dimanche 17 novembre 2013

Ils jouent notre vie sur un coup de dé



A trop jouer avec la vie, on en a oublié la vie des autres. On a joué avec leur mort, dans l’égoïsme de notre vie. On sacrifie les êtres que l’on ne connaît pas, pour conforter notre existence. Parfois même, blasé de tout, on défie la mort pour le plaisir de la peur. Parfois on gagne… On gagne la désespérance de ceux qui nous aiment…

Jouer de sa propre vie n’est pas un jeu, quand la désespérance en est le prix… Par contre, jouer avec la mort des autres, c’est aussi jouer avec le malheur des autres qui n'ont rien demandé… Quel inquiétant sadisme recouvre tous ces actes de la violence humaine, qui impose la mort comme ultime chantage à ses semblables ?

Espèce prédatrice aux pouvoirs immenses, qui croit tout posséder, alors que nous n’avons rien, alors que nous ne sommes rien, à la merci d’un courant d’air de l’univers ou d’un coup de pied du créateur dans notre fourmilière…
Quelle folie meurtrière pousse une partie des bipèdes à asservir ceux de leur congénères qui se battent sans rien, contre l’arbitraire, contre l’injustice, contre l’exploitation, contre la spoliation, avec comme seule force, l’espérance que leur monde recouvrera la raison ?…

Je sais que le monde plonge vers le chaos, vers l’enfer victorieux des mauvaises intentions, enfonçant sans cesse les petits, les faibles, les démunis, vers plus de misère, plus d’iniquité, plus d’horreur…

Qui sont-ils ces exploiteurs lâches et perfides ? Pourquoi le destin favorise t-il leurs méfaits ?...
Simplement parce que dans leur égoïsme, ils ont compris que seule la solidarité pouvait les rendre invincibles au détriment des moutons qu’ils égorgent, comme ces hordes de loups, qui ne sont forts qu’en meute.

Je sais les liens étroits qui unissent politiciens, dirigeants et financiers, issus des mêmes moules, écoles d’iniquité, de cynisme et de rapacité.
Dès lors, tous les trafics se poursuivront au détriment de ce que nous appelions autrefois le tiers état… Mais qui va devenir le quart monde…

Thomas Jefferson écrivait à peu près ceci il y a deux siècles : « Le jour où les banques privées se substitueront aux banques d’état pour contrôler la monnaie, le cortège de crises d’inflation et de récession dépossèdera nos enfants ce que nous leur aurons légués. Un jour, la terre où ils vivront ne leur appartiendra plus »…

Ce jour arrive… Il est déjà arrivé pour des millions de personnes dans le monde et cela continue…
  

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