Il
n’est plus qu’une issue et la horde de loups
attaque
les villages, sur chemins rencontrés.
Les
plateaux Sibériens, aux hameaux clairsemés,
offrent
animaux et lait à ces pillards cruels.
Mais
l’envie de tuer est toujours la plus forte.
Ils
laissent corps crucifiés, empalés, brûlés vifs.
Derrière
eux, le silence, la douleur et la mort.
……….
Tournant
le dos au septentrion,
escaladant
les monts d’Asie,
sur
cette route de la soie,
ils
parviennent aux murs dorés
de
la ville citadelle de pierre,
pour
la raser, comme autrefois
fit
l’universel Temüdjin.
……….
Dans
l’hôpital bondé, les éclopés contents
dans
ce havre de paix, échappés du carnage,
entendant
la rumeur, se lèvent et puis scrutent,
les
visages se figent, fiévreux, hagards, anxieux.
Puis
la panique vient, se répand, met le feu,
les
assassins sont là et le sang coule à flot,
faisant
renaitre cris de douleur et d’effroi,
dans
ce lieu qui devient le chaudron de l’enfer.
……….
Le
feu et puis le sang, n’épargnent pas la vie,
Blessés
ou médecins, maintenant sont débris.
Les
soldats du néant détruisent les remparts
Il
n’est nul prisonnier, il n’y a que des corps.
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