Écrit le 22 juin 2020
Le
Chiffre :
235.000, c’est le nombre de tests
virologiques PCR (ceux qui permettent de détecter la présence du virus au
moment où le patient l’effectue), réalisés du 11 mai au 6 juin (moins de 4
semaines), selon plusieurs sources à la direction générale de la santé.
C’est un chiffre bien loin, donc, de
l’objectif annoncé par Edouard Philippe de 700.000 tests par semaine… En
cause : le manque de réactifs aux tests, de surblouses, de kits de
prélèvement, de personnel… Et de prescriptions médicales pour pratiquer ces
tests : Sans ordonnance, pas de test… Bravo au système sanitaire, Bravo à
Edouard Philippe, bravo à la France devenue un pays sous-développé…
Si nous ne parvenons pas à déterminer la
population infectée, nous saurons pourquoi…
La
non-affaire Adama :
L’affaire est devenue politique. Assa
Traoré a reçu l’appui de toute une galaxie d’extrême gauche. Elle a manifesté
avec les gilets jaunes, dans l’espoir d’agréger leur lutte à sa cause. Pour
Mediapart, « elle est une héroïne ».
Edwy Plenel ébloui, a trouvé son Antigone. Tous ceux qui attaquent le système
ou veulent le détruire sont ses amis, forcément !
L’enquête continue. Deux témoins, déjà entendus par les gendarmes, mais qui depuis ne répondaient pas aux convocations, par peur de
représailles, devraient bientôt être entendus.
Si seulement nous pouvions copier le
statut de témoin protégé des États-Unis !
Le
paradoxe de deux souverainetés :
La malheureuse Nathalie Loiseau proteste
qu’elle n’est pas "fédéraliste", mais que l’Union Européenne serait
faite de "souverainetés qui s’additionnent", ce qui ne veut
strictement rien dire. Quand donc le personnel de Larem sera-t-il
intelligent ?
La
fausse conversion du régime Macronien :
En 1830, sous la monarchie de Juillet, la
bourgeoisie prenait définitivement sa revanche sur la société aristocratique.
En 2017, elle cache à peine qu’elle est
une aristocratie héritant de charges et jouissant de privilèges. Macron, comme
le roi-citoyen de 1830, n’avait d’autres appuis que l’alliance des bourgeois
d’affaires, industrielle mais aussi intellectuelle et médiatique.
La gauche caviar et la droite boboïsée,
officiellement unies pensaient diriger le "nouveau monde" pour
longtemps.
Le régime Macronien repose sur l’alliance
de ceux qui ont TOUT À PERDRE et qui ne sont pas disposés à faire de la place à
ceux qui n’ont RIEN À PERDRE !
Cette aventure politique, commencée au
centre gauche, finira en autoritarisme conservateur, habituel réflexe de survie
des classes privilégiées…
Mais même si Macron a du admettre que la
France des travailleurs pauvres, des petits employés, des paramédicaux
hospitaliers, avait évité l’effondrement du pays, il ne faut voir rien d’autre
qu’un tournant rhétorique mais aucunement un commencement de retournement
politique.
Car, si d’aventure, Macron, poursuivait un
nouveau rêve plus populiste, l’alliance qui le soutient préfèrera lâcher son
poulain pour enfourcher, d’ici à 2022, un autre étalon assurant à ses membres
qu’ils conserveront capitaux et privilèges…
Ce n’est pas demain donc, que nous
bâtirons une nouvelle république souveraine et démocratique composée d’une
alliance populaire et d’une bourgeoisie réconciliée avec le peuple, qu’elle n’a
cessé de trahir !
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