Écrit le 3 novembre 2009
Combien sont partis, en disant : Je
reviens ! Combien sont partis pour ne plus revenir, sans donner de
nouvelles ? Sont-ils heureux ? Sont-ils vivants ? Le cœur est si
lourd, le cœur semble vide, pour celui qui reste, pour celui qui attend, mais
ne voit rien venir…
L’amitié n’existe pas. L’amitié est un leurre,
qui jette des paillettes et déroule ses serpentins.
Il n’est point de cœur aguerri à ces funestes
abandons.
On reste tout un jour aux attentions futiles,
aux rires forcés de plaisanteries sans joie, aux fous rires inextinguibles en
marge du chagrin.
Quand les journées moroses attendent l’ami qui
ne viendra pas, quand on se couche déçu par les heures écoulées, sans un signe,
sans un mot, sans un souffle, les jours sont tristes et l’avenir n’est plus.
On s’endort dans un noir sarcophage de
mélancolie, lisière de la vie, avant-goût du néant.
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