Nos hommes politiques de droite ou de gauche ne connaissent
qu'une recette pour combler le déficit de la dette : Réduire les dépenses et
lever des impôts.
Lorsque l'on calcule les effets de semblables mesures, on
s'aperçoit que réduire notre déficit annuel qui est actuellement de 150
milliards d'euros, impliquera une baisse de notre PIB de 300 milliards d'euros.
Soit une baisse de 15%... Et ce quel que soit la proportion entre économies et
recettes d'impôts...
Cela impliquerait un effet boule de neige parce que les
réductions ne seraient pas équitablement partagées et que beaucoup de citoyens
passeraient de la pauvreté à la misère entrainant des effets secondaires (comme
des répliques de séismes)...
En fait, c'est en empêchant l'argent de partir que l'on
pourrait redresser nos comptes.
- En taxant l'importation depuis les pays low-cost. (Il est évident que le choix des produits à taxer doit se faire en fonction de ce que nous voulons relocaliser ou bien protéger. Il n'est pas question de tout taxer aveuglément).
- En faisant la chasse à l'évasion fiscale et en durcissant
les peines afin qu'elles soient dissuasives.
En effet, la mondialisation permet aux plus riches de
transmuter la masse salariale Française en bénéfice colossaux, qu'ils sont
tentés de thésauriser et de cacher au fisc, tandis que des colonnes de chômeurs
se créent. Les taxes douanières relocaliseraient cette masse monétaire en
créant des emplois, qui par voie de conséquence allègeraient nos charges
sociales parce que supportées par davantage de travailleurs. Il est bien
entendu qu'il faut cibler les produits que l'on veut taxer (pas tous à la
fois), en menant parallèlement une négociation avec les pays concernés et une
mettant en place une incitation hexagonale de relocalisation de production...
Notre monnaie est trop forte, alors qu'en Allemagne elle est
trop faible. Mais eux et nous, avons la même monnaie. L’Europe qui devait nous
protéger est devenue un marché captif de l'Allemagne, une colonie de
l'Allemagne, une chasse gardée de l'Allemagne. L'évolution des coûts n'a pas
été amortie par notre intégration à la communauté européenne parce qu'aucune
harmonisation n'a été faite sur aucun plan (social, défense,
politique...). La seule intégration a été monétaire. Le résultat est que pour
dévaluer notre monnaie, il faut que nous sortions de l'euro, il faut que nous
recréions notre monnaie.
Pour mettre des taxes douanières et reprendre notre monnaie,
il faut bien entendu déchirer un certain nombre de traités que nos élites ont
signés sans demander notre accord (notamment la traité de Schengen). Nous devrons également au préalable, déclarer le traité de Lisbonne illégal, car il contrevient au résultat du référendum du 29 mai 2005 concernant le refus du traité de Rome de 2004, afin d'abroger cette constitution européenne qui nous prive de notre souveraineté. Nous
rétablirions le contrôle des changes.
Il faut changer la loi sur la résidence des personnes
physiques et morales imposables. Si le revenu ou le bénéfice est réalisé en
France, il doit être imposé en France.
Par contre, les revenus des étrangers et gagnés hors de
France doivent être attirés sur notre sol par des taxations très faibles.
L'impôt sur la fortune doit être démantelé et ne servir à
taxer que les contribuables dissimulateurs dont on n'a pas réussi à cerner les
revenus...
La
création de telles "écluses" autour de la France, loin d'être une
catastrophe comme l'annoncent nos imbéciles heureux de la politique,
serait attractive et ferait repartir le PIB tout en diminuant la dette.
30
milliards de diminution des importations des pays low-cost créeraient
90 milliards de PIB supplémentaires, mais créerait une baisse du
pouvoir d'achat des ménages.
Mais par contre, créant des emplois, cela permettrait d'amoindrir le
chômage ainsi que la charge du fardeau social sur chaque salarié, c'est à
dire sur la main d’œuvre, ce qui contribuerait à baisser nos coûts de
production dans un premier temps de 30 milliards, ce qui contrebalancerait partiellement l'augmentation des prix engendrée
par les taxes douanières... Les prix de nos produits baissant, nous vendrons plus facilement à l'exportation (vers les pays non low-cost), ce qui contribuera à l'emploi, au PIB et au pouvoir d'achat
Ainsi les sacrifices des Français ne seraient pas vains.
Écrit le 14 novembre 2013
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