mais dont personne ne sait si elle peut perdurer. Et de toute façon ce supplément de consommation ira en quasi-totalité vers des produits importés, favorisant les pompes à fric des circuits commerciaux d’importation, mais si peu les créations d’emploi de notre activité propre.

Je voulais exprimer la portée réduite de cette reprise de nos exportations, limitée au monde situé hors de la sphère de l’U.E. et seulement à des pays sans force de travail, car la Chine par exemple ne se départira pas de son protectionnisme et avec 20% de baisse de notre devise européenne (notre devise malgré nous), nous sommes encore loin du compte.
Je voulais raconter les énormes effets pervers de cette baisse de 'notre' devise qui met davantage nos entreprises à la merci des ‘investisseurs’ étrangers. Car s’il y a de bons investisseurs, il y a surtout des prédateurs, qui s’empareront de notre savoir-faire devenu bon marché et de nos emplois après délocalisation. A la différence des pays protectionnistes, nous laissons les prédations s’effectuer et notre pays se paupériser, par manque total de patriotisme économique.

Je voulais exposer la non responsabilité totale de nos gouvernants actuels dans cette situation inespérée, qu'ils osent s'attribuer, laquelle situation aurait pu être favorable à l’enclenchement d’une reprise durable.
Je voulais démontrer l’absence totale de savoir-faire de ce même personnel politique qui ne saura pas profiter de ce hasard. Il aurait fallu que des mesures de protection soient prises, mais le règlement ‘l’interdit’…
Comme si, en cas de guerre, une coalition alliée (l'U.E.) interdisait à chacun de ses membres de protéger ses ressortissants et devait les laisser se faire tuer sans répliquer…

Je voulais donc, développer le fait que nous sommes dans une guerre où la règle est de se laisser tuer. Et ce n’est pas parce qu’une conjoncture est temporairement favorable que nous contre-attaquerons, parce que nos dirigeant ne comprennent pas ce qui se passe, préoccupés qu’ils sont par leur intérêts personnels situés à mille lieues des intérêts de la patrie.
Je voulais conclure que la France est toujours un corps qui perd son sang, certes moins vite pour le moment, mais puisque aucun chirurgien n’en a pansé les plaies, le pronostic vital est toujours engagé. Tant que nous n’aurons que des médecins de Molière à notre chevet, nous ne nous relèverons pas.

Je voulais écrire tout cela, mais je n’ai pas la concentration nécessaire ; mais j’ai de plus en plus de mal à rédiger, à mettre en forme et en ordre. Alors, je ne rédigerai pas… Je me contenterai de crier : Foutez-moi dehors ces bons à rien de politicards tocards !
    

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