Une bande qui
passe, horde dépenaillée,
aux armes
aiguisées, aux mitraillettes huilées,
se rapproche du
village, où la terreur s’élève.
Tous les
villageois fuient, abandonnant enfants,
vieillards et
éclopés, à un sort si funeste.
……….
La horde
rassasiée, de ce repas facile,
Tendres enfants
rôtis, comme autrefois agneaux,
Ils emportent
avec eux, du bois, produit si rare,
et la viande
d’humain, qu’ils pourront boucaner.
……….
Les villageois
honteux, ombres rasant les murs,
dans le silence
des vieux, reviennent au logis.
……….
Au-delà des
montagnes, au loin s’étend la steppe.
Les bandes
armées espèrent, y retrouver la vie.
Ils dévastent
datchas, chaumines, masures, yourtes,
ne laissant que
des ruines, des os, des fous, des peines.
Ceux qui parviennent
à fuir, s’entretuent pour survivre.
……….
Ce monde de la Terre
est en train de finir
et la dernière
espèce, ne cherchant qu’à durer,
retournant à
l’instinct, ne parvient qu’à périr.
Il n’est plus
de futur, seul le présent est là.
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