dimanche 21 février 2016

Mémoires et radotages (35) – Epoque de merde



Je relis certains de mes radotages, où je dis que je ne tends pas l’autre joue… Il est bien vrai, que je n’ai aucune affinité pour cette particularité ‘chrétienne’ qui consiste à pardonner… cette charité que même les athées ont adoptée… Il y a des trucs que je ne pourrais pas pardonner… La barbarie dont il est question dans mes écrits en fait partie…
Décidément, je ne suis pas chrétien et je m’en fous. Tolérer et aider les faibles mais être intolérant avec les intolérants, les pourris et les barbares, c’est à peu près tout ce que mon cerveau sait faire…

La loi du talion est presque une règle de vie, pour moi… C’est peut-être dur à entendre, mais, c’est ce qui m’a permis de tenir, pendant toute une vie… Sinon… aurais-je défendu mes équipes ? Aurais-je extirpé une femme de sa voiture qui menaçait de cramer ? Aurais-je sauvé mes… Et puis merde… trop de choses finalement qui ne m’ont rien rapporté, mais m’ont aidé à supporter ma vie… Comme une sorte de but…

Et c’est là que je tombe dans la désespérance, maintes fois exprimée… Si j’avais su ce que serait l’époque présente, je n’aurais pas fait d’enfants… Et cette responsabilité me ronge… J’aurais du savoir ! J’aurais du prévoir !

Bien sur, qu’ils m’ont donné énormément de bonheur… j’ai extrêmement honte d’en avoir profité, comme si j’avais été égoïste… Mais c’est bel et bien un remord lancinant qui me ronge chaque jour tant et tant. Qu’ai-je fait ? Quand on aime ses enfants, ont ne les met pas au monde dans ce monde pourri par la double barbarie islamiste et libérale…

Car même si je donnais ma vie pour sauver la leur, cela ne fonctionnerait qu’une seule fois… et après ?
Je sais, je n’ai pas voulu cela et j’ai beau me dire que je ne suis pas coupable, cela ne diminue pas le poids que j’ai sur la conscience…

Je sais ce qui va se passer… et je sais que je ne serai plus là pour agir et que si je prenais les devants, la société à travers ses institutions régaliennes ne me laisserait pas faire…
Ce que je fis, jadis, finalement, n’était que peu de chose par rapport à l’énormité de l’injustice actuelle…
Nous sommes de la chair à canon, nous n’avons que le droit de nous taire, de ne rien faire de ce qu’il faudrait faire…

Et c’est cela qui va nous mener au chaos…

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