dimanche 7 octobre 2018

Ma chronique – Le monde idéal de la « Sarkozye »

Écrit le dimanche 2 août 2009. 

Je crois que je me répète, mais ce n’est pas grave… Il faut bien faire comprendre et pour cela ne pas hésiter à enfoncer plusieurs fois le même clou…

Quelques slogans du monarque absolu réactionnaire d’extrême droite sont : 

-         Nous vivons plus longtemps, donc nous allongeons la durée du travail.

-         Le service public de santé coûte trop cher nous supprimons des postes en vue de réorganiser selon une meilleure efficience.
-         Supprimer le trou de la sécurité sociale.

Les andouilles qui prennent ces propos pour du pain béni (et il y en a), tant pis pour eux.
Les nantis qui sont pour, ils ont bien raison, car on va voir pourquoi.

A l’attention des autres lecteurs, pour avoir bien lu les diverses pérégrinations législatives, les court-circuitages institutionnels et les abus de pouvoir concernant les modifications sous-tendues dans ces buts officiels, je répète ci-dessous les véritables buts inavouables et inavoués de ces « réformes », qui se comprennent beaucoup mieux à la lumière de leur véritable explication… 

-         Il s’agit de repousser l’âge de la retraite, de telle sorte qu’une foultitude d’individus ne puissent pas réunir le nombre de trimestres nécessaires et perçoivent ainsi des retraites de misère (économies très substantielles pour les organismes de retraites de 5% par trimestre non cotisé :
-         Jeunes poursuivant leurs études,
-         Jeunes ne trouvant pas de boulot, car en France on n’embauche pas un jeune sans expérience, ce qui fait qu’il perd encore du temps,
-         Salariés usés par leur travail qui n’auront pas la force d’aller jusqu’au bout,
-         « Vieux », ne retrouvant pas d’employeur après 50 piges,
-         Chômeurs, considérés comme des « faignants »… 

-         Il s’agit de malmener au maximum le service public de santé, afin qu’il y ait engorgement et que se développe un service privé de santé hors de prix, afin :
-         Que les moins fortunés ne puissent plus se soigner (économie pour la sécu),
-         Que plus de vieux (les moins fortunés et il y en aura : cf ci-dessus), ne puissent plus se soigner (économie pour la sécu),
-         Que l’espérance de vie redescende fortement dans les classes sociales défavorisées, faute de soins (économie pour la sécu et pour les caisses de retraites).

Tout cela conjugué, nous donnera :
-         Moins de retraités prolétaires que prévu (bouches à nourrir inutile, suivant les réactionnaires qui ne se cachent même plus pour le dire), autant dire de l’eugénisme qui ne dit pas son nom,
-         Beaucoup moins de retraites par répartition distribuées,
-         Beaucoup moins de dépenses publiques de santé,
-         Des économies substantielles de cotisations patronales (pour les patrons bien-entendu),
-         Des soins privés excellents pour les nantis,
-         Des retraites par capitalisation confortables pour les nantis

Voilà ce que notre « bon Roy » nikɔla saʁkɔ-nazi a prévu pour le peuple de France…
Vous pouvez lui dire merci d’avance, à moins que son projet ne vous siée point, auquel cas il faudrait peut-être enfin songer à renverser cette monarchie qui ne dit pas son nom…

En fait, quels sont les défauts d’une monarchie ? L’accaparation des biens par une caste et l’appauvrissement du plus grand nombre (et même la suppression des bouches dites « inutiles »)…
Ce type de pouvoir, on l’a vu dans notre histoire a été porteur de tous les maux. Car les riches ne consomment pas à due concurrence de leur richesse, les pauvres consommant beaucoup moins, les crises se succèdent aux crises par une mauvaise répartition des richesses…
Si quelques bobos écolos se ravissent d’un retour au servage pour économiser les ressources de la planète (et oui, il y a des cons partout !), il faut bien dire que les nantis ont besoin d’une classe prolétaire consommatrice pour faire perdurer leur richesse…
Mais il ne faut pas conter sur les nantis pour être raisonnables… Ils peuvent aller jusqu’à l’apocalypse, sans se préoccuper s’ils se détruisent eux-mêmes, ou non

Des prolétaires retraités ou malades, ne sont pas que des bouches inutiles, messieurs les énarques arrogants, ce sont aussi des acteurs économiques…

Alors ?... Il faut mettre au pouvoir des gens responsables, intelligents, honnêtes…

Mais d’abord, débarrassez-vous du serpent que vous avez élu…

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