Chanterais-je cette chanson pour mes trois garçons ? Je le pourrais... J'étais loin, mais vous m'aimiez quand même... Vous saviez que c'était pour vous que j'allais chercher si loin de quoi subvenir à vos besoins... Quand par bonheur j'arrivais avant votre coucher, vous me faisiez la fête et j'étais regonflé à bloc pour repartir le lendemain...
J'ai eu vingt ans... Je m'en souviens... J'étais au fond de la mine à Forbach, au puits Simon III... Au jour et à l'heure de mes vingt ans... Je me suis alors dit que finalement j'étais maudit ! J'étais un des mineurs de Germinal, peut-être le dernier des misérables... Un de ceux sur lesquels jamais la lumière ne luira, jamais la chance ne lui sourira... Mon anniversaire ? Dans mon cul ! Je n'ai rien dit... Même pas à mes deux collègues de l'école des mines...
Finalement, c'est peut-être là, que tout a mal commencé pour moi...
La dalle est reposée, réparée au mastic (parce qu'elle avait été cassée par un couillon, (pas par moi), qui avait du l'ouvrir avec un pied de biche, puis posé un polyane collé sur le pourtour du regard avec un gros cordon de silicone. des poids pour empêcher le décollement par une surpression (éventuelle) dans le regard...
Un conseil : Pour déposer une dalle de regard, prendre une pince à dalle. La mienne était trop petite, j'ai donc pratiqué une saignée dans la dalle, à le meuleuse à la bonne distance, de 2cm de profondeur (la dalle faisant 5cm d'épaisseur), me permettant de me servir de l'outil...
J'ai reposé le plancher en bois que j'aurais mieux fait de laisser en place (mais au moins ça m'a permis de balayer le sol sous-jacent)...
Nouvelle ainsi qu'ancienne évacuation : Bourrage superficiel à la laine de verre, chatterton pour étancher, puis silicone lissé au doigt, pour pérenniser le chatterton...
Ensuite mise en route de la machine à laver d'essai (c'est moi le pilote d'essai) : ça marche... Aïe-aïe, caramba !!!
Et puis, là, je suis au sous-sol, je n'ai plus le nez bouché ni qui coule comme les jours précédents... Il n'y a plus d'odeurs pestilentielles...
Donc je suis bien allergique à l'odeur des eaux usées...
Bien entendu sur ce polyane de contention de l'odeur, qui est fragile, il me faudra enlever ces poids, poser une moquette ou du lino, avant de ranger par dessus, tout le fouillis de ma femme qui avait ramené, il y a deux ans, toutes les affaires de feu la belle-doche !!!
Une demi-journée de rangement en vue... Mais c'est pour sa pomme !
NDZ : Le choix de la solution fut un processus long :
- Par dessus et rehausser le regard ?
- Ou bien dans le regard en creusant une tranchée ?
J'ai fini par choisir la deuxième solution...
Manque de pot , je manquais de tout, dimanche... Si bien que lundi je fis mes emplettes : des colliers de fixations chez Bricomarché et le ciment chez Point P... ( Parce que le dernier sac de ciment acheté chez Brico c'était de la M-E-R-D-E !!! )...
Hier lundi, j'ai tronçonné à la meule diamant : Une poussière infernale que j'ai respirée parce que je n'ai pas retrouvé mon masque avec double filtres !!! Puis j'ai fini avec mon plus petit marteau piqueur SDS MAX ! Puis j'ai donc scellé au mortier le plus mou possible mais très dosé...
J'étais si crevé, que j'ai dormi devant les 2 épisodes de "Le Nounou" puis je ne me suis réveillé ce matin à presque 9 heures... Dur dur le boulot à 3/4 de siècle de vie...
Nous sommes donc Mardi matin : on voit sur les photos la tranchée dont le mortier a durci, même s'il reste encore friable, à l'aide du chauffage électrique à proximité. Il est encore noir, mais va s'éclaircir dans la journée... Ce n'est que lorsque il aura atteint une couleur gris clair que nous pourrons réutiliser la machine à laver...
Le ciment que j'utilisais dans ma boite, dans les années 90, était déjà gris le lendemain... Mais c'était du temps où nous avions notre ciment produit en France par des ingénieurs Français et du savoir-faire Français !!! Celui qu'on m'a vendu c'est du Heidelberg...
Je vais ensuite remettre la dalle, empêcher les odeurs avec un polyane collé au silicone et pratiquer de même pour l'emboiture du tuyau cannelé de la machine à laver avec le tube d'évacuation au regard et enfin bouchonner l'ancien conduit...
Et dire que nous avions les meilleurs ciments du monde "Ciments Français" et "Lafarge" qui exportaient dans le monde... Mais nous avions aussi les syndicats (CGT et autres) les plus fumiers du monde et qui ont réussi à couler leurs boites... Elles ont été rachetées par l'étranger...
Ciments Français
Créée en 1881, Ciments Français est restée pendant près d’un siècle une société hexagonale et monoproduit. Elle a au fil des années modernisé son outil industriel et s'est développée à l'international.
En France, la dénomination commerciale "Ciments Français" ainsi que le logo "CF" a été abandonnée au début des années1990au profit de "Ciments Calcia", confirmant la dimension européenne du groupe
Depuis1992, Ciments Français était la filiale internationale d’Italcementi Group, regroupait l'ensemble des participations mondiales (hors Italie) et détenait des parts de marché importantes dans de nombreux pays.
En 2014, le succès de l'OPA initiée par Italcementi S.p.A. suivie d'une demande de retrait obligatoire a conduit au retrait des actions de Ciments Français de la bourse, effective au 15 juillet2014.
En 2016, le groupe Italcementi est racheté par HeidelbergCement Group (Groupe Allemand) !.
Lafarge
L'histoire du cimentierLafarge commence en 1749 dans unecarrièrede pierre àchauxprès de la ville duTeilenArdèche, dans une petite exploitation familiale de chaux fondée parClaude Pavinqui a acheté le fief de Lafarge.
Lafargeest une entreprise française dematériaux de constructionactive datant de 1883. Elle fait partie du groupeHolcimdepuis 2015.
La société produit et vend dans le monde entier principalement duciment, desgranulatset dubétonprêt à l'emploi. Lafarge a développé des ciments spéciaux et des bétons innovants de renommée internationale.
Le, Lafarge,no 1 mondial du secteur, fusionne avec leno 2 mondial du secteur, le groupesuisseHolcim. Le nouveau groupe est officiellement lancé lesous le nom deLafargeHolcim3 ; cette dénomination perdure jusqu’au, date à laquelle le groupe adopte le nom de « Holcim »4. Le nouveau nom entérine l’absorption de Lafarge par Holcim. Le nouveau groupe a son siège social en Suisse, la société française Lafarge n'a plus d'existence autonome. La fusion entre égaux n'a été qu'une présentation temporaire.
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NDZ : Bon ! Je raconterai prochainement un souvenir qui date de 1973, dans une cimenterie, à propos de la connerie de ces syndicats Français de merde, qui préfèrent couler une boite que d'être raisonnables...
Bon je sais que Tiot ne lira que le titre, comme d'habitude, je le verrai à son commentaire... Comme d'autres bien sûr... c'est l'intérêt de ne pas dévoiler le sujet dans le titre... C'est pourquoi je préfère le nombre de pages vues sur mon blog, au moins je peux croire qu'elles ont été lues, même si ce n'est pas le cas... Les livres achetés sont lus eux, au moins, enfin, en principe...
P.S. : Depuis que le regard est ouvert, j'ai le nez complêtement bouché : J'ai compris enfin à quoi je suis allergique : A ces odeurs d'égouts ! (Heureusement que ce n'était pas encore le cas quand j'étais à mon compte...
C'était le 14 février... Le 15 j'ai réussi à trouver... Et maintenant il ne reste plus qu'à refaire une canalisation d'évacuation de la machine... 2 solutions : Ou bien rejeter dans le regard existant en faisant une tranchée, ou bien par dessus en surélevant le regard...
La dalle du regard doit bien peser plus de 30 kg... C'était si lourd que j'ai fait une grande nuit de sommeil
C'était hier ! Sans aucun remord... Le cercueil approche, les choses deviennent inutiles... Ce qui fut passion, n'est plus qu'inutilité... Le premier à y passer c'est le B52 (envergure plus de 80 cm)... Combien en ai-je brûlé ? Quand on aime on ne compte pas ! Certainement une bonne quarantaine, plus une dizaine de boites d'avions à monter dont le célèbre Dakota, que je rêvais autrefois de monter, mais plus maintenant...
Nono est arrivé à la fin et a pu "sauver " trois boites, dont il va amuser les gamins du collège pendant les heures de permanence... Il serait arrivé 5 minutes avant il aurait récupéré dix boites de plus...
Depuis mes douze ans, j’ai construit des maquettes de la seconde guerre mondiale, en plastique Airfix,
Heller, etc… au 1/72ème…
Et notamment des avions qui tiennent beaucoup de place !!!
Mais depuis presque deux décennies, cela ne m’intéresse plus !
Je me vois mal prendre un avion aussi beau soit-il et faire
« vrouuuuu » en le tenant à la main… Je ne me vois pas non plus
prendre un plumeau pour les épousseter… Quand je les regarde, je ne vois qu’an
amas de choses inutiles qui prennent beaucoup de place alors que j’en manque… Je
ne vois qu’un passé sans aucun avenir… D’ici peu, mes enfants s’en
débarrasseront, car cela ne les intéresse pas, même en tant que "souvenirs de leur Papa" ! Je pourrais les emmener
dans le local des récupérables de la déchetterie, afin que cela profite à des
mômes… Mais il me faudra combien de tours de voitures (parce que c’est très
fragile, ces trucs-là) !... Et puis, les gamins de maintenant, c’est la
console de jeu ou bien Tik Tok qui les branchent…
Toute réflexion faite, cela disparaitra maintenant, avant ma propre
disparition… Dans le feu !
Dernière vision-souvenir de ce qui dans deux heures n'existera plus :
Post-Scriptum. : Je garderai la locomotive Type 150, que j'ai faite en carton, bois et plastique, il y a 60 ans...
Chuis allé faire les courses, ce matin… pas vite, sans accélération,
décélération ni freinage intempestifs… Il y avait un con arrivé de loin qui m’a
rattrapé et qui me collait au cul et qui aurait voulu aller plus vite.
Visiblement il aurait voulu que j’accélère… Mais non, va te faire foutre Ducon !…
S’il savait que j’ai sauvé la vie de sa foutue bagnole genre SUV de mes deux !!!
………………..
Au retour, même route, dans l’autre sens…
Quand soudain un connard arrivait dans l’autre sens et devait rouler deux
fois plus vite que moi… Quand je l’ai vu me couper la route, je me suis dit
« Surtout ne pas freiner » et rester dans ma trajectoire… Cela s’est
passé très-très vite : 1er tête à queue, sa voiture à peine sur l’accotement a repris sa route à la même vitesse, signe que le connard
continuait d’appuyer sur l’accélérateur, (sur le tout-venant du bas-côté, ça ne dérape pas). Il a comme rebondi !!! Puis dans le rétro, j’ai vu
qu’il avait refait un autre tête à queue mais ce coup-ci, sa voiture était
immobilisée sur le même bas côté. A l’endroit où ma voiture était lors de son premier tête à queue… Il avait enfin relâché l'accélérateur ! Y'a des gens qui n'ont pas de réflexe et pas de neurone non plus !… Vingt mètres d’écart entre les deux sorties de route…
Et par miracle je n’ai pas été touché par ce connard… J’avoue que j’ai eu
le cœur qui battait très fort, rétrospectivement… Mais ce qui prouve que malgré
mon âge, j’ai réussi à me maîtriser ! Je n’en suis pas peu fier…
Ce n’était pas le moment de risquer ma voiture en cas d’arrivée d’un autre
connard dans un sens ou dans l’autre… Il va sans dire que je ne me suis pas
arrêté pour porter secours au roi des cons : Chacun sa merde !
Par contre s’il avait esquinté ma voiture… Je crois bien que je lui aurais
bombé la gueule avec la manivelle du cric !!!
En plus j’avais sauvé, une heure avant, à l’aller, la voiture de l’autre
connard qui me collait au cul parce que je l’empêchais de rouler à fond la
caisse…
Alors je me dis que je suis vraiment trop bon avec les têtes de nœuds !!!
J’avais raconté
les premiers pas sur la lune, vus à la télé, la nuit, dans la caserne à Nice… Le matin,
après une nuit d’insomnie, nous montions donc dans les GMC qui nous
conduisaient au port de Nice. Direction Bastia !
La Préparation Militaire Parachutiste se déroulait à Borgo.
Différentes
épreuves attendaient les prémilitaires que nous étions…
J’ai trop attendu
pour coucher mon récit par écrit et je ne me souviens plus du tout des noms des
officiers, sous-offs, camarades, ni même de tous les grades…
-100 mètres :
5 ou 6ème
-Cross 20
km : peloton de tête des trois premiers.
-Rapidité de
transport de blessé : 1er (moi 60 kg portant un gars de 100 kg). Lui me
portant : dernier… Tous les autres loin derrière moi… Certains ne
parvenaient pas à soulever leur binôme…
-Tir de précision au MAS 49 modifié 56 : médiocre.
-Lancer de grenade :
Toutes les cibles loupées. Dernier ex-aequo...
-Tir au FM (AAT52) :
1er
-Dé-brêlage
parachute : 1er
-1er du
stick à la portière.
-Faire tomber
l’adversaire : 1er
Le commandant de
réserve (ou capitaine, je ne me souviens plus) m’appréciait, ainsi que
l’adjudant chef (ancien de la guerre d’Algérie)… Le sergent et un cabot chef,
pareil !
Quand j’ai parlé
de mes motivations, j’ai été le seul à évoquer le service de la patrie…
Cela aussi a
renforcé ma cote… J'étais sincère à l'époque... Maintenant, ma patrie se réduit à ma famille et aux gens que j'aime... Les autres, les civils, m'ont tant déçu...
J’ai donc été très
bien noté… J’avais un bon dossier et je n’avais plus qu’à effectuer cette
carrière militaire d'officier parachutiste dont j’avais rêvé… Et ceci, malgré l’intense
vertige que j’éprouvais… Le courage c’est de vaincre sa peur !
Le commandant (ou
capitaine) nous le disait : « Celui qui dit qu’il n’a pas peur est
soit un menteur soit un fou ! Retenez bien cela : Nous avons tous peur ! »…
Les paras du 2ème
REP s’entraînaient parfois sur le même terrain que nous… Mes supérieurs m’ont
prêté au REP… Les légionnaires m’ont appris à plier leurs parachutes (ils ont
une façon différente de celle des bérets rouges)… J’ai pu apprécier leur
bonhomie et leur gentillesse (du moins de ceux avec lesquels j’étais) !
Un après-midi de
perme, on nous a lâchés en périphérie de Bastia, non sans nous recommander de
ne nous promener en ville que par groupes de trois ou quatre… Les Jeunes Corses
attaquent en meutes, nous disait-on…
En fait je ne me
suis baladé qu’avec un seul collègue : Henri de la Tour d’Auvergne,
Capitaine des Chevaux légers du Roy, à charge héréditaire… Mais bon depuis la
chute de la Monarchie, son hérédité avait du en prendre un sacré coup ! (En fait, plus tard je lui rendrai visite : son père possédait à Draguignan, une propriété digne de cet ancien titre !)
Nous étions sur la
promenade qui borde la mer. Devant nous, un légionnaire en tenue de sortie avec
képi blanc, marchait au pas, comme dans un défilé de la légion… Probablement la force de l'habitude...
Une traction avant
noire nous dépasse, freine dans un grand crissement de pneus près du trottoir à
la hauteur du légionnaire… Les fenêtres ouvertes, les 5 ou 6 Corses qui étaient
à bord se mettent à menacer le soldat de manière véhémente !
Le légionnaire se
retourne lentement et les fixe d’un regard mauvais…
C’est bizarre,
mais les poings menaçants disparurent, les vitres se refermèrent, les voix se
turent, pendant que la voiture démarrait en trombe…
Je fis signe avec
mon pouce au légionnaire en signe de félicitation…
Dans le vieux
Bastia, à certains endroits, il est vrai que des groupes de voyous nous
scrutaient… mais j’adoptais le style de regard que j’avais remarqué chez le
légionnaire… Je ne saurais jamais si cela a dissuadé qui que ce soit, mais mon
collègue et moi, n’avons pas subi d’avarie…
Avant les quatre
sauts de certification, nous avons passé une épreuve de course de 1500 m…
Avant de partir,
le sergent m’a dit « zalandeau, puisque tu es très bon en cross, essaye
d’aller moins vite mais de trainer dans ton sillage untel, untel et untel… ça
permettra de ne pas les disqualifier s’ils arrivent dans les temps… Je ne suis pas bon au 1000 ou 1500 m, j'acceptais quand même...
-A vos ordres, Sergent !
Ce qui fut promis
fut fait, jusqu'à un certain point… Dès le départ je hélais les trois untel, afin qu’ils me suivent… Mais
en adaptant ma vitesse à ceux-ci, tous les autres coureurs prenaient la poudre d’escampette !!!
Au bout d’un
moment, je voyais que je risquais d'être disqualifié, alors, je semais un, puis deux, puis les trois untel… Et j’entrepris de
rattraper les autres coureurs, je réussissais à en doubler deux, mais jamais je
n’ai eu le temps de rattraper le peloton…
Mon chrono, bien que passable, rentrait pile poil, dans la limite impartie. On ne m'en tint pas rigueur puisque mon piètre score était du au respect de l'ordre reçu… Mais les untel furent disqualifiés…
Suivirent les
épreuves de saut… Quatre en deux jours… C’est très dur !
Il me fallait vaincre mon
vertige, alors que j’avais les guiboles qui flageolaient, et donc, la peur de
sauter dans le vide…
Au sol, tout le
monde sans exception avait sa veste de saut complètement mouillée de sueur…
Ce n’était pas la
chaleur… C’était la peur ! A l’atterrissage, après des roulé-boulé
arrière, je fus cependant le plus rapide pour le dé-brêlage et le ramassage du
pépin sur les 4 sauts.
La deuxième
journée, il nous restait trois sauts à faire… C’était de plus en plus difficile
à supporter… La peur, s’accumule et surtout elle consomme beaucoup d’énergie
physique et surtout mentale pour la vaincre…
Certains ne purent
pas et refusèrent le saut, agrippés à la portière (Il fallut d’ailleurs plusieurs
personnes pour parvenir à les faire lâcher prise et les ramener en arrière… Ils
sont un danger pour la réussite collective d'une opération… Ils ont été
disqualifiés également…
Le stage prit fin…
Cérémonie de port du Béret rouge, remise des insignes de PMP…
Nous rentrâmes sur
une péniche de débarquement « l’Argens »… jusqu’à Toulon… Mal de mer…
Puis le train…
Puis un jour par
la poste : Le « Diplôme » ainsi qu’un feuillet à insérer dans
notre livret militaire…
Le premier
chantier que je fis ensuite avec mon père, pendant le reste de mes vacances : Je regardais en bas, du haut de la
cage d’escalier : Je n’avais plus le vertige !(Mais depuis il est revenu, bien sûr)…
J’ai refais des
sauts à Montpellier, les jeudis, pendant mes études supérieures, et ensuite dans mon second emploi civil, des sauts à la Ferté Allais… J’ai perdu un carton contenant les feuilles de saut lors
d’un déménagement mais également des objets plus intéressants pour des déménageurs malhonnêtes…
M'y étant inscrit également à Montpellier, je n'ai jamais pu passer ma PMS, les stages militaires obligatoires se déroulant l'été, au même moment que les stages obligatoires de l'école des mines... Officier ou Ingénieur... J'ai abandonné la carrière militaire... Sans doute ma première grande erreur...
Quelques années plus tard, je ferai mon ultime saut, mais en opex cette fois... Mais c'est une autre histoire...