Je suis d'une génération à laquelle on a fait croire et qui
a cru que le progrès profiterait à l'homme de manière directe.
C'était dans la fin des années 60 et au début des années 70.
Nous avions atteint une sorte d'apogée dans la socialisation de la société
française. L'état social veillait sur tous ou presque. La création de richesse
était permanente et retombait en pluie sur tous.
Nous étions dans ce tournant technologique qui permettait de
penser que dés lors, le progrès scientifique et technique apporterait du
bien-être et du mieux-vivre à chacun.
En clair les machines devraient nous aider dans nos tâches de la vie courante comme dans notre vie professionnelle. Le robot travaillerait à notre place, créerait des richesses et nous nous acheminerions vers une sorte de paradis terrestre, le même paradis dont la bible nous disait que nous en avions été chassés par Dieu...
En clair les machines devraient nous aider dans nos tâches de la vie courante comme dans notre vie professionnelle. Le robot travaillerait à notre place, créerait des richesses et nous nous acheminerions vers une sorte de paradis terrestre, le même paradis dont la bible nous disait que nous en avions été chassés par Dieu...
Dès lors, le progrès, aurait du être de donner le confort à
tous les humains de la terre...
Mais c'était compter sans la rapacité de la RACE humaine...
Le progrès ou le robot, ne devait pas atterrir directement
dans les mains du quidam de base. Non !
Cette manne technologique a rallumé les appétits féroces de
ceux qui veulent depuis la nuit des temps, égoïstement, prélever la plus grosse
part du gâteau. La socialisation de notre société policée en réaction aux
dévastations des conflits mondiaux a volé en éclats. Les bienfaits de ce
progrès ne profitèrent que par miettes aux citoyens de base qui petit à petit
redeviennent les serfs des temps anciens.
Non, le robot ne devait pas être attribué à chacun d'entre
nous. Les robots servirent des patrons qui les utilisèrent pour nous remplacer,
nous faisant perdre notre gagne-pain, sans nous faire bénéficier des bienfaits
des créations de richesses.
Il nous fallu continuer de travailler alors que la machine
nous volait notre travail au lieu de nous le simplifier.
La dernière trouvaille de la gent prédatrice (la finance
libérale puisqu'il faut l'appeler par son nom), fut de mettre en concurrence
les hommes de la planète sur l'exécution de ces créations de richesses. Alors
que la technique aurait du profiter à tous au fur et à mesure de son progrès.
Nous nous retrouvons ainsi, avec un progrès qui a supprimé
des emplois, asservi davantage les humains et enrichi une caste de prédateurs
qui n'a jamais été aussi riche, mais jamais aussi inconsciente des conséquences
néfastes de son action sur tout ce qui vit et même sur elle-même...
Un système mégalomane, avide et égoïste joue à
l'apprenti-sorcier, tel un diable que l'on aurait jamais du laisser sortir de
sa boite, dévorant tout sur son passage dans une fureur autodestructrice...
Le Progrès ?... C'est maintenant devenu un synonyme de
récession dans un processus d'esclavage...
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