vendredi 27 février 2015

Bulletin N° 2 Mardi, 28 mars 2000



Rubriques du bulletin

 1  Travail

 2  Moral

Travail
J’ai faxé à l’amicale de l’école des mines pour leur dire que je n’avais pas les moyens de payer la cotisation annuelle.

Ho, Surprise! un appel de leur part.
Un service de placement des anciens élèves en difficulté existe ! Le consultant qui travaille pour l’amicale me dit qu’il a réduit en un temps record le nombre d’anciens non placés.

Mais plus la conversation se poursuit, plus le consultant met des réserves sur ses chances d’aboutir. Ca a commencé par “presque à tous les coups”, pour se terminer par “peut-être, il n’y a rien de sur, je vais essayer”.

Pas rassurant ! C’était trop beau !

J’ai pris des contacts pour une reprise d’entreprise. Deux offres :

- La 1ère: CA 600 KF/an à 2 ouvriers (le patron ne travaille plus). Je fais mes comptes, je me demande ce que peut gagner ce patron, 30 KF/an ? Il en veut 300 KF de sa boutique, elle en vaut 50.

- La 2ème: 3.000 KF/an. Le patron et la patronne gagnent ensemble 150 KF/an brut. Ils en veulent 450 KF + les stocks. Cette épave vaut 108 KF grand maximum.


   



Les escrocs !


C’est pour cela qu’ils ne trouvent personne.

Les annonces classiques ne donnent toujours rien.

Mes lettres évoluent, je fais même de l’humour. Humour ou ironie ? Bof ! Je n’arrive plus à distinguer.
Après tout je n’ai rien à perdre.

Je cherche de “cadre” à “etam”. Pas “ouvrier” à cause de mon dos.

Le beau père de mon ami Mario n’a pas l’air de vouloir me prendre comme sous-traitant en attendant sa cessation d’activité (dans 2 ans).

J’ en suis à 65 lettres (18 début janvier).
Je suis très éclectique (offres de 96 à 300 KF).

La chambre de commerce n’a plus de Responsable Qualité depuis qu’elle n’a plus de subvention européenne.
Mais si une subvention était accordée...

Moral
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Je commence à envisager toutes les économies possible.
J’ai cessé de fumer (-600 F/mois).
J’ai réduit la bouffe (-870 F/mois).
J’ai remboursé par anticipation ma maison (-2811 F/mois).
J’envisage la vente de ma moto et du Trafic de l'entreprise.




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Je croyais que mes clients étaient attachés à moi. Peut-être, mais pas au point de m’embaucher.
A travailler comme un sauvage, on ne tisse pas de réseau et on ne sait même pas comment faire.
Gérard, je suis content de t’avoir eu au bigophone!
Tiens, demain s’il fait beau, j’irai faire un tour de moto.

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