Les écrits s'envolent

Écrit le 10 décembre 2008

Sur le blog, l'écrit est remplacé par celui qui va suivre, de sorte que l'écrit est archivé, poussiéreux et caché.
L'écrit pondu tout frais est éventuellement parcouru d'un œil distrait, puis le lendemain il a dépassé sa date de péremption...
C'est bien, pour celui qui n'écrit que pour lui-même...
Je considère vraiment être en train d'écrire mon journal tant mes textes sont discrets, mis à part pour mes amis bien entendu.
Bien sûr quelques yeux traînent par dessus mon épaule, mais dès la page tournée, l'intimité revient.

Par son caractère éphémère, le texte est déjà très vite confidentiel.

De plus, pour qu'on n'escalade pas les murs de l'enceinte, il suffit d'y sceller quelques tessons de bouteilles...
C'est ce que j'ai fait : une petite étiquette "De mauvais goût, ordurier...".
La meilleure façon que personne ne boive notre Armagnac, n'est-elle pas d'y coller l'étiquette "poison" ?
Quand on sait que les apparences suffisent pour la majorité, on est facilement tranquille avec soi-même...

Enfin, plus le propos est profond, plus le discours est long. La longueur d'un texte est encore une façon de ne pas être dérangé, tant la lecture est devenue un exercice trop violent pour nos contemporains...

Bisous à moi-même. T'en veux ? Oui j'en veux