mardi 24 mars 2015

Le jour où nous ne sommes plus rien

Écrit le 24 mars 2015... Souvenirs vieux de 2007

Un jour, c’était en 2007, quelques temps après ma reprise de travail, sur ce qui serait mon dernier chantier, le plus gros chantier de bureaux de France à l'époque (65.000 m2). Nous faisions une pause café dans notre baraque de chantier et les discussions se font par groupe, les jeunots entre eux et mon ami Didier R. et moi en aparté…

Je lui dis « Tu sais, c’est bizarre depuis que je suis sur ce chantier, c’est la première fois que je n’apprends rien. Je n’ai strictement rien appris ! »
Il me rétorque « Quelle coïncidence que tu me parles de cela, c’est aussi ce à quoi je pense depuis un certain temps ! »

En fait nous tombâmes d’accord sur le fait que nous retrouvions sur ce chantier toutes les vicissitudes, toutes les erreurs, toutes les conneries que nous avions connus dans notre passé. Aucun ‘ingrédient’ nouveau, aucune nouvelle procédure, nouveau procédé, nouvelle déviance de chantier, nouvelle arnaque. Non, rien n’était nouveau !

Pour la première fois, nous n’avions pas à imaginer des solutions, puisque nous les avions déjà toutes, contrairement aux petits jeunots de notre équipe, qui savaient soit-disant tout, mais qui tombaient dans tous les pièges.
Heureusement que nous étions là pour les remettre dans le droit chemin. Ce qu’ils admettaient difficilement, imbus qu’ils étaient de leurs personnes…

Car c’est bien ce qui nous distinguait Didier et moi d'eux : Nous avons appris auprès de nos anciens, puis par nous-mêmes, tâchant de bien comprendre, sans forfanterie, avec humilité, en progressant vers la compétence.
Toute notre vie nous avions appris. Ainsi nous avions également appris à traiter ces nouveaux éléments de connaissances, de comportements, de procédures, de matériaux nouveaux et à leur apporter des solutions.

Apprendre était le signe de notre capacité de progresser, de nous améliorer, de nous montrer à nous-mêmes que nous étions plus efficace que la veille ; en fait que nous ‘étions’ tout simplement.

Lui comme moi, nous nous étions persuadés qu’apprendre c’était exister…

Ce jour-là, devant cette machine à café, nous n’avons pas constaté que nous étions les rois du monde ni les cadors de la compétence en projets de bâtiment, non !
Ce jour-là, nous nous sommes interrogés sur ce que nous étions. Après avoir été tant de choses, pouvait-on encore être quelqu’un, dans cette posture de connaissances figées ?

Étions-nous dans l’incapacité de détecter des problèmes nouveaux ? Ou bien n'y avait-il tout simplement pas de problèmes nouveaux pour nous ?
Personnellement j’arguais que mes problèmes cognitifs du à l’AVC étaient peut-être à l’origine de cette ‘anomalie'. Didier R. me rétorqua que lui-même n’avait pas eu de problème de santé et que pourtant il était dans la même posture que moi : Ce chantier était si prévisible !

Nous avons donc mené la coordination et la planification de ce chantier avec tout notre savoir, suppléant ainsi aux carences des uns et des autres : Une Maîtrise d’œuvre d’exécution complètement bidon, un Archi qui partait dans tous les sens, une incurie quasi générale des conducteurs de travaux des corps d'état et nous assurions une assistance au maître de l’ouvrage, alors que rien de cela n’était dans nos attributions, etc… Perso je coordonnais, en sus de mon énorme charge de travail, les livraisons en amont et sur le terrain, avec des gus parfois violents mais souvent hargneux...

On faisait tout, automatiquement, on n'était surpris de rien, blasés.
Mais, bon sang, que s’était-il donc passé ???
        

dimanche 22 mars 2015

Islamisme extrémiste, on l’appelle ainsi


Écrit le 22 mars 2015

Il est difficile d’échapper à ces sujets nés du terrorisme qui se développe actuellement. Tunis, Yémen, répétitions sordides de Toulouse, Bruxelles, Nigeria, Paris et tant d’autres…

Il en est du printemps arabe de ce qu’il en a été de la chute du mur de Berlin : Une grande espérance, fortement nuancée d’une grande interrogation sur les conséquences…

Ces mouvements de foules vers la liberté et la démocratie aboutissent souvent à des retours de flammes dictatoriaux.
On le voit avec l’Ukraine, la Libye, l’Irak, les pays du Maghreb, le Nigeria…
On dirait que souvent, la nature humaine ayant horreur du vide, lorsqu’une dictature s’effondre, une autre la remplace…

Nota : Je viens gentiment d’énoncer qu’une démocratie et du vide, c’est pareil…

En fait les pays qui ont subi longtemps la dictature ont plus de mal à établir la démocratie, qui est donc plus fragile. A cet égard, la Tunisie, seul pays du printemps arabe ayant actuellement, bien qu’extrêmement affaibli un fonctionnement démocratique, est en grand danger d’effondrement par déstabilisation terroriste.
L’intégrisme islamique devient le principal modèle de dictature actuellement. Jouant sur la contrainte au plus haut degré, puisqu’elle veut s’imposer par la terreur non seulement à des pays dans l’orbite américaine, mais également à des pays frères, allant même jusqu’à frapper des édifices religieux musulmans, en signe d’ordre absolu de soumission à ceux qui ont le tort d’être modérés…
Qu’ils aient pour nom, Etat islamique, Boko haram, Al Qaïda, AQMI, AQPA, Jemaah Islamiyah, Abou Sayyaf et tant d’autres, elles ont pour but d’établir des dictatures totalitaires sur fond d’Islam utilisé comme instrument d’asservissement (Sauf Poutine, Assad et quelques autres qui pratiquent une dictature classique sans alibi religieux).

Et cela fonctionne parfaitement. Avec un endoctrinement pseudo religieux, leur fonctionnement sectaire produit des fanatiques, d’une efficacité redoutable et d’un pouvoir de terreur depuis longtemps inégalé…

Il sera vital pour nos démocraties de se doter de règles de fonctionnement adaptées pour traiter et éradiquer les djihadistes, quitte à écorner quelque peu les lois du droit commun communément applicables, à l’attention spécifique de ce nouveau type de terrorisme.

Quant aux propos de Valls, à l’occasion de l’attentat du Musée du Bardot à Tunis (les mêmes propos qu’en janvier pour les attentats de Paris), il révèle que ceux-ci sont restés lettres mortes. Nous n’avons pas progressé d’un pouce. Le gouvernement est resté dans le « y’a qu’à, y faut qu’on ».
Il est vrai que rester dans une certaine dose d’insécurité permet aux dirigeants quels qu’ils soient de tenir les citoyens dans une dépendance telle que ceux-ci font provisoirement l’union sacrée et oublient leurs griefs politiques et sociétaux…

Alors pourquoi se débarrasser d’un terrorisme si bénéfique pour certains ?

Ils oublient, nos dirigeants, que le temps joue contre nous et contre eux par la même occasion. Les moyens de renseignement et d'interventions techniques et humains doivent être mis en œuvre massivement et rapidement, car la progression terroriste est exponentielle, comme l'était à titre d'exemple, la puissance nazie de sinistre mémoire.

Mais nos politiciens n'apprennent jamais rien de l'histoire. Ils en sont encore à la guerre de tranchée...
    

Être ou paraître

Écrit le 24 mars 2015

J’ai déjà évoqué la dualité de ces deux comportements.

https://zalandeau.blogspot.com/2013/10/celebrite-ou-fierte-de-soi.html


En fait, nous avons tous en nous ces deux inclinations en proportions variables suivant les individus.
Quelles en sont les caractéristiques ? Paraître est bien évidemment ce que les gens frustres rapportent à l’habillement. La tendance va même beaucoup plus loin, puisque ce ‘paraître’ est confondu avec ce qu’est la personne, faisant ainsi mentir le proverbe « l’Habit ne fait pas le moine ». Pour la vulgate, être est donc souvent confondu avec paraître.

Au-delà de cette apparence vestimentaire qui est parfois un signe de correction nécessaire, le ‘paraître’ est plus sérieusement à rapprocher du comportement en public. Là aussi, il ne faut pas confondre le ‘paraître’ et le ‘être’.
Il y a des personnages qui sont constamment en représentation et donc jouent un rôle pour que leur ‘paraître’ soit conforme à l’idée qu’ils veulent donner d’eux-mêmes, cette image étant sensiblement différente de leur ‘être’ profond et réel.
Dans certains cas, il s’agit de personnages falots et complexés qui cherchent ainsi à tromper autrui en déguisant leur ‘être’ dans le ‘paraître’.

Cette dualité entre être et paraître peut prendre différentes intensités, différentes durées suivants les individus et les circonstances.

Ainsi, concernant Sarkozy par exemple, il veut constamment être, mais ceci à seule fin de paraître devant les Français. Et pour être, lorsqu’il ne trouve nulle autre solution, il s’agite, il déclare, il tempête, il brasse du vent, promettant tout et son contraire, tant il assimile ces diarrhées verbales et ce « bougisme », à des actes qui le placent dans le ‘être’… Ceci a d’ailleurs bien donné l’illusion recherchée pendant pas mal de temps…

Qu’est-ce que ‘être’ ? C’est être ce qu’on paraît, naturellement sans chercher à dissimuler et à inventer un faux personnage. La seule preuve incontestable de ce que l’on est, c’est ce qu’on fait et la façon dont on le fait, Car être sans faire est totalement incomplet pour décrire le ‘être’ de quelqu’un.
Pour autant, On peut vivre dans le ‘être’ sans rien faire. On dira que la personne est bien ce que l’on voit d’elle, ce qui paraît d’elle : une personne qui ne fait rien, sans chercher à paraître faire quelque chose !

Je prends maintenant mon exemple personnel : Quand je travaillais ma façon d’être était dans l’action (faire, faire faire) et pour cela, il m’arrivait parfois de recourir au ‘paraître’ : Il me fallait réprimander quelqu’un sérieusement parce qu’il était capital de ne pas laisser passer une bévue et dans ce cas je faisais mine d’être très sévère, alors qu’au fond de moi, je m’en foutais royalement ! Je jouais donc ce rôle de père fouettard temporairement dans le registre du paraître…
Maintenant que je suis en dehors des activités professionnelles, j’ai bien du mal à être.
Alors je garde du bon vieux temps l’envie de rouler en voiture, ce qui faisait partie de l’action, donc du ‘être’ de cette époque ainsi que souvent l’habillement en costume, ce qui faisait partie de mon ‘être’ de l’époque. Il est bien entendu, que maintenant, ces deux comportements personnels font partie du ‘paraître’, puisque le ‘être’ ne les justifie plus.
        

Consommez avec circonspection

Hollande : Périmé en mai 2017


mercredi 18 mars 2015

Affaire BEC310 - Le 22 Février 2000



MISE EN DEMEURE RECOMMANDÉE + A.R.

                                                                           CERP
XXXXXX, le 22 février 2000
                                                                           2 bis Rue Bernard Palissy

                                                                           92800 PUTEAUX


Par LETTRE EN DATE DU 13 FEVRIER 2000, nous vous avons réclamé le règlement de nos factures, dont voici le détail :

No                                                                             DATE               MOIS                        RESTE
FACT    AFFAIRE                     CHANTIER               FACTURE         TRAVAUX    MONTANT      DU

749       BEC241 MEMOIRE       92150 SURESNES     19 OCT 1999    DEC 1999    1420.56      1420.56
                                              R DU MAL JUIN ET PIERRE DUPONT
748       BEC267 MEMOIRE       92 NANTERRE          19 OCT 1999    JUIL 1997      914.88       914.88
                                              35 AV PABLO PICASSO
762       BEC362 SITUATION 2   PARIS 20EME           27 NOV 1999    NOV 1999   11344.85    11344.85
                                              47 RUE DE BAGNOLET
763       BEC372 MEMOIRE 1     92 NANTERRE          27 NOV 1999   NOV 1999    9444.05      9444.05
                                              QUARTIER ROUGET DE L’ISLE
                                                                   ----------------------------------------------------
                                           TOTAUX EN FRANCS                                          23124.34     23124.34

Nous n’avons rien perçu à ce jour.

Nous vous avons contacté téléphoniquement ce 22 février 2000. Vous avez prétexté un sinistre sur un autre chantier (Les ARCADES à Puteaux Aff BEC 310), pour lequel l’étancheur mettrait en cause notre prestation, pour justifier votre non-paiement.
Nous précisons que nous nous rendrons à tout rendez-vous que vous nous fixeriez pour cette affaire.

Cependant, votre position est totalement illégale. La seule retenue que vous pouvez nous faire est celle qu’institue la loi, c’est à dire la retenue de garantie du chantier incriminé.

Malgré notre rappel du 13 février 2000, et en l’absence de motif légitime, nous vous mettons en demeure de vous acquitter de votre dette SOUS HUIT JOURS, faute de quoi, votre dossier fera l’objet d’un recouvrement par voie judiciaire compris frais et intérêts moratoires rappelés ci dessous.

FACTURE   749  Date d’échéance     30 NOVEMBRE 1999
748                                                         30 NOVEMBRE 1999
762                                                         10 FEVRIER 2000
763                                                         10 FEVRIER 2000

Rappel : En cas de paiement tardif de l’effet ou du chèque, de date d’échéance retardée, ou d’impayé, l’intégralité de notre créance devient immédiatement exigible après mise en demeure préalable par lettre recommandée + accusé de réception.

Les intérêts moratoires courent de plein droit à partir de la date déchéance prévue au taux d’intérêt légal jusqu’à l’encaissement effectif de notre créance.

Les frais d’impayé et accessoires seront également dus par le client.
        

Affaire BEC310 - Le 01 mars 2000



RECOMMANDEE + A.R.                       CERP

                                                                  2 Bis rue Bernard Palissy
LES ARCADES
PUTEAUX                                               92800 PUTEAUX

XXXXXX , le 01 mars 2000



                                 A l’attention de Monsieur MARCHAL,


Suite à notre lettre recommandée + AR  dont vous avez accusé réception le 26 février dernier qui vous demandait un rendez- vous sur place, et devant votre silence, je me suis rendu, ce mercredi 1er Mars sur place pour faire les constatations suivantes :

Après avoir vu les 2 emplacements fuyards dans la crèche (aire de jeu des grands), je me suis rendu  sur la terrasse piétonne supérieure  dans l’immeuble où madame PONCET m’a gentiment donné accès.

1°) Le niveau de la terre dans les 3 jardinières est beaucoup trop haut. Le DTU 43-1 (Document de l’étancheur) stipule que la hauteur minimum entre la terre végétale et le haut du relevé d’étanchéïté doit être d’ au moins 15 cm. Ce qui n’est le cas dans aucune jardinière ( J1 : 5 à 10 cm, J2 : 2 à 6 cm, J3 : 1 à 2 cm). Les conséquences peuvent être des infiltrations par débordement ou par rejaillissement d’eau.
Il est étonnant que votre étancheur, si avisé par ailleurs, ne vous ait point reproché ce fait grave, qui est de nature à suspendre l’application de la garantie décennale.

2°) Etat des becquets : Très bon sur tous les intérieurs de jardinières. En ce qui concerne les becquets côté piéton, on n’en voit que le dessus qui est en parfait état (à cause des dalles sur plots qui cachent la partie verticale), sauf à un endroit qui a du recevoir un choc par un tiers non identifié mais sans autre conséquence probable. On ne peut préjuger en rien des parties invisibles.

3°) Je regrette votre absence en ce qui concerne mes constatations sur les relevés d’étanchéïté visibles des jardinières.
* Jardinières J1 et J2 : 50%, soit environ 15 ML, de relevés ne sont pas collés au muret, et fait aggravant, 5,70 ML sont rabattus sous la sous face de nos becquets sans être collés.
* Jardinière J3 : La terre est tellement haute que l’on ne peut se prononcer sur l’état des relevés. Mais si l’état était le même, il y aurait de fortes chances que l’eau puisse passer par le haut du relevé, celui-ci étant parfois en dessous du niveau de la terre.

4°) Le long de l’intérieur de votre garde-corps béton à plusieurs endroits il n’y a pas de larmier sous le chaperon de pierre. La conséquence que j’ai pu constater est que l’eau, bien entendu, suit la sous face du chaperon puis l’acrotère.

                                                                                                                                                              -2-


Il n’y a peut être pas d’autre conséquence, mais il est possible que l’eau puisse s’infiltrer entre le chaperon et l’acrotère et trouver un passage.

5°) Vos finitions sur le G.O. visible sont satisfaisantes et ne paraissent pas provoquer de fuite.


Quant à la réponse à la lettre de votre étancheur, il n’est aucun propos à la mesure de son attitude.

Nos becquets sont collés conformément au Cahier des Charges de Pose n 19 de SIKA concernant le SIKAFLEX PRO 11 FC, collage et joint.

Quant à des fuites d’eau qui décolleraient les relevés, ce serait bien la première fois, car d’habitude, ce sont les relevés mal collés (mal soudés), qui provoquent les fuites.

Lorsque j’apprends, à la lecture de sa prose, que l’étancheur (Rubéroïd) a déjà procédé à des réparations de fuite, et après ce que j’ai pu constater sur les jardinières J1 et J2, je ne doute absolument plus du peu de sérieux de cette entreprise dans la réalisation initiale de ces ouvrages.
Ce n’est pas en rejetant la responsabilité sur les autres que l’étancheur arrêtera les désordres dus à son incurie.

Pour ma part, je suis prêt à démolir tout becquet aux fins de prouver la conformité de la pose, ceci aux frais du responsable des fuites.

Enfin, si mon ton paraît si sûr, c’est parce que j’ai, moi – même, posé les becquets de cette terrasse avec tout mon professionnalisme habituel, et que  ce jour là, 17 décembre 1998, j’ai effectivement pu constater les procédés peu orthodoxes de mise en place de l’étanchéïté (l'étancheur travaillait sous la pluie battante !) ; mais ceci est une autre histoire qu'il vous appartient de mettre au clair.

Je souhaite que vous aussi, Monsieur MARCHAL, alliez constater ces points. Je suis prêt comme je l’ai déjà écrit, à me rendre sur les lieux contradictoirement.

Pièces jointes :  
-Plan des lieux (constat).
- Coupes AA et BB
-Diagramme Causes – Effets 
-Analyse des modes de dysfonctionnement de leurs effets et de leur criticité.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
        

dimanche 15 mars 2015

Suis-je malade, docteur ?

Écrit le 15 mars 2015

Je discute avec les musulmans, je plaisante avec eux parfois, je n’ai aucune difficulté professionnelles particulières avec eux du moment qu’ils aient un comportement normal.

Je ne supporte pas la burqa, le voile intégral, l’arboration de signes ostentatoires de radicalisme, les gens qui prient en s’accroupissant dans la rue ; je ne supporte pas l’idéologie mortifère des extrémistes musulmans, l’impunité, la discrimination « positive », le laxisme en rapport aux délinquants musulmans ; je ne supporte pas l’envahissement de nos lieux de vie par des gens qui ne parlent pas français, vivent en communauté sans respecter nos lois, ni notre mode de vie ; je déteste le contrôle au faciès. Je ne comprends pas qu'on accueille et entretienne des gens, alors que des français sont dans l’extrême misère.

Suis-je raciste, docteur ?

-Vous ne détestez pas tous les musulmans ?

-Non. Pourquoi faire ?

-Trouvez-vous qu’ils soient d’une race inférieure ?

-Non.

-En fait vous trouvez qu’il y en a de trop et qu’ils ne sont pas intégrés ?

-Oui. C’est cela ! C’est le comportement de certains qui me débecte.

-Vous n’êtes pas raciste ! Vous n’êtes qu’un français qui souhaite le rester et ne pas subir la pression d’une autre culture…

-Voilà, c’est ça !
        

jeudi 12 mars 2015

Convivialité confessionnelle



C'est l'histoire de Delon qui va au Népal...
Il est conquis par la religion et reçu dans une Lamasserie... Il passe les tests avec succès pour devenir l'un d'entre eux.

Arrive la cérémonie d'intronisation...

A ce moment toute l'assemblée se lève pour célébrer le nouvel impétrant en brandissant un verre vide et entonne :

"Lama Delon, viens nous servir à boire"...

mardi 10 mars 2015

La politesse, n’est-elle pas la noblesse du citoyen ?



« R’voir, m’sieurs-dames ! » Dis-je en quittant la caisse du supermarché. Mon épouse me reprend « Tu m’énerves de dire au revoir à des gens qui ne te répondent même pas ».

-Qu’est-ce que tu me reproches ? D’être l’homme le plus poli du monde ? Ou bien quoi ?

-Tu n’as pas à dire au revoir à des gens qui ne te répondent pas, qui se foutent de toi. Tu te mets à plat ventre devant eux ! Comme une carpette. Tu n’as pas honte de te conduire ainsi ?

- Non, pas du tout ! Ce n’est pas parce que les autres sont impolis que je doive l’être.
Mes parents m’ont appris la politesse et je garde fièrement cette noblesse d’esprit.
Je n’ai pas l’impression d’être une carpette. Je dois être poli, c’est un devoir de convivialité et de citoyenneté. Je ne dis pas bonjour à l’entrée, puisqu’il n’y a personne. Mais je dis au-revoir à la sortie, puisqu’il y a un petit nombre de gens que je quitte, dont la caissière.
Mais ne t’inquiète pas : Si j’avais affaire à des gens dont je savais qu’ils sont des enculés, je ne leur dirais pas au-revoir. Mais quand je ne connais pas les gens, je leur dis au-revoir.

-Et si tu tombais sur des cons qui t’ont nui ?

-Hé bien je dirais « au-revoir M’sieurs-dames, sauf à ceux-là ! » (en les désignant du doigt) !

-Je persiste à dire que tu t’abaisses devant des gens qui se foutent de ta gueule.

-Et moi je persiste à dire que la politesse, c’est ma noblesse, ma noblesse de citoyen, de celui qui refuse de préjuger de la non-valeur des gens. Et puis, dans ceux qui ne répondent rien, il y a des gens qui se rendent compte qu’ils sont malpolis ; et cela leur donne une leçon !
La plus grande politesse est celle que l’on dispense gratuitement. Ce qui n’est pas le cas de la plupart des caissières qui le font, contrainte et forcée par leur patron, pour des évidentes raisons commerciales et qui t’ignorent superbement si elles te croisent hors de leur service…

-Tu m’énerves. Je ne veux plus que tu dises au-revoir à tous ces cons !

-Et toi, tu m’emmerdes ! Je continuerais d’être poli. C’est ma seule fierté, c’est la seule capacité qui me reste, c’est le seul signe de respect et de bienveillance dans ce monde de brutes qui n’engendrera qu’irrespect, violence et terrorisme…
Et je continuerai à laisser ma place à une femme enceinte ou à un vieillard, etc...

Au revoir, M’sieurs-dames.

dimanche 8 mars 2015

Que ferais-tu ?



Depuis quand ne t’ai-je pas parlé ? Si longtemps, trop longtemps…
J’ai tant de choses à te demander. J’ai toujours remis à plus tard, ce n’était pas urgent à l’époque, j’avais tout mon temps. Tant de questions me vrillent le cerveau…

Comment as-tu vécu le devenir de tes enfants ? Comment as-tu surmonté les coups du sort et les déceptions ?
Est-ce que, comme moi, tu ne savais plus ce qui s’était passé avant, est-ce que cela ne te préoccupais plus ? Pouvais-tu être tellement stressé par le non-avenir de tes enfants ? Cela te causait-t-il bien du tourment, bien du tracas, comme à moi ? Se passait-il un matin où tu ne pensais pas à leur vie future sans emploi, sans espoir ? As-tu fait un cauchemar dans lequel un kidnappeur te donnait le choix entre donner le nom d’un de mes enfants qu’il tuerait en laissant la vie aux deux autres ou bien il tuerait les trois, si tu ne disais rien ?
Est-ce que pendant des semaines tu faisais des insomnies avec toutes sortes de pensées noires pendant de longues heures d’éveil ?

T’est-il arrivé de prendre un vieux cachet de somnifère, dans une boite périmée depuis quatre ans ?

J’ai bien dormi, mais je suis dans les vapes ce matin et mes idées sont toujours aussi noires.
Parvenais-tu à dormir, en pensant à tes enfants ? T’es-tu reproché de les avoir mis au monde ? Tu me dirais peut-être que je ne suis pas coupable, mais je me sens quand même responsable de leur venue en ce monde pour lequel je n’ai pas su les préparer, pour lequel je ne leur ai pas donné de clé. Je ne leur ai pas donné le bon patrimoine génétique…

Comment as-tu réagi aux dérives de ma sœur ? Est-il normal de culpabiliser ? Que dois-je faire pour ne pas replonger dans la dépression, car je sais que cette fois, si c’est le cas, ce sera un voyage jusqu’à la fin…
Je crois que je n’ai plus la force, plus l’envie de continuer, plus d’espoir, plus de but…

Que ferais-tu à ma place ? Comment as-tu fait Papa ?

Oui, je sais, Papa, cela ira mieux demain, s’il fait plus chaud et s’il y a du soleil…