Le Major a assisté à l'assemblée générale du 2 décembre 2017. Il écrit :
  
    
    
" J’ai tenu, organisé et assisté à de nombreuses AG 
d’autres associations mais jamais comme celle là ! Les méninges m’en tombent ! 
J’en suis ressorti tellement abasourdi que les mots m’ont manqués pour en parler 
avec Gigi. Vos remarques m’ont fait réagir et c’est pour cela que, avec un peu 
de retard certes, j’utilise le clavier aujourd’hui.
    Gigi a très bien décrit les problèmes actuels de la 
gestion de l’Amicale et je n’y reviendrais pas.
    De l’extérieur, tout va bien et au vu des “publications 
officielles” rassurantes (site et papier) sur l’état de santé de l’association, 
on ne peut que penser, à notre propos, “mais qu’est ce c’est ces empêcheurs de 
tourner en rond ?”. 
    En fait, ce sont des problèmes insidieux de pouvoirs 
personnels qui gangrènent la bonne marche de l’association. Comme Gigi, ce qui 
m’attriste c’est que, à l’image de son équipe dirigeante, l’Amicale est en train 
de perdre son “A” d’Amitié source de respect et de fraternité et ses valeurs de 
rassemblement. Nène me semble –t-il l’a bien senti aussi.
    L’AG 2017 en a donné une image caractéristique.
    Déjà en début de séance, le président, suite à un 
soi-disant bug informatique, annonce le report de l’élection des administrateurs 
lors d’une nouvelle AG prévue le 13 janvier 2018; l’argumentation ne m’a pas 
convaincu.
     Un président triste, froid, insensible voire 
méprisant, au mutisme déconcertant devant les questions, indifférent aux 
interventions argumentées et qui n’avait qu’un seul souci : son ordre du jour. 
Son équipe, au diapason, ne montrait aucune empathie avec les participants : une 
mécanique quoi ! . Voilà décrit, en employant le terme d’Etienne, le camp 
n°1.
    La direction de l’école représentée par 2 ou 3 personnes 
est restée impassible et n’est pas intervenue, même pas pour un billet 
d’accueil. C’est le camp n°2
    Une bonne vingtaine d’élèves silencieux (une seule 
intervention : réponse à une question), manifestement conscients de leur 
importance dans les résultats, a attendu sagement la fin des votes pour 
s’éclipser. Voilà le camp n° 3
    Enfin, le camp n°4 regroupant 20 à 25 anciens Papés 
principalement adhérents de l’ADIA dont vos 2 Gilbert. Il a animé cette AG en 
multipliant, au fil de l’ordre du jour, les interventions très argumentées 
incluant de nombreuses questions qui sont restées sans réponse (respect des 
statuts, légalité de l’AG ....). J’ai eu l’impression que les intervenants 
parlaient devant un mur : Aucune réaction de la part des autres camps (notamment 
du n°1 principalement intéressé), pas de débats contradictoires, juste quelques 
paroles fortes de la part de notre camp frustré par ce mutisme .
    Le summum de cette AG a été atteint lors du vote des 
délibérations présentées par le CA (majoritairement acquis aux 3 premiers camps) 
: une mascarade ! Simulacre d’un ordre du jour respecté. Aucune appréhension du 
président et pour cause ! (voir hold up de Gigi en fin de mail ci dessous) 
    Ecoeuré, le camp n°4 a quitté l’amphi avant la levée de 
la séance mais bien après le camp n°3.
    Je suis donc bien attristé que l’Amicale ait perdu son 
âme et soit devenue une succursale de la Maison des Elèves. En participant à la 
mise à l’écart des anciens dans la gestion et dans la prise des décisions, les 
élèves, comme dit Gigi, ne se rendent pas compte qu’ils tombent, de plus en 
plus, dans les griffes d’une direction avide d’économies sur leur dos.
    On peut se dire “on est à la retraite, ce n’est plus 
notre problème ! après tout, ils l’ont bien cherché !, on s’en va !” 
    He bien moi je dis non !, En tant qu’anciens Papès ayant 
acquis une certaine sagesse, nous sommes concernés. Au nom d’une certaine 
démocratie et pour conserver cette entre-aide intergénérationnelle initiale de 
l’Amicale, nous ne pouvons pas fermer les yeux et laisser faire.
    Comment ? Pas question de refaire les “trad’s” dans la 
cour de l’école !
    Les anciens qui travaillent sur le sujet au sein de 
l’ADIA sont des personnes sensées, compétentes, opiniâtres et sympathiques. Ils 
ont saisi la justice sur la responsabilité de l’équipe dirigeante actuelle vis à 
vis des dysfonctionnements évoqués par Gigi dans la gestion de l’Amicale. L’ADIA 
a gagné en première instance. Les preuves sont flagrantes et le jugement en 
appel est en bonne voie de confirmer le premier. La présence à l’AG d’un avocat 
commis par la justice est un atout de poids pour l’ADIA. Mais ce n’est pas 
terminé !
    Alors que les dirigeants incriminés font supporter, pour 
l’instant, les frais de justice par la caisse de l’Amicale, l’ADIA n’a pas 
d’autres ressources que la participation de ses adhérents.
   J’apporte mon soutien, quant à moi avec mes moyens, en 
adhérant à l’ADIA depuis maintenant 2 ans !
    Quant à la présence aux AG, c’est à chacun de voir ! 
Malgré l’impression d’une certaine inutilité vu le contexte actuel, j’ai quand 
même apprécié d’être présent car, d’une part, j’y ai acquis la nécessité de 
l’action menée par l’ADIA et d’autre part j’y ai rencontré d’autres anciens 
Papés bien sympathiques. Je compte bien y retourner !
    En ce qui concerne l’AG du 13 janvier 2018, je vais 
suivre les conseils de Gigi : le vote par correspondance . Attention donc aux 
dates !
    Avec ces impressions bien personnelles, j’espère, comme 
Gigi, vous avoir convaincu de la nécessité de sauvegarder de notre 
Amicale.
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