zalandeau, le dimanche 17 mai 2009
Pourquoi
écrire sur la société et ses dérives ? Pourquoi dénoncer une régression
dont tout le monde se fout ? Pourquoi se révolter contre un obscurantisme
que chacun subit ?
Le monde s’occupe de ses petits problèmes personnels. Le monde n’aime pas risquer le chômage. Le monde n’aime pas qu’on modifie son statut. Le monde n’aime pas que les prix augmentent. Le monde n’aime pas qu’on lui parle des problèmes des autres. Le monde n’aime pas qu’on le dérange dans son égoïsme. Le monde n’aime pas qu’on bouscule ses certitudes.
Il vaut mieux dés lors, prendre la dimension de l’indifférence individualiste de la société.
Le monde s’occupe de ses petits problèmes personnels. Le monde n’aime pas risquer le chômage. Le monde n’aime pas qu’on modifie son statut. Le monde n’aime pas que les prix augmentent. Le monde n’aime pas qu’on lui parle des problèmes des autres. Le monde n’aime pas qu’on le dérange dans son égoïsme. Le monde n’aime pas qu’on bouscule ses certitudes.
Il vaut mieux dés lors, prendre la dimension de l’indifférence individualiste de la société.
Il
n’est plus de valeur commune, de ces grands principes qui unissaient autrefois
un peuple autour d’idéaux partagés.
Pour obtenir le consensus, il convient de parler à chacun de ses problèmes particuliers. Il faut émouvoir 64 millions de Français sur leur propre situation, car celle du voisin, ils s’en fichent.
Cette société de l’indifférence, peu importe qu’elle soit née du culte de la consommation et de la performance individuelle, peu importe son origine, puisqu’elle est hélas devenue ainsi.
Le grand problème est qu’une société qui n’a pas d’idéal ni d’identité n’a pas de cohésion sociale. Quelles valeurs pourrait défendre un peuple qui n’a plus de valeurs ? Sa fragilité en fait la proie de tout prédateur. La société pouvait-elle reprocher son égotisme au souverain du règne précédent, alors qu'elle-même ne pense qu'à elle ? Sa division la rend vulnérable à la soumission. N'a-t'elle pas les dirigeants qu'elle mérite finalement ? Cette société non existante en tant qu’entité identitaire est dans un processus de décadence et proche de sa disparition.
Alors pourquoi, tenter d’éveiller des consciences qui se veulent fermées ?
Ces vaines tentatives sont vouées à l’échec, comme cette société est vouée au néant.
Pour obtenir le consensus, il convient de parler à chacun de ses problèmes particuliers. Il faut émouvoir 64 millions de Français sur leur propre situation, car celle du voisin, ils s’en fichent.
Cette société de l’indifférence, peu importe qu’elle soit née du culte de la consommation et de la performance individuelle, peu importe son origine, puisqu’elle est hélas devenue ainsi.
Le grand problème est qu’une société qui n’a pas d’idéal ni d’identité n’a pas de cohésion sociale. Quelles valeurs pourrait défendre un peuple qui n’a plus de valeurs ? Sa fragilité en fait la proie de tout prédateur. La société pouvait-elle reprocher son égotisme au souverain du règne précédent, alors qu'elle-même ne pense qu'à elle ? Sa division la rend vulnérable à la soumission. N'a-t'elle pas les dirigeants qu'elle mérite finalement ? Cette société non existante en tant qu’entité identitaire est dans un processus de décadence et proche de sa disparition.
Alors pourquoi, tenter d’éveiller des consciences qui se veulent fermées ?
Ces vaines tentatives sont vouées à l’échec, comme cette société est vouée au néant.
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