dimanche 18 septembre 2016

Si on voulait contrôler la catastrophe mondialiste (5)

Écrit le 18 septembre 2016

En marge des mesures évoquées ci-avant, il faut éclaircir la ponction des richesses : Il faut comme je l'ai dit supprimer totalement l'impôt sur la fortune... Mais il faut augmenter à due concurrence l'impôt sur les hauts revenus, sauf bien entendu, la partie de ces hauts revenus réinvestis dans l'appareil productif !
 
D'autre part, il faut modifier la taxation des héritages. Aucune taxe sur l'héritage du patrimoine investi dans l'appareil productif et seulement une taxation sensiblement plus forte qu'actuellement des patrimoines privés. En effet la bonne logique est qu'il ne faut pas taxer deux fois celui qui gagne de l'argent, mais il faut taxer une seule et bonne fois ceux qui en héritent sans avoir eu le mérite de le gagner ! Le barème qui s'appliquerait serait calqué sur celui de l'impôt sur le revenu, c'est à dire qu'il exonérerait les bas héritages et serait progressif en courbe parabolique.
Ces mesures sont de nature à encourager l'investissement et donc l'activité économique motrice de toute croissance.

En supposant que les conditions énumérées précédemment viennent un jour à être réunies, la dette diminuant, avec le concours de réels gestionnaires à la place des dirigeants actuels plus épris de pouvoir et d’argent que de saine gestion de la France, nous devrions reconquérir une souveraineté réelle à défaut d’une complète autosuffisance industrielle, mais avec une balance commerciale en équilibre.

Que se passera-t-il alors ? Il faudra bien se rendre à l’évidence : Il n’y aura pas d’emploi pour tout le monde. Certes beaucoup moins de chômage sera à déplorer, mais nous n’atteindrons pas le plein emploi, parce que les progrès de la technologie se feront aux dépends de l’ouvrier…
 
Il faudra bien maîtriser les flux migratoires pour ne pas nous retrouver à payer des oisifs venus se faire entretenir au prix d'un endettement de l'état colossal comme c'est le cas actuellement !

Il faudra bien venir aussi, nonobstant ce qui précède, à cette notion de « Revenu universel »…

Alors que nous ne réunissons pas encore les conditions économiques évoquées ci avant, pour mettre en place ledit Revenu, les politiques s’en emparent d’une façon tout à fait malsaine…
Pour eux, il s’agit de faire un tour de passe-passe entre notre système social actuel (Chômage, Retraite, RSA, Allocations Familiales, I.J. accidentés du travail, I.J. maladie etc…) et un nouveau calcul qui tendrait à donner à tous les foyers, quelques soient leurs situations de fortune, un montant par adulte et un montant par enfant… Bien sur, les foyers ayant des revenus verraient amputer ce « revenu universel » à due concurrence de leurs gains…

Le but inavoué est bien entendu de faire en sorte que ce nouveau dispositif soit moins coûteux pour la collectivité… Et donc serait pire que le système actuel. Ce système n’est vu qu’avec un intérêt spéculatif par nos dirigeants et ne présente donc aucun intérêt, tant que l'intérêt du peuple n'y sera pas prépondérant… Tout dépend donc de l'honnêteté du pouvoir au moment où cela sera mis en œuvre...

La véritable question est : Comment redistribuer une partie des profits à partir des richesses créées, au-delà des mesures de taxation de patrimoine et de successions ci avant évoquées ?

Dans un système en équilibre commercial, financier (pas d’évasion de liquidités) et démographique (immigration stoppée), comment des centres de création de richesse peuvent-il :
-Vendre à une clientèle solvable,
-Payer de la main d’œuvre et des fournisseurs,
-Rémunérer des investisseurs,
-Et en plus contribuer suffisamment, par l’intermédiaire d’un organisme re-distributeur, à faire survivre, à un minimum acceptable, toute une population non laborieuse du fait du manque d’emplois, mais utile en tant que consommateurs ??? 

Comment gérer les formations, les carrières et surtout les motivations d’individus qui ne travailleront pas forcément, mais qui pourront être appelés à le faire ???

Faudra-t-il créer un système de bons de rationnement pour équilibrer les échanges vers chaque acteur économique, ou bien créer une autre monnaie non convertible dédiée à l’usage exclusif des « sans-revenus », pour que l’économie ne souffre d’aucun soubresaut de type épargne de précaution ???

Il y a beaucoup de questions et de problèmes à régler avant de mettre en place une nouveauté dont on ne connaît pas encore tous les tenants et aboutissants et alors même qu’aucune condition économique n’est encore réunie… Loin s’en faut !
    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire