Je descends la côte vers la
vallée, empruntant les sentiers qui m’ont été indiqués.
J’arrive à une fourche. J’hésite
un instant. Je prends le chemin de gauche car je pense qu’il mène plus vers le
sud que l’autre.
Malheureusement les virages sont
à flancs de coteaux et je n’ai pas grande visibilité. La pente abrupte
m’interdit de sortir du sentier. J’enlève la sûreté de mon MiniMI et j’avance
arme à la hanche, doigt sur la gâchette.
Heureusement tout se passe bien.
Mais soudain à la sortie d’un tournant, apparaît une bâtisse.
Je marche en crabe sans quitter
la cabane en pierre de ma ligne de tir.
Une fois fait le tour, je suis
rassuré et je lâche la gâchette.
Hélas le danger arrive dans mon
dos, car une voix m’interpelle en Français.
Je me retourne lentement, les
bras légèrement écartés. Deux gendarmes Français et deux policiers militaires
Anglais se tiennent devant moi, la main sur leur holster. La question qui m’est
posée est assez inopportune et je sais que ma réponse va me valoir beaucoup
d’ennuis. J’arbore alors un large sourire, je fais semblant de tomber et je
fais un roulé boulé arrière, l’arme contre la poitrine.
Lorsque je me relève, devant mes
interlocuteurs surpris, je tire une rafale de la gauche vers la droite. Les
quatre hommes s’écroulent. Je m'avance et me baisse vers eux. Je tâte leur
pouls. Deux vivent encore. Je me relève et je finis le travail. Il n’y aura pas
de témoin de mon passage ici.
Je repars sans demander mon
reste, au pas de gymnastique, persuadé que le bruit de la fusillade pourrait
attirer d’autres visiteurs, que je ne tiens pas à rencontrer…
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