jeudi 18 avril 2019

Bilan - La part des choses


23 01 2013 

Ma carrière s'est résumée à trois occupations :

L'intérêt du client, l'intérêt de l'entreprise, l’intérêt des ouvriers...

Je défendais la qualité du travail, le délai d'exécution, l'obtention d'une bonne marge, l'acquisition de meilleurs salaires en manageant les exécutants.

J'ai obtenu la satisfaction du client.

J'ai eu les meilleurs résultats, partout où je suis passé. J'ai redressé des services qui partaient en brioche.

J'ai obtenu l'adhésion de mes ouvriers en montrant l'exemple et en respectant la parole donnée.

Que manque-t-il à ce tableau ? Les collègues et les supérieurs.

L'entreprise ne se rendait jamais compte de mes résultats. Les collègues et supérieurs se sentaient menacés et je me suis toujours fait descendre en flammes (dans mon dos de préférence). A l'exception d'une fois, mais je ne suis hélas pas resté longtemps sous les ordres de ce chef de groupe très humain...

J'ai dirigé des secteurs et des services avec succès, sans avoir la promotion ni la paye ni la reconnaissance. Qu'est-ce que j'ai été con et naïf d'attendre le bon vouloir des "supérieurs"...

C'est pourquoi, la seule période libre et satisfaisante de ma carrière a été la gérance de ma société : Aucun complot, aucune jalousie, aucun piège pendant huit ans. Ma seule satisfaction me servait de reconnaissance...

Mon dernier regret de salarié, c'est d'être tombé malade quand je postulais en maîtrise d'ouvrage, au moment où j'avais enfin appris, comment déjouer les vacheries des autres...

Aurais-je réussi à décrocher une place ? Je ne le saurais jamais.


        

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