Écrit le 1er juillet 2025
Mais comment ai-je fait ? Comment ai-je pu me démerder aussi mal ?
J’ai beau repasser ma vie au peigne fin et la comparer à celle de mes camarades et je parviens toujours à ce type de conclusion… A croire que je pourrais en faire un théorème… A la réflexion, je dirais même un postulat :
« On est ce qu’on a »
J’ai comparé les milieux sociaux et les réussites de ces amis très chers… Les réussites sont liées aux origines sociales… C’est une règle qui a de très rares exceptions, comme toutes les règles…
J’ai beau chercher comment j’aurais pu échapper à ces destins gravés d’avance dans le marbre, je ne trouve pas !
Mes choix ? Bien évidemment mes ambitions étaient probablement trop au ras des pâquerettes… Oui, mais, la progression une fois en place ? Pourquoi fut-elle aussi faible ?
Mon vocabulaire ? Plutôt populaire que précieux ! Ma voix ? Il est vrai que ma voix n’est pas celle qui plait, qui séduit ni qui convainc… J’aurais du prendre des leçons de diction, de vocabulaire, j’aurais du apprendre à poser ma voix dans la bonne octave avec la bonne intonation, peut-être faire du théâtre ?… Sans que cela soit certain, il est possible que j’eusse pu tirer un meilleur parti de mes talents, que tous les employeurs ont ignorés… Tant il est vrai que nous sommes jugés sur des apparences et uniquement sur des apparences…
Je pense que mes camarades qui ont réussis, ont en commun cette sorte de noblesse de port et d’expression, qui les a fait sortir du lot… Et effectivement, comme j’ai pu en juger, ceux qui comme moi étaient dans l’attitude et le non-maintien propres à la populace, ont eu des carrières semblables à la mienne : aussi ternes et subalternes…
Vers la fin, j’ai commencé à être crédible parce que j’avais enregistré ma voix de fausset et je m’étais entraîné à la modifier… J’avais acquis une sorte d’assurance et d’autorité qui se portaient sur ma voix et mon attitude… Mais c’était trop tard ! L’accident vasculaire en décida autrement…
Mais de toute façon, je partais de trop bas, j’ai accéléré trop tard et même si je n’avais pas eu d’avatar, je ne serais pas parvenu aussi haut qu’il aurait fallu…
Des regrets ? Bien sûr, mais ils s’estompent… C’est seulement en considérant la situation de mes trois enfants, que je regrette de n’avoir pas pu leur donner de meilleures bases financières et sociales, afin qu’ils réussissent mieux que moi. Ils partent du fond du trou, par ma faute… Et là, j’ai des remords qui me tenaillent et qui ne sont pas près de me lâcher…
Salut
RépondreSupprimerJe ne reviens pas en arrière , je vais toujours de l'avant même à mon âge ? Comme cela je n'ai pas de regret.
Tout va mal dans cette France la dernière :
Je suis allé aux impôts payer une facture d'hôpital comme marqué dessus , mais le petit homme gris me dit qu'il ne veut pas encaisser car il y a un log et que je dois aller dans un bureau de tabac pour payer? Mais en allant chez le débiteur de tabac chez Leclerc il me dit que lui il ne le fait pas ? Alors bien sûr j'ai regardé sur internet et j'ai une adresse dans la ville d'à côté car dans la mienne qui est plus grande il n'y en a pas ?
C'est vraiment le foutoir cet état ????
Sinon tout va bien , on a fait les courses chez Leclerc où ils ne vendent que des produits de chez eux . Même plus de "lait d'ici " ? Alors avec la Tiotte on a dit qu'on irait plus .
Je vous souhaite une bonne soirée .
TIOTTE ET TIOT
L'homme sans conscience est un sociopathe !
SupprimerTrès bonne journée à toi
le népotisme est pour beaucoup dans les bonnes places !
RépondreSupprimerregarde dans la F1 par exemple, les meilleurs pilotes ont tous commencé par le kart, et sont les enfants d'anciens pilotes !
Regarde en musique classique
regarde dans les médias, la saga Duhamel !
Regarde en politique !
ou alors, il faut escroquer le peuple, un peu à la Tapie, mais alors éviter la politique
Oui, effectivement... Je n'ai pas abordé cet aspect... Mais certains de mes camarades ont effectivement eu les bonnes adresses du genre "vas voir untel de ma part" (parents, amis de la famille, etc...). Mon père orphelin ??? effectivement c'était pas une bonne base... Mais mes gosses, eux, ne sont pas orphelins... Et moi je n'ai même pas pu dire "vas voir untel de ma part"... Rester dans le fond du trou est-il le seul sort pour les gueux ? Les diplômes servent-ils à se torcher le train ?... Je crois bien que oui...
SupprimerTrès bonne journée à toi