dimanche 17 novembre 2013

Libéralisme soit disant fatal et bon ?



J'ai toujours affirmé que le libéralisme avait besoin de limite et de réglementation...

Il y a quelque temps tous les technocrates, politiques et économistes, disaient "qu'il ne pouvait y avoir de démocratie sans libéralisme", "ni de libéralisme sans démocratie"...

Quand on considère la Chine, la Russie et bien d'autres, ont voit bien que la deuxième assertion est complètement fausse.

Il se trouve maintenant quelques économistes et quelques politiques pas plus doués pour avouer qu'ils se sont trompés et qu'effectivement il peut y avoir du libéralisme débridé, sans pour autant qu'un pays soit démocrate (tyrannie de gauche ou de droite)... Ils y ont mis le temps, comme quoi les idéologies ont la peau dure.

En effet les dirigeants des pays marxistes, et il faut relire  le "capital", s'accommodent fort bien des ravages du capital, pour peu que cette perversion de leur dogme, leur permette de se maintenir au pouvoir et par la même occasion de s'en mettre plein les fouilles...

Bon, il reste l'autre assertion de nos "grosses têtes" pleines de vide de l'ENA et autres technocrates élevés à la tétine de l'égoïsme aveugle : "il ne pouvait y avoir de démocratie sans libéralisme"...

Ils font un amalgame entre les échanges d'objets qui ont eu lieu de tous temps et le libéralisme...

Depuis les premiers hommes, il y a eu deux types d'activités concomitantes : l'entraide et le troc.

Ces messieurs veulent gommer l'entraide et assimilent le troc au libéralisme. Non ! Un homme des cavernes échangeait un objet contre une contrepartie qui se définissait à l'usage et non pas par rapport à la "loi de l'offre et de la demande" ni au "prix du marché".

Alors je dis : Oui, la démocratie existe, si elle autorise la libre entreprise, mais avec des garde-fous sociaux, économiques, législatifs, fiscaux...

Laisser faire sans rien dire n'est pas du tout l'apanage d'une démocratie.
Si les puissances de l'argent dictent leurs lois, ce n'est plus le peuple qui tient son destin. On a affaire dans ce cas à une "capitalocratie".


Donc, la seule et dernière assertion de ces messieurs bien pensants est également fausse.
 
Écrit le 27 mars 2008
      

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