Il faut s’habituer à cohabiter avec le commun des
mortels. L’on s’aperçoit que c’est parfois très difficile.
Après avoir fréquenté des gens dont les valeurs
étaient certes, différentes, mais plus proches des miennes que maintenant, je
baignais dans ces envies d’aventures, de dépassement et de courage. Ces valeurs
que nous réinventions chaque jour, pour notre plus grande satisfaction,
prisonniers d’un devoir que nous nous imposions à nous-mêmes.
La vie civile, je l’ai vécue avec constamment ces désirs
de justice, d’équité et une façon de percevoir l’existence sous son meilleur
angle. Tant mieux, si certains se sont ralliés à ma vision ! Mais force
est de reconnaitre, que nous étions et que nous sommes très peu nombreux de par
le monde…
La destinée est davantage remplie de bassesses, de
lâchetés, de coins sombres, de trouille, de démissions, de petitesses, que je côtoyais et qui me dégoûtaient……
Et je me retourne aujourd’hui sur ce passé, dont j’ai
été si fier, mais dont j’ai honte maintenant…
Honte d’avoir été fier de ces principes, honte de
n’avoir pas su profiter, combiner, réussir. Je n’ai pas voulu le faire et je le
regrette à présent…
Je suis parti de zéro, pour n’aboutir à rien, je n’ai
de merci à dire à personne… Ou à si peu de gens…
J’aurais du… Refrain des remords… J’aurais du rester
au sein de ceux qui partageaient mes valeurs… La vie normale est bien trop
solitaire finalement…
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