dimanche 19 février 2017

Mémoires et radotages (90) – Courage ou solidarité



Le courage… C’est bien de cela que je parlais à propos de ce jeune… C’est un vaste sujet… Je ne sais plus si j’en ai déjà parlé…
Le courage ce n’est pas une constante de l’être humain… Souvent la lâcheté est la plus forte…
NDLA : GRRR ce qui m’énerve c’est que la touche du « p » fonctionne mal… Il va manquer des « p » dans mon texte…
Nous sommes tous partagé entre courage et lâcheté… Et souvent c’est la peur qui l’emporte ! Cela varie avec les individus, tout le monde n’a pas forcément assez de force de caractère ou de force physique. Cela varie avec la santé ou même la fatigue, qui modifient es mêmes forces. Et donc, cela varie aussi avec l’âge…

Si aujourd’hui je me trouvais seul dans un RER avec une bande de jeunes agressant un (ou une) passager (gère)… que ferais-je ? D’abord aurais-je la force de maîtriser ma peur ? Ensuite, considérant mon bras gauche défaillant et que mes forces ont décliné (mon Nono m’a ouvert une bouteille d’eau il y a peu de temps avec une facilité déconcertante alors que je n’y parvenais pas et que je maudissais les producteurs d’eau de leur vissage plus serré qu’avant)… Que pourrais-je faire, seul ? Je tirerais la sonnette d’alarme, mais c’est tout…

S’il y avait foule, est-ce que j’alerterais les autres ? Probablement ! Mais est-ce que cela ferait réagir les gens ? Je n’en suis pas certain…

Dans ma vie, finalement je n’ai jamais été mis devant un cas de secours à personne agressée… Alors, il est facile de dire « j’aurais fait ceci, j’aurais fait cela »… On ne sait jamais ce qu’on aurait fait !

Ma participation personnelle envers autrui a été somme toute bien modeste, car il n'y avait pas d'agresseur. Pas de quoi fouetter un chat

Sinon, je n’ai jamais eu d’autres occasions que celles assez fréquentes de porter secours à moi-même, dans des circonstances très difficiles et des lieux infréquentables, mais c’est une autre histoire totalement hors sujet…

Mais comment réagit-on devant une agression d’autrui dans laquelle on n'est pas impliquée ? Comment, actuellement, une foule entière, paralysée par la peur, peut-elle faire semblant d’ignorer un viol ou une agression ?

Il y a un phénomène qui se produit dans la tête des gens. Outre ceux qui tremblent ou ceux qui pensent « Ce n’est pas mon problème », il y a ceux qui se disent « J’y vais si quelqu’un d’autre y va en premier »… Or comme tout le monde pense cela, et bien, personne n’y va…

J’ai été gamin (C’est difficile à croire, mais c’est vrai) ! Je me souviens avoir plusieurs fois assisté à des débuts de bagarres. Immanquablement de nombreux hommes adultes venaient séparer les protagonistes !
Les gens parfois couraient après les pickpockets, lorsque la victime demandait de l’aide…

Ce n’est plus le cas aujourd’hui…
Alors pourquoi cette différence ?

Les hommes faisaient presque tous leur service militaire et souvent avaient fait la guerre, peu importe laquelle ! C’est dans cette occasion que la solidarité virile s’apprend ! Et il suffisait que quelqu’un dise « On y va, les gars ! », pour qu’un vieux réflexe d’équipe, un "esprit de corps", se réveille et précipite les gens dans l’action commune, pour sauver quelqu’un… Enfin pas à tous les coups, bien sur, mais très souvent !

Cela n’apprend pas le courage, mais la solidarité et je crois que rien que pour cela, il faudrait rétablir le service militaire…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire