Écrit le 27 juillet 2009
En deux jours consécutifs, j’ai éprouvé deux
sentiments diamétralement différents, et même franchement opposés.
- Le premier jour, j’ai éprouvé la plus grande haine de ma vie
contre ce pantin malfaisant qui était censé représenter la grandeur de la France
et le service de tous les Français…
Non, ce n’était pas une haine genre jalousie… Il y a longtemps que
j’avais donné et j’ai depuis abandonné ce genre de sentiment qui ne fait mal qu’à
soi-même… C’était plutôt une haine, composée d’une joie sadique, dans laquelle
j’espérais vraiment qu’il y passe, sans fausse honte, sans remords et bien sur,
sans aucune charité chrétienne… Je sais on dit que ce n’est pas bien… Mais
cette « chose », je la considérais (et la considère encore aujourd’hui)
comme une créature nuisible, parasitaire… Alors je n’y vois aucun mal…
C’est la première fois que j’éprouvais pour quelqu’un ce genre de
sentiment de haine sadique, qui sort à la fois de l’instinct le plus bestial et
de la perversité humaine la plus forte…
J’ai participé à des actions militaires, mais je n’ai jamais éprouvé
qu’un instinct de défense, une répulsion de tuer inutilement, et des souvenirs
lourds à porter, tant ces actes sont difficiles à assumer et à surmonter…
Mais pour ce nabot diabolique et pathétique que la vulgate avait
élue dans un grand élan de masochisme, je n’aurais eu aucun remord, aucun
regret, j’aurais éprouvé une délivrance, un sentiment d’avoir accompli une
bonne action.
Je n’ai plus de morale, je n’ai plus d’éthique quand il s’agit de
ce diable tout droit sorti de l’enfer…
C’est terrible… Ce sentiment, cette répulsion éprouvée pour la
première fois de ma vie, avec une telle volupté…
Crève donc charogne, le plus vite possible !
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- Le lendemain, la découverte de cette chanteuse de Jazz, Melody
Gardot, bouleversa ma vie…
Elle chantait divinement. Et non seulement son interprétation était
exceptionnelle, mais en plus elle était auteur-compositeur… Son style
d’écriture était le Jazz que j’aimais, car je n’aime pas tous les morceaux de
Jazz, loin de là… Il y avait tant d’années que le genre musical n’avait ni
queue ni tête, ni mélodie… Et là on avait tout… Le Folk, le Blues et le Jazz…
Fantastique… Melody, tu portais bien ton prénom...
Oui, c’était de la volupté pure, de la tendresse, du vécu (et elle
en a, avec l’accident dont elle est sortie polytraumatisée à 19 ans)… Il y a toutes les couleurs de la vie dans les
morceaux ou chansons de cette magnifique artiste…
Et j’en suis bien heureux…
Qu’elle vive longtemps, pour son bonheur et pour le nôtre !
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