A Moissac, Sylvie enlace
langoureusement le beau Major Autrichien. Ils sont nus, debout dans la chambre,
corps contre corps. Ils viennent de faire l’amour toute la nuit.
« Heureusement que ton Mari est
loin », dit l’homme.
« Il s’est mis en tête de
revenir, ce con ! Comme si l’armée allait le laisser partir ! Ne t’en fais pas,
on est tranquille mon amour… », répond suavement Sylvie…
Dans la rue principale de
Moissac, trois adolescents jouent à la pétanque…
« Tu crois qu’il va revenir Papa
? »
« Qu’est-ce que ça peut foutre,
on n’a pas besoin de lui ! »
Le troisième surenchérit : « On
s’est bien passé de lui jusqu’à présent. ! »
En haut de la Vallée Française,
le cadavre d’un vieillard à la tenue militaire trop grande, se décompose dans
l’herbe sous ce chaud soleil du 30 août 2040.
Il est mort, comme trois milliard
d’êtres humains.
Cent millions d’Européens
retranchés dans les massifs montagneux résistent vaillamment, mais sans guère
d’illusions aux forces Sino-Arabo-Indonésiennes.
L’Inde ne réussit pas à forcer le
blocus imposé par les forces de l’axe. Bien qu’elle résistât avec courage,
dépourvue de sources d’énergie, elle succombera bientôt aux moyens matériels
des forces de l’axe.
Après sa défaite dans le
Pacifique, l’Amérique n’est restée maître que du seul océan Atlantique.
Mobilisant beaucoup de moyens
pour empêcher son invasion sur ses côtes Ouest, elle pourra seulement livrer
des approvisionnements à l’Angleterre, aux pays scandinaves, et aux résistants Européens,
prolongeant ainsi l’agonie de ces derniers.
Après le début d’incursions
navales de l’Axe en Atlantique, une seconde vague d’attaques nucléaires sera
déclenchée par l’Amérique. Immédiatement suivie d’une forte riposte Chinoise,
seuls cinq cents millions d’êtres humains survivront, dans des conditions
précaires, à la fin des hostilités.
En 2042, les radiations
nucléaires mettront un terme définitif à l’histoire de la vie humaine et à une
grande partie du règne animal sur la planète bleue…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire