Écrit le 12 juillet 2009
Pourquoi
faut-il que des nantis sans vergogne, dépècent chaque jour un peu plus la
planète, affament le tiers-monde, s’emparent des ressources, laissent sur le
bas-côté ce monde qui ne les soucie point ?
Pourquoi
ne pourrait-on l’espace d’un jour, leur faire vivre, serré dans leurs bras, la
mort horrible d’un enfant que le sein desséché de sa mère n’a pas pu sauver, le
calvaire d’une faim que l’on ne peut calmer, le drame des familles spoliées et
dispersées dans des bidonvilles aux miasmes fétides, cette vie sans famille,
seul, sans toit et sans avenir, noyé dans l’alcool pour oublier que ce monde
est cruel ?
Pourquoi,
ces cœurs secs, aux tiroirs caisses jamais repus, ne seraient pas relégués aux
travaux forcés dans ces mines qui tuent, payés d’un argent sans valeur, pour un
effort insensé, sans autre espoir qu’une survie précaire, peut-être jusqu’à
demain ?
Oui,
je vous le dis, Messieurs les grands de la planète. Vous qui parlez, si fort et
si bien. Dans tous vos beaux discours, vous promettez l’équité et prônez
compassion…
Mais
pour tous ceux d’en bas, la vie est si terrible, que vos mots sont muets, car
ils sont sans effet.
Arrêtez
de parler ! Arrêtez de promettre ! Passez aux actes :
Considérez
ces spéculateurs, ces pilleurs, ces vampires, comme des parasites, qui sucent
le sang de toute la planète… Ils ne s’arrêteront que quand tout sera mort…
Alors
attrapez-les, mettez-les aux galères…
Le
monde pourrait revivre enfin, comme naguère…
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