Jean-Jacques Rousseau
écrivait « L’homme est naturellement bon ». Sa naïveté en a fait un Candide…
Dehors il fait chaud, c’est
le silence du dimanche, et l’odeur de l’herbe haute qui n’est pas encore
coupée…
Les souvenirs affluent et
emportent le présent…
Il faisait chaud et dans
l’air du haut plateau du Shaba, à l’odeur de la brousse et au silence de la
nature avaient succédé l’odeur du sang et le bruit des combats.
L’homme n’était pas bon, il
tuait son prochain. L’homme torturait dans une fureur barbare, tout comme
l’avait fait jadis l’homme de Tautavel.
Qu’y avait il de changé ?
Des explications pour
légitimer ces massacres ?
L’homme de Cro-magnon avait
aussi des prétextes « pour se rendre plus fort en mangeant l’ennemi ».
Rien n’a changé.
Dans la chaleur torride du
Darfour, on massacre, on viole, on brûle vifs des êtres «humains». Où est l’humanité
?
La cruauté, instinct
dégradant de l’homme, est toujours parmi nous. Ordinairement masquée, elle se
dévoile parfois lors d’évènements propices. Et l’on voit alors l’homme être un
loup pour l’homme.
Qu’y a-t-il de changé ?
Ceux qui espèrent en l'homme
ne sont-ils pas tous des candides ? Comme Daladier en 39, revenant de chez le
Führer, et déclarant tout sourire : "Nous avons évité la guerre".
Encore un Candide. Les "Candide" ne gagnent que dans les livres. Mais
ils perdent dans la vraie vie.
La cruauté et la lâcheté
triomphent.
Qu'y a-t-il de changé ?
Est-ce que les hommes changeront ? Connaitrons-nous sur terre un monde bon ?
Qu'y a-t-il de changé ?
Rien !
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