Pauvres vies, pauvres êtres,
demandant au ciel ce que la vie refuse. Pauvres hères, asservis aux passions
dévorantes.
Pauvres créatures en fusion
de volupté, mais aux cœurs secs, ne comprenant pas que l’amitié se mérite.
Pauvres amis sincères trompés
par l’apparence des mots.
Pauvres vies en sursis dans
le silence assourdissant de l’égoïsme.
Pauvres cyniques aux appétits
féroces, jamais repus de dévorer leurs semblables et qui finiront dans les
affres de l’enfer.
L’humaine condition est la pire
qui soit, porteuse de la mort et du néant.
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