Aux flammes de l’enfer, en ce désert maudit,
lueurs de vies damnées, aux intentions mortelles,
les forçats de la mort, détruisent toute vie.
Alors, la haine est aux aguets,
et l’on surprend les imprudents,
on les dépouille, on les détruit.
Les arbres poisseux et grenat,
les marguerites écarlates,
la végétation maculée,
nourris par le sang des humains,
survivent dans le sable mort.
On les voit ces bouchers, ils massacrent autrui ;
tendus, fiévreux, hagards, ils sont tous faméliques,
tuant et dévorant, leur vie en est rythmée.
Pourquoi sont-ils des bêtes ? Nul ne cherche à
savoir.
Tuer ou être tué, survivre ou bien mourir,
destin de la nature, qui meurt et disparaît,
tout ce qui vit se bat, en inutiles efforts.
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