dimanche 27 novembre 2016

Que cache le « politiquement correct » ?



Initié par nos dirigeants, nos élites, ou du moins par ceux qui se prétendent tels, le politiquement correct avait pour but la modification du sens des mots, de leurs charges émotionnelles, de leurs connotations péjoratives, racistes, voire populaire…

Le but recherché était la modification du mode de pensée de l’humain (plus exactement du peuple, voire du prolo, mais ce n’est pas politiquement correct que de prononcer de tels mots !)…

Cette façon détournée de faire évoluer les mentalités en changeant le poids des mots est intimement liée à un autre phénomène, « la langue de bois », qui est un ensemble de phrases utilisant d’une part, ces mots aux significations « adoucies », mais aussi une rhétorique telles, que le discours soit totalement dénué de signification véritable, sans compréhension précise et puisse être compris de différentes manières suivant l’auditeur…
Cela permet à celui qui s’exprime de l’exonérer de toute prétendue intention suspecte, tant l’interprétation des propos ne peut être sujette à caution…

Depuis que cette façon détournée d’endoctriner, de façonner les cerveaux à été généralisée, il est bien entendu que ceux qui subissent ce bombardement suggestif, ont utilisé le phénomène à leur profit…

En effet, cette façon de dire les choses sans les dire, tout en les disant, est un moyen de s’esquiver, un moyen de se cacher, de se protéger, de ne rien dire qui ne pourrait porter atteinte à celui qui s’exprime.
En un mot non-politiquement correct, comme en cent, ce procédé encourage la lâcheté !

La société, petit à petit, a compris le parti qu’elle pouvait tirer de cette pratique qui est progressivement devenue la seule et unique valable et autorisée.
A force de se persuader de la pseudo validité universelle de ce nouveau mode inexpressif, les gens en sont venus à légitimer ce type de comportement verbal au point qu’il devienne une valeur cardinale, comme si ne rien dire était devenu du courage ou de la témérité…

Et bien non ! Je le dis tout net ! Ce n’est pas en fustigeant ceux qui parlent encore un langage clair, déterminé et réellement courageux que vous ferez croire à vos vertus, messieurs les censeurs ! Dire les choses comme elles sont ou comme nous les ressentons est le véritable courage !

Molière là encore nous donne une leçon. Dans « Les précieuses ridicules », il avait bien décrit cette utilisation du langage grotesque.

MESSIEURS LES CENSEURS, MESSIEURS LES POLITIQUES AUX LANGUES DE BOIS, MESSIEURS LES OPPORTUNISTES TIMORÉS, VOUS AUSSI, VOUS ÊTES TOTALEMENT RIDICULES !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire