vendredi 14 juin 2024

Henri Salvador "Ciel de Paris"

 


Écrit le mercredi 12 juin 2024

Je mets le texte avant ou après ?... Qu'importe, le résultat sera le même...

Les jours dit-on se suivent et se ressemblent... C'est ce qu'on dit...

Je crois que les jours se suivent, mais qu'ils ne se ressemblent pas forcément...

Avant-hier, par exemple, j'étais perclus de douleurs, voûté et je me trainais dans la galerie de Leclerc...

Hier, je n'avais mal nulle part, je me redressais comme un jeune et je marchais d'un bon pas, c'était incroyable !

Aujourd'hui, c'était entre les deux... Mal aux hanches, du mal à soulever chaque pied pour marcher...

Alors quand c'est ainsi, quand le présent n'offre que désillusion et triste réalité... que Macron le malhonnête tend des pièges tel un dictateur, que le pouvoir d'achat baisse jour après jour... Alors que la fortune des Français les plus riches a été multipliée par 9 en 5 ans... Je me mets à penser au bon temps de mon enfance...

Paris était propre, Paris était calme, Paris était peuplé de braves gens qui te portaient secours si tu avais l'air d'avoir un problème...

Quand j'avais dix ans, mes parents me mettaient dans le train à Nice et me confiaient au contrôleur et j'allais en vacances pour voir Pépère et Mémère à Paris...

Maintenant, tu mets ton gamin dans le train, tu le retrouves violé, volé, égorgé, tant de probabilités néfastes, que tu renonces à cette solution...

On allait au bassin des tuileries et je faisais voguer le bateau à voile que Mémère m'avait acheté... En toute sécurité... Pépère piquait sa sieste réparatrice sur une chaise louée pour une somme modique...

Car il y avait des gardiens pour tous les lieux publics, qui étaient bien sûr entretenus... Et des gardiens de la paix qui patrouillaient... Le calme régnait partout... Sauf parfois à la sortie d'un bistrot, quand un poivrot complètement bourré sortait tonitruant, dans la rue en zigzaguant...

Mais la police avait tôt fait de le raccompagner chez lui, ou bien de le mettre en cellule de dégrisement... 

Oui, Paris, c'était ça... Et la France aussi, c'était ça ! Respect de la loi, calme, espoir dans l'avenir... Un de Gaulle qui descendait les champs Élysées, au 14 juillet, dans sa DS en saluant la foule... Et on entendait "Vive de Gaulle, vive de Gaulle"... Même mon Grand-père, socialo jusqu'au bout des ongles, répétait "Vive de Gaulle"... Et non "A mort Macron" comme ce serait le cas maintenant...

J'ai connu cette période faste de progrès continus et cette ferveur... Les enfants du peuple avaient un avenir... Maintenant seuls les enfants de la caste fermée hermétiquement ont un avenir et le peuple Français n'est plus considéré, mais pourchassé, tyrannisé, bâillonné,  et petit à petit éliminé et remplacé...

J'adore cette chanson d'Henri Salvador...


 

2 commentaires:

  1. Salvador ne chanterait pas ça aujourd'hui !
    Je pense sincèrement que tout s' est mis à changer avec le regroupement familial autorisé sous Giscard, et en conséquence cette nouvelle culture qui refuse non seulement de s' intégrer, mais cherche à s' imposer !
    Quand on a en plus un taré qui colle du clandestin dans les campagnes qui n' en veulent pas !!!
    Bonne journée
    Amitié

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    1. C'est bien pour cela que j'édite cette ambiance de naguère, dans notre Pays qui était "normal", respectueux, calme, et respecté aussi !!!
      Très bonne journée à toi

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