samedi 7 mars 2015

Le pays du néant 6




Dans le désert de pierres,
qu’il est dur de marcher.
On enjambe on titube,
l’équilibre est précaire.
Chaque pas est souffrance,
les chutes sont courantes
et sur les angles vifs,
les membres sont brisés.
………
Des humains aux cœurs fiers,
sont les seuls habitants,
à l’abri des tueurs,
sans âme et sans pitié.
……….
Les assassins stoppés,
par cette roche qui tue,
préfèrent les tueries,
sans risques, car le courage,
n’est pas leur qualité.
Tuer à dix contre un,
des êtres en faiblesse,
est un acte pour croire,
qu’ils sont vraiment plus forts,
alors qu’ils ne sont rien,
que des larves visqueuses,
mais que la société,
à tort, a épargné.
Eux n’épargnent personne,
leur faiblesse est cruelle.
Mais ils n’iront plus loin.
Ils chercheront ailleurs,
quelque butin facile,
quelque gibet plaisant,
quelque supplice très lent,
aux douleurs succulentes,
des endroits où tuer,
buchers aux cris mourants,
odeurs des chair qui brûlent.

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