Mémoires et radotages (657) – Grand créateur de toutes choses, pouvez-vous prendre soin de mes enfants ?

 

Ecrit le 30 août 2025

J’ai les fils les plus formidables du monde… Ils sont le soleil qui éclaire ma vie… Mieux que le soleil qui n’éclaire que l’été, pas toujours, pas la nuit… Alors que eux, cela fait 37 ans qu’ils sont un soleil comme éternel et le moteur qui m’a motivé et l’amour qui m’a nourri !

Maintenant, il est évident que je sais pertinemment que le temps m’est compté… Que se passera-t-il après ma disparition ? Ma femme percevra la pension de réversion, mais saura-t-elle diminuer suffisamment les dépenses, afin d’équilibrer le budget et de pouvoir être un soutien à nos fils ? Et puis quand elle disparaitra à son tour, les trois frères n’auront plus qu’eux-mêmes pour s’entraider solidairement… Il me l’ont promis, mais le pourront-ils ?

Autant de questions qui me taraudent…

Alors comme un couillon, je prie le créateur de l’univers, afin qu’il épargne ceux qui resteront à jamais « mes petits garçonnets »… Qu’il prenne ma vie en échange…

Et puis je me rends compte que ce genre de prière ressemble plutôt à un pacte avec le diable, comme le fit le docteur Faust dans le Roman de Goethe…

Alors, je m’aplatis devant le créateur de toutes choses et l’implore, comme le font les croyants Chrétiens desquels je ne me reconnais plus…

La religion est inventée par l’homme… Dieu est-il inventé par l’homme ? Peut-être, mais en ce cas qui a créé le monde à partir du néant ???

Je sais je raconte des choses, que je n’aurais jamais racontées auparavant… Quand j’étais un homme qui travaillait et qui affrontait les vacheries et les difficultés de la vie, j’encaissais, me rebiffais et me faisais lourder, ne racontais rien aux autres y compris ma famille. Je me battais, je contrattaquais, je gagnais ou perdais, mais avec un mouchoir par-dessus tout cela, dans ma poche…

Mais maintenant, je suis un vieux et ce sont mes « Mémoires et Radotages », que je m’autorise enfin à parsemer au fil de mes souvenirs… Cela ne change pas les choses, mais radoter doit probablement me faire du bien…

Personne n’est obligé de lire mes radotages, c’est l’essentiel : Ne pas emmerder les autres, même si beaucoup d’autres m’ont emmerdé… Honte à eux et qu’ils crèvent, emportés par Satan !!!

        

Mémoires et radotages (656) – Profiteurs compulsifs

 

Ecrit le 29 août 2025

A l’hypermarché, j’avais presque fini mon déballage sur le tapis roulant réservé aux invalides, quand un trou du cul de 40 ans avec 4 articles dans les mains « Je passe devant vous ! ». Je grommelle, puis « Allez-y… Vous m’avez l’air vachement handicapé, vous »… puis haussant la voix « handicapé de la flemme surtout ! »…

Il répondit qu’il était handicapé moteur… Ah oui certainement il trottait comme un lapin et d’ailleurs il n’a sorti aucune carte d’invalidité…

Je vais expliquer ce que je n’aime pas :

Quand j’arrive à ce type de caisse avec une baguette, je ne dis pas à la personne devant moi que je vais lui passer devant… Et même si elle me dit « passez donc devant », je rétorque que je suis à la retraite et que je peux attendre… Il faut vraiment que la personne insiste pour que j’accepte de le faire en la remerciant et en me confondant en excuses…

Et si une vraie personne handicapée ou mal en point arrive derrière moi, je lui cède bien volontiers ma place en reculant mes articles de mon bras musclé… bien moins musclé qu’avant d’ailleurs…

Alors quand un trou du cul de 40 piges agile comme un lapin passe devant… Et bien je regrette de n’avoir pas trente ans de moins pour lui mettre un pain dans sa gueule ! Quoique ce genre de péteux prendrait les gens à témoin, ferait appeler la Police et porterait plainte. Donc, Le mode d’emploi, c’est plutôt une bourrade pour le repousser en arrière comme je le fis il y a quelques moi chez Aldi…

Et comme je l’ai dit à la caissière, brave femme qui s’amusait beaucoup « On devrait partager la France en deux, les gentils d’un coté, et les saloperies de l’autre ! »… Elle me répondit avec sagesse « Mais les méchants n’auraient plus personne à embêter et ils se battraient entre eux ! »… Je rétorquai « Oh non ! les prédateurs ne se bouffent pas entre eux, hélas ! »

C’est sur ces remarques philosophiques que je quittais cet hypermarché ouvert à tous les braves gens comme aux canailles… Ce qui me fit penser « Loin des gens, loin des tracas ! »

Je rentre à la maison… Dans un autre domaine, je constate encore une fois que des gens (A vrai dire un seul) répondent sur des textes dont ils n’ont lu que le titre… Alors si le titre est ironique et parle d’une belle journée et qu’en fait il s’agisse de la description d’une journée catastrophique, le pseudo-lecteur lâche « Je suis content pour ta belle journée »… C’est une autre forme de triche qui tend à récupérer des lecteurs, sans avoir à lire les autres, dans le seul but de faire un bon score… Pour ces oiseaux-là, je vais faire pareil : ne répondre qu’au titre (mais ça ne m'empêchera pas de tout lire, quand on est con, on ne se refait pas) !

          

Mémoires et radotages (655) – Impressions de Voyage...

 

Ecrit le 28 août 2025

Après le voyage, après le choc des retrouvailles, du paysage, du climat, de la beauté, vient la période du doute, des questionnements, des sentiments, des regrets…

Est-ce que mes enfants m’ont accompagné par plaisir ou par dévouement et amour, pour protéger leur Papa qu’ils trouvent trop vieux pour un tel voyage en voiture ?

Est-ce qu’ils ont amélioré leurs sentiments pour ce Tonton qu’ils connaissent si peu ? L’ont-ils trouvé sympathique, éprouvent-ils un sentiment familial envers lui ?

Se sont-ils ennuyés ? Je crois qu’ils se sont amusés à la pétanque, surtout avec mes réflexions sur-jouées, à la Pagnol, sur le terrain de boules. Mais à part ces deux heures-là, je ne suis pas du tout certain qu’ils aient vécu le film de la même façon que moi…

J’aurais tant aimé que ce voyage donne des idées à Toto pour retrouver un travail… (Mon frère travaille beaucoup, mais il s’en sort et bientôt il va prendre sa retraite… Et la place sera vacante… Mais je n’ai pas voulu lancer pareille idée, cela devait venir de Toto, quand il écoutait son Oncle…

Ma peur pour l’avenir de mon Toto, un peu trop introverti, pas assez expansif, reprend le dessus. Avant son dernier emploi qui a duré 9 ans et 10 mois, il avait eu 3 ans et demi sans travail et sans chômage…

Plus généralement mes trois fils n’ont pas assez de trimestres, pour les mêmes raisons : difficultés de trouver un emploi ! Parce qu’il ne s’agit pas de simplement traverser la rue pour trouver un emploi, comme le dit le monarque des privilégiés…

A quel âge devraient s’arrêter de travailler mes garçons pour avoir une retraite complète ? Ou plutôt, quelle retraite de misère auront-ils parce que leur carrière sera incomplète ?

Plein de questions, plein d’angoisse, qui reviennent après le court enchantement de ces trop brèves vacances…

Alors, devant l’écran, « Camping Paradis » me redonne un peu de rêve et les images télévisuelles évoquent un peu de ce bonheur de 2 jours…

Mais une discussion vient tout bouleverser… Kikson a dit à sa mère, le jour où nous étions partis, que sa boite ne tiendrait pas une année de plus…

Ça a fait boum en moi !

Camping Paradis n’est plus qu’un écran trouble au son brouillé, sans saveur, sans intérêt…

         

Mémoires et radotages (654) – Voyage vers le soleil de la Côte d’Azur...

 

Ecrit le mercredi 27 août 2025 à 10:42

Départ :

Mercredi 20 août, il y a une semaine pile, nous étions déjà à 330 km de chez nous… Que les autoroutes et voies rapides furent longues à parcourir… Et ce putain de GPS qui comme par hasard n’a pas voulu se plier à mes injonctions de modifications de trajet pour un parcours plus dégagé… C’est la première fois que cela lui arrive, d’habitude il entérine mes choix, cette saloperie !

J’ai roulé jusqu’après Lyon, puis Toto me relaya au cerceau, pour finir le parcours !

Nous arrivâmes vers les 18 heures et mes enfants eurent le temps d’admirer, époustouflés, le paysage « magnifailleque » (Cristina Cordula), depuis le balcon de mon frangin qui nous accueillit et retourna finir son travail…

Vacances :

Jeudi, nous fîmes des courses, mais auparavant, nous allâmes mes fils et moi, crapahuter sur la colline pour découvrir Notre Dame d’Afrique, où nous nous fîmes refouler par des gardes forestiers en voiture pour n’avoir pas respecté le panneau d’interdiction en raison des risques d’incendie… Bien sur qu’on l’avait lu leur panneau de merde ! Mais ce n’est pas nous qui aurions foutu le feu, on ne fumait pas, et tout au contraire nous aurions pu signaler aux pompiers toute fumée suspecte, par contre eux, les gardes, avec leur automobile, va savoir si une étincelle ne pourrait pas s'échapper de leur Dacia ? Les touristes furent nombreux dans notre cas, repoussés par les gardes… mais une fois les gardes repartis, qu‘est-ce qui se passe ? D’autres touristes les remplacent…

Enfin, de ce site, nous vîmes l’horizon de la méditerranée brillante de mille reflets…

Nous allâmes le midi au restaurant Chinois. Tout le monde se ragalât !

Revenus au balcon de mon petit Freuze, la baie de Cannes nous offrait ses yachts de 20 à 50 mètres de long, ses jet-skis, ses planchistes, son petit vent qui rend supportable une chaleur modérée de 31 à 32 degrés…

Vendredi, Nous refîmes des courses et je fis le plein de gasoil, Toto acheta un maillot de bain… Mes fils se baignèrent dans la piscine de la résidence, pendant que mon frère vaquait à ses occupations (puisqu’il est responsable de l’entretien et de la maintenance de tout l’ensemble immobilier). Pendant sa pause de 13 h à 17 h, mon frérot nous invitât à une partie de pétanque… Nous eûmes le temps de jouer deux parties, en changeant les équipes, toujours gagnées 13 à 3 par l’équipe qui comprenait mon frère… (forcément, il s’entraine, de temps en temps. Et l’équipe adverse n’a jamais été fanny, ce qui est quand même pas mal).

Quel beau soleil, quel beau paysage de pins, de ciel bleu, cette atmosphère de vacances !

Retour :

Samedi, debout à 4 heures pour moi, 5 heures pour mes fils, à 6 heures mon frère nous embrassa très chaleureusement et à 6h20 la voiture repartait vers son écurie…

Nous avons bien fait de partir de bonne heure et avons évité les bouchons dans la zone Marseillaise de l’autoroute… Mais bien sur il en fut autrement à l’approche de Lyon, puis après Lyon et ensuite, aux abords de la capitale (parce que cet abruti de GPS nous a fait rejoindre la A86 près de Fresnes ! GRRRRRR !).

Après Lyon, c’est Nono qui conduisit, puis à 330 km  de chez nous, Toto reprit le volant autoritairement… Mais qu’est-ce qu’ils ont à conduire à ma place ? Ils doivent me croire trop vieux ! Moi, je n’ai absolument pas demandé que l’on conduise à ma place ! J’avais pris deux Guronsans avant de partir !

Et puis, ils tiennent le volant d’une main, bien que je leur dise « faut tenir le volant à dix heures dix », ils ne laissent pas assez de marge avec les voitures de devant, ils ne freinent pas tout de suite… Trop de décontraction ! Moi je suis concentré et prêt à beaucoup d’éventualité…

J’eu beau expliquer ce qui se passerait en cas d’éclatement de roue avant, en cas d’éclatement de roue arrière, du point de vue de la maitrise du volant : rien n’y fit !

Depuis que nous sommes revenus à 18h50 ce samedi, je me dis que mes fils ne sont formés que pour de la petite route départementale de chez nous… Mais que l’autoroute serait dangereuse pour eux… Mais les conseils d’un vieux… ils s’en battent les couilles…

Je me regarde dans le miroir de la salle de bains : C’est vrai, j’ai l’air d’un vieux, car j’ai beaucoup vieilli ces derniers mois… Il est possible que je leur donne l’impression d’être gaga et de raconter des conneries…

Ca me fait peur pour eux, puisque je ne peux plus influencer positivement leur comportement…

Je leur ai demandé ce qu’ils avaient pensé de leur oncle… Des réponses vagues… pourtant il a été très sympathique avec eux je pense… Je crois qu’ils se sont fait chier, mais qu’ils m’ont accompagné, comme on aide un vieux père qui serait dépendant, pas par plaisir, mais par amour…

         

Mémoires et radotages (385) – L’amitié, denrée rare

 

https://zalandeau.blogspot.com/2021/12/memoires-et-radotages-385-lamitie.html

 

Mémoires et radotages (386) – Pas de mémoire, mais du radotage

 

https://zalandeau.blogspot.com/2021/12/memoires-et-radotages-386-pas-de.html

 

Mémoires et radotages (652) – Et si l’on partait découvrir l’avenir et l’espoir ?

Écrit le mercredi 13 août 2025

Dimanche 10 août :

Encore sous le coup des émotions de jeudi, j’ai appelé mon frérot dans les Alpes Maritimes et lui ai dit que j’aimerais qu’il me trouve un point de chute par chez lui, pour venir le voir avec Toto et Nono… On fixe les dates : On part le 13, on reste 3 ou 4 jours et on revient lundi 18… Mais par précaution je lui dis que je le rappelle après confirmation avec mes fistons…

Grand conciliabule :

Toto Ok si Nono est Ok mais pas le week end qui vient… Crotte…

Nono Ok puisque Toto est Ok, mais pas autour du 15 août… Crotte…

Et puis y’a Kikson qui vient pour fêter son anniv ! J’appelle Kikson…

Bon ! On convient d’autres dates. Mais Nono reprend son boulot le 25 août…

Du coup seulement 4 jours de disponibles (dont 2 pour le voyage)… Et le retour est un samedi avec tous ces cons d’aoûtiens qui vont revenir chez eux… Mama mia !!!

Pourquoi cette frénésie ? J’avais tout l’été pour organiser cela…

C’est cette morosité quant à l’éphémérité  de la vie, qui me fait décider de faire se rencontrer mon frère et mes fils qui ne se sont pas vus depuis le dernier décès dans la famille…

Et puis aussi cette envie de distraire mon Toto de son amertume. Et puis sait-on jamais, si par exemple des opportunités de travail ou même des idées de travail lui venaient… Parce que l’industrie… En France… C’est un mot qui n’a plus de contenu ni de réalité…

J’ai rappelé mon petit Freuze et c’est d’accord pour lui et il nous hébergera.

Hier j’ai acheté une grosse glaciaire et plein de blocs réfrigérants… Et aussi un matelas pliable pour mettre sur le canapé un peu dur, de mon frère...

1180 km à faire. Faut que je fasse les niveaux, la pression, que je refixe la bavette sous le bouclier avant de la bagnole…

Une check-list à faire.

Un nouveau but, un nouvel espoir.

          

Mémoires et radotages (651) – L’homme ne nait jamais « bon » mais souvent « con »

 

Écrit le lundi 11 août 2025

Finalement on en revient toujours à nos observations et nos obsessions !

Je disais que Rousseau prétendait que l’homme naissait « bon ». Cette idéologie empoisonne notre vie au-delà de toute mesure, de toute raison, puisqu’elle n’est aucunement raisonnable !

Je prétends qu’à sa naissance, l’être humain est ce qu’il est, c'est-à-dire ce qu’il a, par exemple dans son patrimoine génétique et dans les hasards des erreurs de fabrication de la nature, qui parfois attribuent le gène du criminel, une sociopathie, une difformité anatomique ou cérébrale quelconque …

Ainsi chacun contient dans le plus profond de son être, le bien et le mal, mais en quantités et proportions différentes d’un individu à l’autre…

Il y a aussi un autre paramètre : Le degré d’intelligence… Rousseau aurait dit l’homme peut naitre « CON », j’aurais applaudi des deux mains ! Et enfin, il y a le caractère fort ou faible, déterminé ou influençable…

Car en fait, concrètement quand je vois tous ces rombiers (et rombières), sur cette terre où j’ai quand même fait les cent pas, je vois bien que le bien, le mal et la connerie, sont les trois ingrédients principaux de l’être humain ! Et non la « Bonté » ! Je viens donc de parler de « l’inné ».

Ensuite viennent se greffer les évènements, le vécu, le subi, et la façon dont ont les a vécus, qui causent des traumatismes, lesquels abiment les sentiments et le psychisme au point de créer une anormalité des cerveaux, si je puis dire (enfants battus, violés, élevés dans des milieux malhonnêtes, élevés dans la haine, dans l’orgueil, etc…). et l’influence du milieu et de la culture. Quand un milieu culturel enseigne que le mal est le bien, les repères sont ainsi complètement déformés. Ceci s’appelle « l’acquis ».

Alors, à ce simple stade, on peut dire que le Rousseau est bien un simplet avec sa « bonté » innée ! Mais ne parlons plus de cet ancêtre arriéré ! A ce stade, la bonté en a pris un sale coup ! Il en reste chez certains…

Comme je le dis, la gent humaine comprend beaucoup de cons ! On en voit plein chaque jour. Et c’est dans l’action et la parole que nous pouvons les détecter (Tant qu’ils sont inertes, on ne voit rien, heureusement pour eux !).

………………..

Perso, j’ai eu la chance (est-ce une chance d’ailleurs ?), de venir au monde dans une famille aimante, protectrice, aux valeurs d’honnêteté et de travail (sont-ce des bonnes valeurs d’ailleurs ?)… J’ai ensuite reproduit ces valeurs et cet amour avec la famille que j’ai fondé à 38 ans… Et le résultat est vraiment flagrant : même résultat ! Des enfants aimants, honnêtes, travailleurs, consciencieux, fidèles en amour et en amitié…

J’apprécie bien évidemment ces qualités chez mes enfants, mais parfois je me dis que ces valeurs dont je suis si fier, ne sont probablement pas celles que j’aurais du leur transmettre. Je tire cette conclusion de ce que je vois autour de moi : Ce sont les rapaces, les prédateurs, les malfaisants qui réussissent et jamais les blanches colombes… Les blanches colombes, elles se font becqueter !

Mais comment aurais-je pu leur enseigner ces « valeurs prédatrices » pour réussir, ces valeurs fondées sur le « mal » ? Encore aurait-il fallu que j’apprécie ces comportements pour les enseigner à mes fils… Je suis et serai toujours le mouton que l’on tond, qui grogne certes, mais qui ne sera jamais celui qui tond les autres…

Il est possible qu’un jour mes enfants me reprochent la condition dans laquelle ils sont ! Et cela me fait peur ! Peur de ne plus être aimé par eux !

         

BULLETIN 13 - A MA MAMAN

 

Ecrit le 26 octobre 2006

Dans le temps, celui de mes parents...

 

Ecrit le 17 août 2007...

Dans le temps, celui de mes parents et de mes grands-parents, quand ils parlaient politique et qu'ils étaient d'avis divergents, ils s'engueulaient et ils se foutaient parfois sur la gueule.

A mon époque, nous avons su parler de politique posément, en sachant respecter et comprendre les motivations et la vision de l'autre. J'ai eu beaucoup de copains d'avis différents du mien.

Aujourd'hui encore mes amis (qui sont de ma génération) et moi-même, avons des opinions politiques très divergentes.

Nous parlons parfois de politique et jamais nous n'avons un mot plus haut que l'autre. Même si l'un énonce des idées contraires à ce que pense l'autre, nous essayons de comprendre et jamais, nous ne critiquons négativement l'opinion de l'autre. Nous nous enrichissons de notre diversité, car nous découvrons une autre façon de voir les choses, que nous avions mal perçue.

Mais pour les générations d'aujourd'hui, je constate qu'il en va tout autrement...

Il n'y a pas vraiment d'engueulade, mais dès que les opinions des uns et des autres sont connues, les clans se forment. On ne parle dès lors politique qu'avec ceux qui ont strictement la même opinion que soi-même et surtout on rejette d'emblée les personnes d'opinion différentes. On obéit au politiquement correct, on diabolise. On ne cherche pas à comprendre l'autre.

On peut toujours critiquer le communautarisme que pratiquent certaines minorités.

Mais souvent, ceux qui critiquent ont l'attitude clanique que je viens de décrire ci-dessus.

Alors on garde ses engueulades, mais on exclut. On se regroupe en même famille de pensée. On n'a plus d'échange avec d'autres sensibilités, avec d'autres façons de percevoir la vie.

Cet ostracisme n'est-il pas aussi une forme de communautarisme ? Sauf que dans ce cas précis, il n'y a pas entraide au sein du groupe, mais seulement exclusion des "différents de".

C'est un communautarisme, sans cohésion. On se réunit pour rejeter. On se sépare pour ne pas s’entraider.

On aboutit à la division des gens, en individualistes-communautaristes, qui n'ont en commun que la volonté de ne pas aborder les problèmes qui risquent de fâcher. On aboutit à des idées figées sur la société, parce que l'on refuse d'enrichir le débat.

Je rappelle qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

On aboutit à des individus qui n'ont en commun que la volonté de rester dans la pensée unique.

C'est bien cela que voulaient nos dirigeants : La peur, l'isolement, l'ignorance et la division du peuple, sont les plus fidèles alliés de nos politiciens, de quelque bord qu'ils soient.

"Diviser pour Régner".

Les moyens qu'ils emploient, pour y parvenir, j'en ai déjà parlé. Et le sujet est bien trop vaste pour être développé dans le présent article...

        

Bon pour la casse

 

Le 12 juillet j'écrivais :

Maintenant, il me faut nettoyer le sous sol (épousseter, balayer, aspirer…) et surtout ranger cet immonde bordel !!!

Il me faudra inventer des stockages verticaux… Mais ce n’est pas facile parce qu’il ne reste pas de place… La créativité me fait de plus en plus défaut… Je fais plein de conneries… Hier j’ai égaré un gros marqueur, j’ai tordu deux forets béton en laissant tomber ma perceuse (heureusement que je ne me suis pas perforé un pied)… Bon je vais y aller petit à petit… Regrouper le matos électrique à un seul endroit, ensuite le matos de plomberie en un seul autre endroit… Et que cela soit facile d’accès, comme je n’ai plus de mémoire… Et puis surtout jeter les trucs « qui auraient pu servir » et qui ne serviront jamais à rien…

Du boulot sur la planche, quoi !

Nous sommes le 23 juillet 2025...

Et je n'ai absolument rien fait de ce j'ai énuméré... Rien de rien ! Epuisement, pas de force, siestes à répétition... Je suis bon pour la casse !

Affaire à suivre...

        

29 septembre - Château de Versailles - 17H00 – Récit de la bataille de Maigritude (Bataille pour maigrir)

 

Je précise : J'ai écrit personnellement cette satire contrairement aux mauvaises langues jalouses de mes capacités passées... Je les emmerde ! Quand je copie, je le dis et je cite ma source... Mais franchement, ce sont des cons, parce que ma composition est bien en dessous des vrais grands talents de la littérature...

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Ecrit en 2007 (du temps où je savais encore écrire)

29 septembre - Château de Versailles - 17H00 – Récit de la bataille de Maigritude (Bataille pour maigrir)

 

Louis XIV :

Bonjour Corneille, et bien, venez donc par ici,

Conter par le menu ce qui se passe ici !

Je vous ai envoyé, pour me conter l’histoire

Pour espionner nos régiments et pour tout voir.

Alors cette bataille comment se passe t’elle ?

Pouvez-vous m’annoncer d’excellentes nouvelles ?

 

Corneille :

Nous partîmes 3000 mais par un prompt renfort

Les miséreux prouvèrent qu’ils vous aimaient encore.

Ils arrivèrent à nous, pour vaincre le péril

Et des masses graisseuses précipitèrent l’exil.

 

Louis XIV :

Ah que votre récit est doux à mes oreilles !

Mais arrêtez un peu, de versifier, Corneille !

 

Corneille :

Mais vous le faites bien vous votre Majesté !

Louis XIV :

Oui mais je suis le Roi, j’ai droit de versifier !

Mais poursuivez…

 

Corneille :

Turenne avait donc massé votre artillerie

Il lâche alors sur la graisse toute la cavalerie

Les trompettes royales, en sonnant l’hallali

Et faisant tel tintamarre, que la graisse s’enfuit

 

Louis XIV :

De Grèce vous me parlez, est-ce une guerre Hellénique ?

Prennent-ils de l’huile d’olive, pour nous faire la nique ?

 

Corneille :

Non je crois, Majesté votre Cire est trop bonne…

Heu, plutôt,…Sire, votre Majesté est trop bonne

Guerre à l’obésité, guerre à la graisse est nommée

Les grecs à nul moment, par cette affaire concernés

 

Louis XIV :

Ah, je suis rassuré…

Je me voyais très mal me faire voir chez les Grecs

J’aurais eu mal au cul jusqu’aux calendes Grecques

 

Corneille :

Ce fut là Majesté un palpitant spectacle

Que d’assister joyeux à leur cuisante débâcle

Toutes les cellules graisseuses par la misère vidées

Nos pauvres sont nourris, la victoire est gagnée !

 

Louis XIV :

La cure d'amaigrissement à l'air de fonctionner !

Voyons voir majordome, qu'allons-nous donc manger ?

Mémoires et radotages (644) – Les vieux : Un jour on ne saura même plus qui on est !

 

Ecrit le 17 juillet 2025

Ça sent pire, (ou bien ça s'empire), comme disait Coluche, le philosophe du 20^ème siècle.

Je suis allé voir Mario… Alors ce jour là « on » aurait pu voir deux vieux gagas en pleine action…

Moi : Quand je pars, GPS mis en route, je n’obéis pas au GPS… Je tourne à gauche… Le GPS me dit de retourner… Plus je vais plus j’ai de kilomètres restant à parcourir… Je m’obstine, c’est le GPS qui n’y comprend rien… Total au lieu d’aller plein ouest, j’étais parti vers le sud… J’ai fait 90 km pour rien, avant de m’apercevoir que depuis des années je ne passais pas par là pour aller voir Mario ! Bon ! J’ai fini par obéir à mon GPS, et j’ai fait 250 km au lieu de 136… et mis 3h1/2 au lieu de 2 heures… Bravo pour le vieux sénile !

Mario : Il est revenu des courses puisqu’il ne m’avait pas attendu… Il essaie pendant toute la matinée d’appeler avec son portable, sa copine, au Portugal… au moins 50 fois… C’est occupé !!! Jusqu’au moment où il tourne son bout de papier et compose le numéro qui était au dos… Sa copine lui répond aussi sec ! Explication : Il composait son propre numéro au lieu de celui de sa copine et c’est pour ça que ça sonnait « occupé »… Bravo pour le vieux sénile !

Nous avons donc pu constater ce 15 juillet et aussi le jour suivant, toutes les conneries que nous faisions et que nous n’aurions pas faites auparavant… Et s’il n’y avait que les conneries… Pour changer de pantalon ou de chaussures, lui comme moi, nous nous asseyons parce que l’on ne peut plus faire normalement sur une jambe ou en nous accroupissant au risque de tomber ou de ne pas pouvoir nous relever… C’est con de vieillir… Mais on se rassure de voir que l’on n’est pas seul à qui ce processus crée bien des ennuis… Enfin, bref, nous avons été contents de nous revoir…

PS : Pour le retour, j’ai obéi scrupuleusement au GPS !

PS(2) : Mario n’a entré aucun numéro dans son téléphone ; il les tape à chaque fois sur son clavier à partir d’un carnet ou bien d’une série de bouts de papiers ; Il ne connait pas son propre numéro… Ce qui fait qu’il décroche à chaque appel incongru, puisqu’il n’en connaît pas la provenance… Grave ? Je lui ai pourtant prodigué des conseils, au cas où il perdrait ses numéros, mais les conseils… c’est bon à donner mais pas à recevoir, hélas !

Bon… C’était une digression par rapport au sujet que je voulais aborder…

Mais je ne me souviens pas de quoi je voulais parler… Non, ça ne me revient pas… On verra une prochaine fois ???

         

Changer d'emploi, scoumoune et déception

 

Ecrit en 2007 (ce n'est pas d'hier... J'avais encore de l'espoir)

https://zalandeau.blogspot.com/2019/11/changer-demploi-scoumoune-et-deception.html

 

Mémoires et radotages (643) – L’amitié est difficile à vivre quand on vieillit !

 

Ecrit le 12 juillet 2025

J’ai installé la nouvelle machine à laver… Avec l'ajout de ce siphon amélioré, mais bricolé, je ne sens plus l'odeur... c'était bien cela ! Maintenant, il me faut nettoyer le sous sol (épousseter, balayer, aspirer…) et surtout ranger cet immonde bordel !!!

Il me faudra inventer des stockages verticaux… Mais ce n’est pas facile parce qu’il ne reste pas de place… La créativité me fait de plus en plus défaut… Je fais plein de conneries… Hier j’ai égaré un gros marqueur, j’ai tordu deux forets béton en laissant tomber ma perceuse (heureusement que je ne me suis pas perforé un pied)… Bon je vais y aller petit à petit… Regrouper le matos électrique à un seul endroit, ensuite le matos de plomberie en un seul autre endroit… Et que cela soit facile d’accès, comme je n’ai plus de mémoire… Et puis surtout jeter les trucs « qui auraient pu servir » et qui ne serviront jamais à rien…

Du boulot sur la planche, quoi !

Mais je me réjouis… Mario, mon ami depuis 50 ans, est venu en France signer le compromis de vente de sa maison !Je vais aller le voir la semaine prochaine… peut-être pour l’avant dernière fois… La dernière fois sera lors de la signature définitive… Ce n’est pas moi qui ferais 1600 km pour aller le voir du côté de Pombal dans sa nouvelle demeure… J’cause pas l’Espingouin ni le Portos ! et il y a trop de kilomètres en terre inconnue avec ma vieille bagnole qui risque la panne à tous moments et moi qui ne tiens plus trop à rouler si longtemps…

Et puis il faut que je songe à aller voir mon ami depuis 43 ans, Michel B. dans son EHPAD !!! 160 bornes, c’est inquiétant en région Parisienne, mais, pendant que les Parigots sont en vacances, ça devrait être moins anxiogène… (Et dire que je faisais ces parcours tous les jours jusqu’au 3 septembre 2008 !!!)

Non, le problème c’est que cela va être très difficile psychologiquement de le voir dans l’état où je l’ai vu en 2024, j’ai été si ému, si peiné… D’après son ex-épouse, cela irait mieux dans ce nouvel EHPAD, parce que dans l’ancien (KORIAN), ils lui donnaient des sédatifs pour être tranquilles… Ce sont bien des pourris ces établissements privés !!! Le fric, le fric, le fric !!!

Bon ! Pour Michel faut que j’organise (appel préalable, etc)…

D’abord aller voir Mario, qui tient bon la rampe avec son sten et son double pontage, mais qui a encore sa tête…

L’émotion était au rendez-vous

 

https://zalandeau.blogspot.com/2024/10/memoires-et-radotages-586-lemotion.html

 

L’amitié c’est de l’amour

 

https://zalandeau.blogspot.com/2024/02/memoires-et-radotages-523-lamitie-cest.html

 

Bientôt... ça se rapproche…

 

https://zalandeau.blogspot.com/2023/10/memoires-et-radotages-499-bientot-ca-se.html

Amitié versus Parkinson

 

https://zalandeau.blogspot.com/2022/08/memoires-et-radotages-433-amitie-versus.html

Mémoires et radotages (642) – Cette fois c’est échec complet !

 

Ecrit le 08 juillet 2025

Hier j’ai bossé jusqu’à 21h45, aujourd’hui jusqu’à 15h… ça y est l’aérateur est posé, raccordé au réseau avec un bouton marche/arrêt… J’ai eu un mal de chien, hier, pour démastiquer le carreau en verre… Il a fallu que j’y aille à la meuleuse à genoux devant le soupirail !

Cela fait 5 heures que le bidule extrait de l’air… Et ça schlingue toujours autant, voire même plus ! GRRRRRRRR !!! SCRONGNEUGNEU !!! ROGNTUDJU !

Bon, va falloir que je cherche… Mais pas pour ce soir je n’ai pas le moral… Et dire que j’ai eu presque 36 années sans problème…

« Au soir de la bataille, épuisé, las, le vieil homme voûté s’en va à pas lents, dégoûté, fourbu, vaincu et sans espoir ! » (Al Zandeau).