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mardi 5 août 2025

Mémoires et radotages (649) – Rousseau : Jean-Jacques, Le douanier et Sandrine !

 


Écrit le 5 août 2025 (par zalandeau comme toujours)

J’ai bien aimé l’œuvre du douanier Rousseau…

Par contre je me souviens de mes cours au collège, et me rappelle que Jean-Jacques Rousseau ne me plaisait pas du tout « l’Homme nait bon » ! Mon cul ! Je n’aime pas ce type empli d’idéologies idiotes… Je lui préfère Voltaire, Montesquieu ou Descartes, des gens avec les pieds sur terre, réalistes, cartésiens !

Mais décidemment les Rousseau (à part le Douanier qui, bien que rêveur réalisant son rêve, n’a pas semé d’idéologie pourrie autour de lui), sont vraiment des idéologues… Je pense précisément à Sandrine Rousseau : Ecœurante elle aussi de bêtise et d’endoctrinement…

J’en conclu que Jean-Jacques était le premier « Woke »… Et que si on pouvait envoyer un tueur dans le passé, il devrait étrangler Jean-Jacques avec son cordon ombilical, ça nous ferait beaucoup de bien…

Je sais on va dire que je suis trop radical… Mais tous ces Wokes, sont-ils tolérants, modérés, compréhensifs ? Non ! Ils sont ultra-radicaux (et bêtes comme des cochons, quoique les cochons soient bien plus intelligents qu'eux) ! A la violence, pour empêcher qu’elle ne croisse et ne se propage, il faut opposer une violence contraire (violence régalienne)…

Nos gouvernants avaient compris cela, dans le temps ! Mais maintenant, ils ne sont plus des gouvernants, mais des fantoches, juste bon à sauver leurs places et leur caste !

Quand les Français éliront-ils un homme courageux, volontaire, réaliste, aimant la France et les Français, rétablissant l'ordre, la sécurité et les bonnes mœurs ?

On ne sait pas… On ne sait plus (José dans scènes de ménage) !

         

jeudi 15 décembre 2022

30 septembre 2007 - G.H.Q. - London Centre tactique et stratégique

London, September 30, 2007

(Entrée de Al Winston Chur-zandeau-chill)

- Good Morning Sir !

- Yes ! And so I do !

(Le vieux a encore l'air en rogne aujourd'hui !)

- Alors vous avez eu toute la nuit pour faire le point précis. Tell me what you know and quickly !

- Sir, comme vous le savez, nous avons encerclé toutes les poches de graisse et les avons coupées de leur commandement : L'APPETIT.

Nous avons éliminé 200 000 milligrammes de graisse. Nous sommes revenus à 79,8 Kg !

- Damned ! Vous m'aviez annoncé 1 000 000 de pertes chez l'ennemi hier soir ! What's appened ?

- Sir, l'attaque fut terriblement éprouvante. 11,5 km au lieu de 10. Une chaleur intense. During the night, le corps (d'armée) se désaltéra, très abondamment tant il était assoiffé. Et je dois d'avouer, à ma grande honte, qu'il mangeât 5 prunes.

- Of course ! Rien que nous ne connaissions déjà. Je vous ai répèté 1000 fois que les aliments ingérés profitent à l'ennemi, qui se renforce à nos dépends.

Today, it's Sunday ! Vos Cellules n'auront pas à fournir l'effort de la veille !

Votre mission est de maintenir un encerclement total des poches de résistance graisseuses et d'empêcher tout contact terrestre, corporel, nerveux, lymphatique, artériel, radio, ou même internet des poches graisseuses ennemies avec leur commandement en chef.

Seul, moi, je serai en contact avec blog.fr dont je connais le code !

De plus les cellules de votre corps (d'armée) ne devront ingérer aucun aliment extérieur. Vos unités devront se nourrir exclusivement avec les réserves de graisse abandonnées par l'ennemi pendant son repli.

Messieurs, il vous faudra tenir sur place !

- Sir ! Yes Sir !


Ce n'était qu'un rêve idiot, comme d'habitude...

       

mercredi 26 octobre 2022

Entrée au Paradis… Suite 6

 

Je m’élançais d’un bond et j’atterris en état d'apesanteur, dans les bras de mon Poupa… Il avait un corps comme moi et il était vêtu de blanc, comme moi d’ailleurs, (ce que je n’avais pas encore remarqué). J’étais surpris et en même temps rassuré…

          « Bonjour mon fils ! », me dit-il !

Finalement, le Paradis avait du bon ! Nous étions si contents de nous retrouver que nos larmes coulèrent un bon moment. Puis nous parlâmes de nos vies, de nos proches, vivants ou morts. Ah ! Que c’était bon de revivre un passé que je croyais disparu à tout jamais !… Nous allions ensuite, de ce pas, voir ma petite Maman...

C’est peut-être ça le Paradis… Mais j’ai oublié de demander à Saint Pierre, si d’ici, je pourrais voir mes enfants, ou bien si c’est interdit pour ne pas que nous voyions leurs souffrances…

Zut ! Me voilà inquiet maintenant… Les tourments reprennent, comme sur terre ! Finalement, le purgatoire est inclus dans le Paradis... ça, je ne le savais pas de mon vivant... Et je ne sais pas si sur terre ils savent ce qui les attend...

--------------------

Ouf ! Ce n'était qu'un rêve ! Je suis sur terre, vivant... Et j'ai mes fils que je peux voir, protéger, embrasser... En fait, cela aurait été cauchemardesque ce Paradis... Je ne suis pas pressé d'y retourner, si toutefois je le mérite... C'est peut-être meilleur en bas, après tout ???

 

©zalandeau, écrit le mardi 16 janvier 2008

          

lundi 24 octobre 2022

Entrée au Paradis… Suite 5

 

L’imposant Personnage à la barbe blanche était là, à quelques encablures. Il faisait des ronds de fumée, accoudé sur un nuage. Sa stature antique imposait d’emblée le respect, ce qui faisait de lui un portier vraiment hors du commun :

-        Bonjour Monsieur… Saint Pierre

-        Bienvenue jeune homme ! Appelle-moi Pierrot !

-        Bien… Mais vous devez vous tromper … Je ne suis pas un jeune homme, j’ai trois fois vingt ans, quand-même !

-        Ah, tu m’fais bien marrer, le jeunot !… Moi j’en ai cent fois vingt et toujours bon pied bon œil ! Alors ? Le vieux t’a laissé entrer ? T’as plus qu’à aller voir les autres !

-        Mais je connais personne, moi !

-        Mais si…que tu en connais du monde ! T’as pas parlé de ton Père tout à l’heure ?

-        Ben ? Comment savez-vous ?...

-        Hé ! On est au Paradis ici !… Je sais tout ! Et bien, tu vas le voir en premier ! Alors, content ?

-        Ah, ça oui ! Mais je reverrais tous ceux que j’ai aimé ?

-        Ca dépend ! S’ils ont fini de purger leur peine, oui ! Sinon, Non !

-        Je risque pas de rencontrer Hitler ?

-        D’après mon fichier… Attends un peu… Oui c’est ça ! Hors de question ! Il a pris perpette ! Il rôti en bas pour l’éternité… Ça lui fera les pieds !

Bon, tu verras, c’est une bonne ambiance ici ! Pas de traitre, pas de pourris, que des gens bien, ou des repentis… J’te laisse ! Je reste à l’accueil, on ne sait jamais, je pourrais avoirs d’autres clients… Quoique, ça ne court pas les nuages…

Bon ! Amuse-toi bien ! Bonne éternité !

-        Bonne journée Monsieur…Heu… Pierrot…

{Qu’est-ce que j’vais faire ? Comment retrouver mon Poupa ?}

Content et rassuré sur le fait que je rencontrerai pas ces enculés que j'ai subi de mon vivant, je m’avançais maintenant sans aucun effort dans un univers de brume légère à travers laquelle filtrait une lumière blanche qui irisait toute chose… Mais ? C’est mon Poupa, là-bas ? Mon Poupa préféré ?... 

A suivre…

©zalandeau, écrit le mardi 15 janvier 2008

       

dimanche 23 octobre 2022

Entrée au Paradis… Suite 4

 

Encouragé par les rassurantes paroles divines, je répondis :

-        Ce n’est pas facile mon Dieu… Figurez vous que souvent, deux voix dans mon cerveaux me répondaient et me donnaient des réponses diamétralement opposées… Un peu, comme si une voix était celle du bien et l’autre celle du mal…

-        C’est entièrement cela…En fait, tout dans la création est double… absolument tout…

Je vais te citer quelques exemples : L’univers en expansion est composé de matière, celui en régression est de l’antimatière. Il y a l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’attraction et la répulsion, les nombres négatifs et les nombres positifs, le blanc, ensemble de toutes les couleurs et le noir, absence de couleur, le jour et la nuit, l’amour et la haine, la vie dans l’univers et la vie dans l’au-delà ! Il y a enfin, le bien et le mal ! C’est de par ce principe qu’existe toute chose. A chaque fois tu as été confronté entre le créateur et celui qu’on appelle l’antéchrist, je veux dire l’ange de l’enfer, avec lequel je joue une partie serrée, crois-moi !…

-        Alors à chaque fois c’était la tentation du mal qui venait me donner des mauvais conseils ?

-        Oui, et dans l’ensemble tu t’en es bien sorti. C’est pourquoi je vais t’admettre dans le paradis.

-        Non ? C’est vrai, ça ? C’est pas des blagues ?

-        Oserais-tu mettre ma parole en doute ? Agnostique !

-        Mais est-ce que mon Papa y est au Paradis ?

-        Bien entendu et depuis longtemps ! Tu auras simplement comme peine à réciter un Pater et deux Avé en pénitence pour tes colères et tes gros mots. Tu vas tout droit, le portier c’est le type qui fume un gros cigare ! Il s’appelle Saint Pierre ! Ne t’inquiètes pas, ici la fumée ne te dérangera pas…

-        Alors un pâté et deux navets, bien… Merci beaucoup monsieur…heu… mon Dieu ! Bon… ben j’y va, alors…

 

A suivre…

©zalandeau, écrit le mardi 16 janvier 2008

        

vendredi 21 octobre 2022

Entrée au Paradis… Suite 3

 

La parole de Dieu avait touché les souvenirs les plus douloureux, comme une aiguille enfoncée dans la conscience… Je me mis à genoux et j’implorais :

-        Non ! Non ! Non !!! Pitié !... Je ne veux pas le savoir !...

-        Et pourquoi donc ?...

-        Je ne l’ai pas fait par plaisir, mon Dieu !…J’en ai été  traumatisé et j’ai eu du mal à m’en remettre… Je n’en ai pas parlé pendant vingt neuf ans…

-        Et maintenant ? Es-tu en paix avec ta conscience ?

-        Le seul moyen que j’ai eu de me justifier, c’est que nous ayons sauvé beaucoup d'otages de la torture et d’une mort atroce… Quand je mets ces choses dans les plateaux de la balance, je sais qu’on a bien fait… Je sais aussi que si on était venu offrir un bouquet de fleurs à ces barbares, ils nous auraient assassinés quand même en plus de leurs otages. Alors ???

-        Hum ?... Tu as bien répondu !... C’était un moindre mal, en quelque sorte… Car je sais que les êtres imparfaits que j’ai créés, ont plus souvent le choix entre deux maux, qu’entre le mal et le bien. Et je comprends que le choix est beaucoup plus difficile. C’est ce qui fait votre dignité : Choisir entre plus de mal ou moins de mal !…

-        Et d’après vous mon Dieu, est-ce que j’ai été digne ?

-        Qu’est-ce que tu en penses, toi ?

-        Ben… C’est difficile de se juger soi-même… Le cerveau omet facilement de se souvenir des mauvaises choses…. Cependant, il me semble que j’ai essayé à chaque fois de faire le choix le plus en respect avec ma conscience…Mais je ne suis pas certain…

-        Je t’ai observé, toutes ces années. Je te rassure sur ce point ! Effectivement  tu as commis quelques petites erreurs, mais vraiment à ton insu. Et j’ai observé qu’à chaque problème, tu consultais ta conscience, avant de décider.

A suivre…

©zalandeau, écrit le mardi 15 janvier 2008

        

jeudi 20 octobre 2022

Entrée au Paradis… Suite 2

 

La voix céleste de Dieu reprit :

-        C’est bien ce que je disais tu es fier et de plus, tu es orgueilleux ! Et en vérité je te le dis, c’est ton plus gros défaut !

-        Non, pas orgueil… Fierté, je veux bien !

-        C’est le verre à moitié vide ou à moitié plein ! Voyons !... Ne joue pas sur les mots avec moi ! D’ailleurs je te trouve très arrogant dans tes réponses…Tu vois bien que tu es orgueilleux !

Bon, je vais te citer des exemples : Le type que tu as assommé dans le train, c’était par charité chrétienne, peut-être ?

-        Ben… Il fumait et c’était interdit… Et je lui ai demandé quand même trois fois gentiment d’arrêter… Et il a continué…Et puis d’ailleurs il était bien plus grand et plus costaud que moi… Et puis ils étaient deux, de toute façon !

-        Pffff ! Il n’y a aucun argument pour te donner une excuse, tout au plus t’es-tu donné un alibi pour lui rentrer dans le chou !

-        Ben, vous savez bien que je ne l’ai pas fait par plaisir ! Je ne supporte plus la fumée depuis que j’ai arrêté de fumer. Je ne vais pas vous faire l’injure de vous parler de l’excitation des neurotransmetteurs, des anciens drogués et fumeurs, etc… Vous vous y connaissez bien plus que moi dans ce domaine…

-        Oui, là j’ai fait une boulette… Tu sais, quand on crée l’univers en sept jours, on fait fatalement des erreurs… Bon… Tu marques un point ! Je prends sur moi, puisqu’il s’agit d’un vice caché et que je suis le constructeur… Mais quand-même, tu aurais pu prendre un peu sur toi… Non ?... Enfin…

« Tu ne fera pas de mal à ton prochain » ? Ça te dit quelque chose ?

-        Oui, hélas !

-        Combien ?... Dis-moi combien ?... Veux-tu que je te le dise ? 

A suivre…

©zalandeau, écrit le mardi 15 janvier 2008

        

lundi 17 octobre 2022

Entrée au Paradis… Suite 1

 

-        Bon je sais bien vous allez me dire que c’est mal, mais le coup de tendre l’autre joue, je n’ai jamais pu l’encaisser, alors… Et ben... je n’ai pas pratiqué !

-        Alors comme cela, tu n’as pas suivi les enseignements de mon fils ? Allez ! Ne dissimule pas, je sais tout…

-        Ben… Je dois avouer que je n’ai suivi qu’un seul enseignement de votre fils, c’est le coup où il fout sur la gueule aux marchands du temple ! Ça c’était chouette et je l’ai souvent appliqué !

-        Ah ! Parlons-en ! C’est la seule connerie qu’a fait Jésus et je l’ai d’ailleurs vertement tancé à ce sujet. Mais enfin je lui ai pardonné il avait des circonstances atténuantes… Donc si je comprends bien, tu n’as suivi de mon fils que les mauvais exemples !

-        Ah, non ! On m’a toujours dit que Jésus avait ce jour là piqué une sainte colère. Alors j’ai fait pareil toute ma vie.

-        Ah… Les curés, qu’est-ce qu’ils m’ont porté tort ! Cette manie qu’ils ont d’enjoliver les choses ! Parlons-en, de tes saintes colères ! Tu es fier de toi  ?

-        Pas spécialement, mais j’ai jamais commencé le premier. Parole d’homme.

-        Et il est content !!! Bon, je t’accorde que tu n’as pratiquement jamais fait le mal le premier, ni fait le mal par plaisir de faire le mal. Mais ça ne veut pas dire que tu devais rendre coup pour coup !

-        Ben… Je ne sais pas ! mais si je m’étais laissé faire, je crois que j’aurais eu honte de moi ! Or, Jésus n’a-t-il pas dit un truc du genre « aime les autres comme toi-même » ? Donc il fallait bien que je m’aime et donc il fallait que je n’aie pas honte de moi… CQFD !

-        Tu es content de toi ? Bouffon ! Tu as vraiment appliqué seulement ce dont tu avais envie, parmi les préceptes que mon fils t’a laissé.

-        J’ai toujours eu la tête droite. Je ne me suis jamais agenouillé devant personne, sauf devant vous !

A suivre…

©zalandeau, écrit le mardi 15 janvier 2008

        

dimanche 16 octobre 2022

Entrée au Paradis

 

Je suis dans un grand couloir blanc de nuage...

Je me déplace sans avoir à marcher….

Mon corps ne pèse plus sur mes jambes ! Comme cela est étrange !… Qu’est-il arrivé ?

Je roulais au volant de la voiture de service… Et puis, ça y est je me souviens, cette grande douleur qui m’a paralysé le coté gauche… Et puis un grand choc !…

Quel endroit étrange, sans paroi, d’une lumière blanche et ce son si doux ?…

-        Alors te voila enfin ? Tu t’es perdu en route ?

-        Qui me parle ?

-        Je suis ton créateur !

-        Dieu ? Vous existez donc bien ?

-        Tu es plus nounouille que je ne le pensais…

-        Mais, alors ?… Je suis mort ?

-        Ben oui, pardieu ! (Oh ! J’ai juré ! Zut, moi j’ai le droit de le dire, après tout !). Bon, ici c’est le paradis ! As-tu le droit d’y entrer ?

-        C’est vous qui me posez la question ? Je pensais que c’était plutôt l’inverse ?

-        Bon, je reformule : Penses-tu que tu aies mérité le Paradis ? N’as-tu donc rien à te reprocher ? Tu sais, je lis dans ta conscience ! Inutile de me mentir !…

-        Je ne me permettrais pas Monsieur… heu… mon Dieu !… Mais je ne vois pas comme ça, tout de go, à brûle-pourpoint…

-        Tu sais bien qu’aimer ton Dieu sur la terre d’où tu viens, cela se traduisait par aimer tes prochains ? Car en vérité je suis en toute chose de l’univers. Les as-tu aimés ? Leur as-tu fais du mal ?

-        J’ai aimé…Mais j’ai beaucoup haï certaines saloperies de pourriture de...

-        Stop ! Continues comme cela et c’est l’enfer tout de suite ! Pourquoi as-tu haï ton prochain ?

A suivre…

©zalandeau, écrit le mardi 15 janvier 2008

        

jeudi 25 août 2022

Mémoires et radotages (434) – Onze années de vie parallèle terminées

 

Écrit le 25 août 2022

Les rêves… Je n’ai pas fini d’en parler, nonobstant le fait que j’oublie la plus grande partie d’entre eux, à peine éveillé…

Mais je dois dire une chose que j’ai toujours gardée pour moi, depuis 2008, ma dernière année de travail…

Depuis, je rêvais toutes les nuits que je travaillais encore dans la dernière boite qui m’avait employé… peut importe le sujet des rêves, plus débiles les uns que les autres… Mais dans mes rêves je continuais de travailler au lieu d’être en invalidité, puis en retraite anticipée… J’ai alors dépassé la date de la retraite pleine et j’ai accumulé des années de travail en plus, me permettant d’avoir une retraite assez confortable…

D'une certaine façon, je menais une double vie : Le jour j’étais inactif avec une petite pension et la nuit j’avais toujours un salaire correct et même plus parce que dans les rêves, on est récompensés pour nos résultats ! Et de plus, j’accumulais pleins de points supplémentaires dans mes régimes complémentaires !

Au bout de plus d’une décennie, je me suis dit (toujours dans mes rêves), que finalement j’exagérais et que je piquais un emploi à un jeune en travaillant encore à presque 70 ans…

Un autre évènement m’a marqué aussi fin 2019… J’ai du aller à Paris pour mes problèmes de santé… J’ai donc pris la route pour Paris, pour de vrai, alors que je n’avais pas fait le trajet depuis 2008, en dépit du fait que toutes les nuits, ce trajet, je le faisais dans mon autre vie !

C’est ainsi, que ce petit matin de fin 2019, sur cette route réelle, dans la nuit, le brouillard, le froid, le crachin, j’ai vraiment eu le trouillomètre à zéro ! J’ai alors pris conscience que ma seconde vie n’était pas vraie… tout simplement parce que le trajet n’était pas aussi idéal que dans mes rêves…

J’étais enfin retombé sur mes pieds, dans la sordide réalité… Mais pas de bonne paye, pas de retraite majorée de 20%, je pouvais comme dans la fable dire « adieu veau, vache, cochon, couvée »…

Depuis, je ne rêve plus de travailler encore chez mon dernier employeur, et je ne rêve plus de ma fierté des actes que je commets en tant que tel…

Certes, je fais maintenant, souvent des rêves idiots que j’oublie à peine réveillé, qui ont trait au BTP, à des bâtiments en ruines, à des labyrinthes, à des combats dans les ruines, mais plus jamais dans le cadre de mon dernier emploi, plus jamais avec un objectif de retraite améliorée…

Je me dis que c’est peut-être ces rêves à répétition qui avaient fait cesser ma façon de m’endormir, d’avant, celle que j’ai pratiquée pendant 44 ans… Mais c’est une autre histoire…

       

mercredi 25 mai 2022

Mémoires et radotages (423) – Sous le ciel de Paris

 

Je me rase devant la glace de l’armoire à pharmacie. Il fait beau dehors… Je fredonne l’air de « sous le ciel de Paris », seulement l’air, pas les mots… Les mots, je les entends à l’intérieur de moi, chantés par Edith Piaf. Moi, j’accompagne seulement avec la musique. Dans cette chanson d’amour, si gaie et à la fois si nostalgique, je revois ma petite maman. J’étais si petit, si petit… Ma chère petite maman, qui me manque tellement. Une maman qui m’aimait, qui était si prévenante avec ses enfants, si…tout !… Et qui n’est plus là, alors que j’aimerais tant lui parler, lui poser ces mille questions qui sont restées sans réponses et que je n’ai pas pris le temps de lui poser. Papa disait d’elle qu’elle était une sainte et c’est bien vrai je crois, tandis que je faisais ma vie si loin d’eux. On s’aperçoit que l’on aime quand les gens ne sont plus là, mais ils reviennent dans notre mémoire à travers une simple chanson qui m’enveloppe et me porte vers un ailleurs… Je sors de la salle de bain. Je croise ma femme. Elle me lance « C’est ton voyage qui te rend si gai ? Oui bien tu as pécho ? »… Je m’entends lui répondre : « C’est n’importe quoi ! ».

Je suis interloqué ! Je vais préparer mon café au lait, tandis que la chanson d’Edith reprend et accompagne l’air que je me remets à fredonner…

Je recroise ma femme tandis que je me dirige vers le micro-onde… Elle me jette « Je te laisse avec ta gaité », d’un air méchant, le rictus mauvais et part se recoucher en claquant la porte derrière elle…

Edith Piaf a disparu ! C’est le silence… Je suis complètement décontenancé… Je ne sais plus quoi faire… J’ai une idée : Je vais aller écrire ça, tant que je m’en souviens encore… Ecrire ce qui n’est pas un bon souvenir, un beau rêve, mais qui est finalement un mauvais souvenir, puisqu'il se termine en mini cauchemar

Il fait soleil ! Mais il fait triste, oui, d’une tristesse mortifère, sans avenir, sans échappatoire…

C'est le 25 mai 2022 en début de matinée…

 Sous le ciel de Paris
S'envole une chanson
Hum hum
Elle est née d'aujourd'hui
Dans le cœur d'un garçon
Sous le ciel de Paris
Marchent des amoureux
Hum hum
Leur bonheur se construit
Sur un air fait pour eux

Sous le pont de Bercy
Un philosophe assis
Deux musiciens, quelques badauds
Puis les gens par milliers
Sous le ciel de Paris
Jusqu'au soir vont chanter
Hum hum
L'hymne d'un peuple épris
De sa vieille cité

 Près de Notre Dame
Parfois couve un drame
Oui mais à Paname
Tout peut s'arranger
Quelques rayons
Du ciel d'été
L'accordéon
D'un marinier
L'espoir fleurit
Au ciel de Paris

 Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Hum hum
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux
Sous le ciel de Paris
Les oiseaux du Bon Dieu
Hum hum
Viennent du monde entier
Pour bavarder entre eux

 Et le ciel de Paris
A son secret pour lui
Depuis vingt siècles il est épris
De notre Île Saint Louis

 Quand elle lui sourit
Il met son habit bleu
Hum hum
Quand il pleut sur Paris
C'est qu'il est malheureux
Quand il est trop jaloux
De ses millions d'amants
Il fait gronder sur nous
Son tonnerre éclatant
Mais le ciel de Paris
N'est pas longtemps cruel
Pour se faire pardonner
Il offre un arc-en-ciel

 



1951

 Paroliers : Hubert Giraud / Jean Dréjac

Compositeur : Hubert Giraud

       

samedi 7 mai 2022

Mémoires et radotages (418) – Le rêve éveillé

 

Écrit le 05 mai 2022

Il y a des fois, où on rêve tout éveillé… c’est plus propice aux retraités, qui ont le temps de rêvasser… Il suffit d’un élément déclencheur pour aller dans ce monde parallèle pendant quelques instants…

Je regardais cet après-midi, le film « Lion » qui raconte l’histoire émouvante d’un petit Indien de cinq ans (de l’Inde, pas du far west), qui avait été séparé de sa mère, ne la retrouvait pas, puis, qui a été mis en adoption chez des Australiens… J’y allais de plus en plus de ma petite larme… à vrai dire, à flot ininterrompu…

Et là, un déclic qui m’a fait passer dans le rêve éveillé : ça m’a fait penser à mon Papa, orphelin très jeune, puis ramené en France, il pleurait, éprouvait exactement les sentiments de ce petit Indien… J’ai repensé à son histoire chez des familles d’accueil pas toujours sympa, un curé et un maître d’école qui, profitant de son manque de protection familiale, le frappaient et lui faisaient faire des corvées… Je pensais au désarroi de mon Papa, je pensais ensuite à ce très bon père qu’il avait été pour nous, ses trois enfants ! Il ne voulait pas que ses enfants vivent ce qu’il avait vécu. Il n’a pas été comme certains qui se vengent sur leurs enfants de ce qu’ils ont vécu eux-mêmes… Non ! Il a été si juste, si aimant, si exemplaire…

Et puis le rêve éveillé se prolongeant, j’ai pensé à nos trois enfants… Et si on avait eu un accident mortel, nous, les parents ! Que seraient devenus nos petits garçonnets ? Qui s’en seraient occupés… J’ai fait le tour mentalement… Leurs parrains ? Très peu probables ! Leurs tantes ? Pas sûr, et certainement avec si peu de motivation qu’ils auraient été malheureux… Mes parents, certainement, l’auraient-ils fait avec bon cœur parce que c’était leurs petits enfants, mais pendant un temps insuffisant pour qu’ils sortent du cocon… Je sais qu’ils auraient eu de la peine, nos petits et auraient eu un traumatisme, comme mon père…

Et puis j’ai repris conscience : Nous ne sommes pas morts, nous avons réussi à nous occuper d’eux, à les aimer… Et j’ai réalisé que finalement, quand chaque jour je me disais que j’avais eu tort de les mettre au monde dans cet enfer sans avoir pu les pistonner, les privilégier, les caser dans la société… et bien j’avais eu tort de penser cela, étant donné tout ce qu’on a fait pour eux, tout le boulot super crevant pour faire bouillir la marmite, tout le bonheur qu’ils ont eu (et nous aussi), cela valait bien la peine de nous être donné cette peine, même si nous n’avons pas pu les faire monter dans l’ascenseur social… Et donc pour la première fois, j’ai éprouvé de la joie et de la satisfaction : nous leur avons évité le scénario du petit Indien et c’est largement bien !

Et c’est à ce moment que je reprenais pied dans le film : Le gamin devenu homme retrouve sa mère en Inde 25 ans après ! Youpi !... Il parait que ce film est une histoire vraie !

Il y a chaque seconde dans le monde des millions d’enfants abandonnés, malheureux traumatisés, pas aimés… Heureusement qu’on y pense pas en permanence… On ne pourrait plus vivre…

     

 

jeudi 6 janvier 2022

Mémoires et radotages (394) – Il y avait longtemps

 

Écrit le 5 janvier 2022

Il y a plusieurs années que je ne transcris plus mes rêves (je parle des rêves endormis, pas des rêves éveillés), parce que quelques secondes après le réveil, je ne m’en souviens déjà plus. Rançon mineure de la vieillerie… Parce qu’en général mes rêves, depuis quelques temps, sont des situations absurdes, inextricables, genre labyrinthes dont on ne parvient pas à s’extirper et que j’oublie dès mon réveil.

Hier, à la fin de la nuit, j’ai fait un rêve. Je me réveille et, quelle surprise, je m’en souviens.

Alors, je l’écris…

J’habitais, dans ce rêve, au rez de chaussée surélevé d’un immeuble semi-résidentiel. Je vais à la fenêtre et je vois un petit garçon de deux ans environ, qui ne ressemblait pas à mon fils Nono à cet âge là, mais qui était de ma famille puisqu’apparemment on se connaissait. Je lui dis bonjour, il me sourit, je lui fais signe de faire le tour de l’immeuble pour venir me voir… Il s’élance, je m’élance aussi dans le couloir, laissant ma porte d’entrée grande ouverte, pour aller ouvrir la porte extérieure du hall de l’immeuble… Je sors. Quand j’aperçois le petit, à chaque fois que je lui tends les bras pour qu’il vienne me faire un bisou, il se sauve, puis revient, puis recommence son manège, en rigolant… C’est bien un farceur comme l’était mon petit Nono…

Puis il rejoint la personne qui l’accompagnait… Je remonte chez moi…

Quelle ne fut pas ma surprise en entrant dans l’appart grand ouvert : Je tombe sur mon Toto, qui a environ sept ou huit ans et qui me fait plein de bisous… Là, c’était bien mon Toto, avec sa tête de Toto…

Pouf ! Je me réveille ! C’est con, j’aurais bien voulu connaitre la suite, malgré cet écart d’âge différent de la réalité entre le Nono qui n’était pas le même Nono et le Toto qui était  bien lui-même…

C’est con, un rêve… Mais c’était un doux rêve…

     

dimanche 22 août 2021

Mémoires et radotages (364) – Dimanche d’été morose – France qu’es-tu devenue ?

 

Écrit le dimanche 22 août 2021

C’est dimanche à nouveau ! Et dire qu’il y a une semaine pile j’étais chez mon grand Kikson ! 24 heures chez mon grand fils, à 300 kilomètres, avec mes deux autres fils qui m’avaient accompagné… Il avait fait beau par là-bas ! Ce n’est pas comme chez moi, où règne aujourd’hui un temps gris et morose ! Ce fut comme un vrai rêve, la semaine dernière… Bien qu’une fois revenu, j’ai laissé aller mon chagrin, pour avoir vu la précarité dans laquelle mon aîné est, alors qu’il fait bravement mine de n’en rien laisser paraître… J’espère que sa compagne ne va pas le quitter… Tant de femmes sont tellement intéressées de nos jours…

Il a terminé son stage de formation de 6 mois et a décroché la première partie de son diplôme. J’espère qu’il va obtenir la deuxième partie à la cession de rattrapage en septembre… Sa première partie ne lui sert vraiment à rien, non pas qu’elle soit insuffisante, mais parce que les employeurs n’ont pas changé de mentalité… Soi-disant, ce métier sur le développement des sites Web est un métier d’avenir, un métier tout nouveau !!! Soi-disant ! En fait les recruteurs sont les mêmes abrutis que pour toutes les autres carrières : Ils exigent 5 ans d’ancienneté… cinq ans d’ancienneté pour des nouveaux formés ! Cinq ans pour des débutants ! Cinq ans pour un métier tout nouveau ! Comment ne pas comprendre que les jeunes aillent à l’étranger, là où on laisse une chance aux débutants de faire leurs preuves, là où les entreprises prennent sous leur aile les nouveaux embauchés… Comme nous le faisions autrefois, dans notre pays qui depuis, s'est complètement sclérosé !

Pauvre Kikson, qui travaille en CDD dans un drive-in… pour survivre : « c’est alimentaire », dit-il avec un air joyeux qui ne me trompe pas… Heureusement il est vacciné ; son Pass était une condition intangible pour son embauche !

Ah putain, si j’étais riche ! J’emploierais mes trois gamins pour leur vie entière… Je créerais une boîte de construction de maisons pour leur donner un emploi, pour payer leurs cotisations, et leur cumuler une bonne retraite… Je spéculerais sur le foncier… Je missionnerais le meilleur cabinet de recrutement pour les placer dans les emplois de leurs rêves, si c’est leur souhait…

Que de fois j’ai rêvé de gagner 6 ou 7 millions au loto ! Pour accomplir ce projet de donner une situation à mes gosses ! Mais je garde ma lucidité : Je n’ai jamais gagné à rien, même quand une foutue voyante ou un marabout me le prédisait… Et je sais qu’avec 1 seule chance sur 13.983.816, il est inutile que je gaspille mon argent, contrairement à mon père qui joua au loto pendant toutes ses années de retraite, dans le même but que moi : aider ses enfants ! Il est décédé, sans réaliser son vœu, bien évidemment !

Que puis-je faire pour aider mes gamins ? Dans le temps, j’ai su : Je bossais comme un âne pour arriver à faire bouillir la marmite, payer les traites et habiller mes petits…

Mais maintenant, que faire, à part d’être là avec ma demeure comme seul repli possible pour mes enfants, au cas où… Ils auraient au moins ainsi, gîte et couvert ! Alors que si je disparais, leur mère ne pourra pas réaliser ce « tour de force »…

Nous sommes dans un monde que 50 ans de présidents de la république fantoches, vendus aux instances libérales, mondialistes, bruxelloises, nous ont transformé en monde sans avenir, sans ascenseur social, sans solidarité nationale réelle, sans plus aucune cohésion… Une société émiettée, fracturée, envahie, et bientôt dominée par la pauvreté et par la barbarie !

Le travail est devenu un privilège, alors que nous sommes envahis par ceux qui ne veulent que profiter de nous et nous asservir un peu plus chaque jour, avec la complicité de ces gouvernants menteurs et hypocrites qui se font élire par une règle électorale biaisée et détournée de son but…

Mes pauvres enfants, pourrons-nous faire la révolution ensemble, avant qu’il ne soit trop tard ?

   

mardi 15 décembre 2020

Mémoires et radotages (321) – Mon cher Kikson

Écrit le 13 décembre 2010

Mon cher Kikson,

J’espère que tout se passe bien… C’est vrai, nous sommes si éloignés, que souvent je m’inquiète pour toi. Je suis très fier de toi, de ton opiniâtreté et des efforts que tu fais pour réussir dans cette nouvelle formation.

J’espère que nous pourrons nous revoir dans pas trop longtemps, quand ce covid de malheur cessera de détruire des familles par ce cloisonnement de survie détestable qui m’empêche de te faire des bisous.

Je vous aime tous les trois autant. Maintenant, je ne me souviens plus de mes rêves actuels, mais je me souviens du dernier énorme cauchemar que j’ai eu il y a plusieurs années (environ en 2012)… En tous cas avant le début des attentats de Toulouse. Ce cauchemar n’était donc pas lié à l’actualité, mais il m'a profondément marqué, comme tu vas le voir…

Mes trois enfants, (qui étaient bien vous trois), vous étiez prisonniers d’une bande de barbus armés qui vous retenaient en otages. Cela se passait dans la rue XXXXXX, au niveau de la placette. J’étais à 50 mètres plus bas, non armé et ta petit’maman derrière moi. Je me proposais en échange de mes enfants. Leur chef ne voulait pas… Il me proposait de désigner moi-même, un de mes enfants qu’il abattrait, libérant ensuite les autres, sinon il vous tuait tous les trois… Que devais-je faire malgré mes vaines supplications ? Donner l’un de mes fils, qu’ils exécuteraient ? Au risque qu’ils les abattent tous, quand même ? Ne rien dire et voir tuer mes trois enfants ? Le délai raccourcissait et je ne pouvais pas me décider, je ne pouvais sacrifier aucun de mes fils. Le compte à rebours touchait à sa fin...

Au moment ultime, je me suis réveillé en sursaut ! Je crois que j’ai du crier et réveiller ta maman… J’étais glacé, tout en étant en nage, mon cœur battait à tout rompre et je tremblais de tous mes membres, claquant même des dents… J’ai mis longtemps à me rétablir de ce rêve, parce qu’à chaque fois que j’y repensais le même effroi me reprenait… Je n’ai même pas osé le coucher sur le papier, tant j’avais peur que ce moment de malheur ne fut prémonitoire…

D’un autre coté, j’étais et je suis toujours, depuis ce cauchemar, si content et si soulagé que vous soyez là, tous les trois…

Ce cauchemar signifiait une chose : Je ne pouvais plus vous protéger comme quand vous étiez petit…

Je ne prie jamais pour moi, mais je prie de temps en temps pour les membres de ma petite famille…

On dit qu’on n’adore que Dieu ??? Moi, ce sont mes trois enfants que j’adore, passionnément et peut-être même à la folie… Pour moi, ce qui est sacré, c’est vous trois…

Vous êtes, chacun  d’entre vous des mecs d’une valeur humaine formidable (ne prends pas la grosse tête quand même). Et si je le pouvais, je vous ferais une vie de rêve…

Je rêve éveillé très souvent, que j’ai plein de millions (gagné où, au loto ? je ne joue pas)… Je crée une entreprise et je vous embauche tous les trois et l’entreprise vous paye ainsi que vos cotisations de façon que vous ayez une retraite convenable… On achète un terrain par exemple et on construit une maison, on la vend, puis on recommence… Les jours d’intempéries, on reste à la maison, on n’est pas aux pièces ! Tant pis pour le rendement, on s’en fout ! Comme ça on serait souvent ensemble… Bien évidemment vous auriez une maison à vous… Enfin bref, c’est con un rêve…

J’espère que vous resterez toujours unis tous les trois et que vous vous soutiendrez plus tard, quand nous ne serons plus là ta mère et moi…

Rajouté en 2020 : Bon bref, je ne suis pas très drôle dans cette lettre… Je crois que c’est la dépression du confinement qui rend mes propos moroses.

Je pense beaucoup à toi et je te fais de gros bisous mon fiston

Papa