vendredi 4 mai 2018

Mémoires et radotages (174) – Les casseurs à la une

Écrit le 04 mai 2018

On voit bien le peu d'empressement des gouvernements successifs de réprimer les agissements des casseurs d'ultra gauche, par unique soucis de discréditer ceux qui veulent manifester un désaccord avec la politique menée quelle qu'elle soit...

De plus s’agissant du vrai terrorisme sanglant djihadiste, on peut constater qu’il présente une certaine porosité avec ces ultras nihilistes, par une proximité des idées de rejet en bloc d'une société (même si c'est pour des raisons quelque peu différentes : Dans le premier cas, raison pseudo religieuse, dans l’autre raison de dogme politique. Mais dans les deux cas, il y a une volonté réelle de conquête politique et de prise du pouvoir).

Il faut ajouter à cela une certaine complaisance de l’aile la plus à gauche des partisans de Mélenchon avec les casseurs... On aboutit à un agrandissement d’une certaine frange de la société, complaisance vis-à-vis d’extrémistes violents, ce qui n’est pas fait pour arranger une solidarité nationale contre les dangers qui menacent notre république…

Il y a là un grand danger pour le Français de base, non dogmatique, non fanatisé, seulement désireux d’exprimer par la manifestation son opposition politique à une ou des lois, de ne plus pouvoir le faire, même si c'est, pour citer un exemple, sous une forme la plus pacifique comme la "révolution des œillets" Portugaise, sous peine d'être pris pour "quelqu'un d'autre", à savoir un dangereux extrémiste violent prêt à casser détruire, alors qu’il est là, ce Français de base, juste pour réclamer ce qu’il lui semble son droit, à tort ou à raison...

D'où ce sentiment, que même si ces extrémistes anticapitalistes ne sont pas incités par le pouvoir  en place... Ils en servent involontairement les desseins stratégiques qui sont de diviser pour régner et discréditer les opposants quels qu'ils soient...

Ces manigances tactiques et stratégiques, sont incalculables de conséquences non prises en compte par le pouvoir… Ce sentiment de dépossession de son pouvoir d’expression par le peuple, fait naître un rejet de plus en plus massif de la politique et des politiciens, un écœurement profond à l’égard de la chose publique, avec tout ce que cela comporte de d’affaiblissement d’une démocratie qui semble de moins en moins en être une.

Comment sans motivation du peuple, la république pourra-t-elle résister aux assauts conjugués des ennemis extrémistes qui veulent la détruire du dehors aussi bien que de l’intérieur ?

Le risque de prise de pouvoir par une dictature est ainsi de plus en plus grand, qu’elle soit de gauche, de droite, théocratique ou bien même libérale. (La dictature libérale, n’est pas un mythe, elle existe sous nos yeux)…

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