dimanche 26 novembre 2017

Mémoires et radotages (147) – L’assassin des rues



Écrit le 26 novembre 2017

Aujourd’hui, c’est dimanche et je vais chercher le pain…
Je reviens ensuite à pieds vers le parking où j’ai garé mon automobile…
Je traverse une rue secondaire, la voiture de gauche s’arrête pour me laisser passer… Une autre voiture à droite est arrêtée à un stop…




Ensuite, la voiture de droite démarre et m’ignore totalement alors que je suis en plein milieu de la chaussée à mon allure de piéton…




Contrairement à mon habitude j’ai vu la bagnole du coin de l’œil qui m’arrivait dessus. J’ai bondi je ne sais comment, évitant la voiture alors que celle-ci était à dix centimètres de moi… Le conducteur s’est arrêté à 5 mètres plus loin…
Surpris de mon agilité et de mon réflexe, j’ai tout de suite repris mes esprits et suis allé à la fenêtre de la passagère et j'ai agoni le mec, de tous les petits mots en gueulant comme un veau : 
« Assassin ! Vieux pé.., enc… de ta r… de m…., vieille sal.pe » et j’ai donné un grand coup de poing sur sa vitre latérale…

Puis il est reparti… Je me suis dit… Mais comment se fait-il que je n’ai rien fait d’autre ? Un mec de 65 à 70 balais environ, je pouvais me le faire sans risque ?...

Il y a quelques années une voiture avec une vieille sortie du diable vauvert m’avait écorché l’avant-bras gauche avec son rétro droit en serrant le trottoir de stationnement, me prenant en sandwich avec ma propre voiture… Je l’avais poursuivie avec ma caisse, doublé, et bloquée ! Elle n’avait rien vu ni rien senti : Je l’avais agonie d’injures versions féminines. Et comme elle niait toujours, je lui avais démantibulé son rétro gauche en m’appuyant dessus  de toutes mes forces en lui disant : « Ça, c’est pour mon avant-bras en sang, vielle pu.e ! »

Oui, je sais, ce n’est pas la politesse qui m’étouffe… Mais finalement pour revenir à aujourd’hui… Ce vieux connard, j’avais réussi à l’éviter, in extremis, certes, mais je n’ai eu aucun bobo… Il est donc un peu normal que je n’aie pas attenté à son intégrité physique ni à celle de sa bagnole…

Mais qu’est-ce qu’ils font au volant ces abrutis ? Est-ce qu’il regardait ailleurs ? Est-ce qu’il se grattait les couilles en les regardant ? Est-ce qu’il est complètement miro et conduit sans lunettes ? Est-ce qu’il roulait une galoche à sa vieille ?

Je regrette seulement d’avoir été garé à 200 mètres de cet endroit, il a eu le temps de se barrer vite fait, parce que sinon, je lui aurais fait une course à l’échalote comme avec la vieille de l'autre fois… Histoire de mettre les choses au point : « Si t’es un vieux bouc impotent, arrête la voiture et prends une brouette, patate ! »
 


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