samedi 28 septembre 2013

Fiona



Écrit le 28 septembre 2013 :

Lorsque un enfant disparaît, enlevé, ou par accident ou maladie, il est très difficile à des parents "normaux" de reconstruire leur vie. Ils restent marqués à jamais, quand ils ne mettent pas fin à leur propre vie pour abréger leur souffrance...

Mais tuer un enfant... Cela dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Cela dépasse mon entendement.
Je suis une fois de plus atterré et profondément ému. Mais par dessus tout, une profonde colère m'envahit ! Colère contre ces êtres immondes capables d'actes aussi horribles ! Colère contre la justice qui va donner quoi ? 100 heures de travail d'intérêt général comme peine à cet homme cruel, à cette bête immonde ! J'exagère à peine) ...

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Il est vrai que si on donnait un assassin aux parents des victimes, certains seraient capables de le tuer quelle que soit le degré de culpabilité...
C'est pour cela que l'on a inventé la police et l'institution judiciaire : Pour éviter la loi de la jungle et les règlements de comptes à OK-Coral.
Mais si la justice à le recul nécessaire, elle en a parfois trop. Elle en a tellement, qu'elle en oublie l'horreur de l'acte commis, la dangerosité du coupable et sa capacité à récidiver...
C'est un peu comme les crimes  qui ont lieu au bout de la terre : On s'en fout tous un peu, cela nous concerne beaucoup moins qu'un crime dans notre ville ou dans notre pays. Si, par exemple, les Chinois s'entretuaient, j'avoue même que je serais content de laisser faire...

Alors pour les juges de ce pays nommé la France, ne serions-nous pas des Chinois, nous, le peuple qui les nourrit ???
Ne sont-ils pas trop loin de ce peuple et trop absorbés par leur milieu, leurs intérêts ou leurs idéologies ???
 
Écrit le 26 novembre 2020 :

Cécile Bourgeon est condamnée à 5 ans de prison et Berkane Maklhouf à 20 ans. En appel, les deux protagonistes sont condamnés à 20 ans de prison. La cours de cassation annule la condamnation de Cécile Bourgeon. Un quatrième procès doit se tenir à Lyon à partir du 1er décembre.
 
Mon cœur saigne  à chaque fois que l'on massacre un enfant. Tant d'enfants ont été massacrés : Le petit Grégory dont le visage me hante, Philippe Bertrand, tant d'autres et cette petite Fiona que j'aurais tant voulu pouvoir sauver elle aussi... Les décisions de justice me dégoûtent à chaque fois...
     

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