Il
est désolant de constater que nos semblables ont du mal à comprendre ce qu’ils
lisent, ou entendent. Bien souvent, ils projettent leurs à priori sur ce qu’ils
perçoivent en déformant ainsi le propos tenu.
Un mot, un seul, même s’il est employé dans une négation, devient ainsi une intention affirmative. Dès lors, il n’existe pas de déclaration équilibrée pour ceux qui déforment ainsi leur perception des choses dites ou écrites. Le pire est en l’espèce, est la mauvaise foi et ensuite l’idéologie qui toutes deux formatent une vision déformée de notre perception.
Les médias d’ailleurs, n’œuvrent pas dans le sens d’une amélioration de cette compréhension. Ils ont plutôt tendance à mettre en exergue de simples extraits très courts, dénaturant ainsi les intentions du discours original, avec l’intention bien arrêtée de créer du sensationnalisme, du scandale là ou il ne devrait pas y en avoir.
C’est cette tendance de plus en plus généralisée qui pousse les gens à s’exprimer de manière tout à fait neutre. Ce qu’on appelle aujourd’hui la langue de bois ou bien le politiquement correct, n’est qu’une façon lisse de s’exprimer de façon à n’offrir aucune rugosité, aucun mot propice à une interprétation tendancieuse. Bien évidemment, cela engendre une expression qui n’exprime rien, une expression sans contenu, sans signification, présentant seulement des qualités d’esthétisme.
Cette façon d’exprimer avec une retenue démesurée, a engendré un mouvement d’autocensure très vaste et très profond qui entrave toute expression sensée, tout acte sensé et fige la société dans un attentisme hypocrite, une indignation permanente, dans un négationnisme et une envie de ne pas essayer de comprendre, mais seulement de rejeter…
Ainsi, sommes-nous entrés, par peur de la non-conformité au système ambiant, dans le règne d’une hypocrite lâcheté, qui encourage l’inaction et l’absence d’imagination.
Ces gens n’ont pas compris que, ce faisant, ils entravent la liberté collective en figeant la vision déformée d’un monde imaginaire : Rejet des plaisanteries, rejet de l’opinion de l’autre lorsqu’elle ne correspond pas à la doxa, fustigation de tout ce qui frôle le bord du chemin étroit de la doctrine.
En fait la mauvaise compréhension naturelle, a rejoint les formes les plus perverses du refus de comprendre : On comprend par derrière et on s’indigne par devant, pour rester conforme à la pensée unique…
Cela engendre un monde sans imagination, sans créativité, sans diversité, uniforme…
Et surtout cela génère un monde d'intolérants, de cons, tout simplement. Un monde qui n'est pas appelé à disparaître !
P.S. : De plus en plus de Français refusent cette pensée unique et comptent bien s’exprimer en dehors de l’idéologie ambiante, car s’il est de bon aloi de se censurer afin de ne pas être excessif avec soi-même en disant ou écrivant des mots qui dépassent notre pensée, il n’est pas honnête de dire ou écrire le contraire de ce que l’on pense… Sauf à accepter de vivre dans une dictature rampante, ce qui est le cas de cette pensée unique "diabolisante".
Un mot, un seul, même s’il est employé dans une négation, devient ainsi une intention affirmative. Dès lors, il n’existe pas de déclaration équilibrée pour ceux qui déforment ainsi leur perception des choses dites ou écrites. Le pire est en l’espèce, est la mauvaise foi et ensuite l’idéologie qui toutes deux formatent une vision déformée de notre perception.
Les médias d’ailleurs, n’œuvrent pas dans le sens d’une amélioration de cette compréhension. Ils ont plutôt tendance à mettre en exergue de simples extraits très courts, dénaturant ainsi les intentions du discours original, avec l’intention bien arrêtée de créer du sensationnalisme, du scandale là ou il ne devrait pas y en avoir.
C’est cette tendance de plus en plus généralisée qui pousse les gens à s’exprimer de manière tout à fait neutre. Ce qu’on appelle aujourd’hui la langue de bois ou bien le politiquement correct, n’est qu’une façon lisse de s’exprimer de façon à n’offrir aucune rugosité, aucun mot propice à une interprétation tendancieuse. Bien évidemment, cela engendre une expression qui n’exprime rien, une expression sans contenu, sans signification, présentant seulement des qualités d’esthétisme.
Cette façon d’exprimer avec une retenue démesurée, a engendré un mouvement d’autocensure très vaste et très profond qui entrave toute expression sensée, tout acte sensé et fige la société dans un attentisme hypocrite, une indignation permanente, dans un négationnisme et une envie de ne pas essayer de comprendre, mais seulement de rejeter…
Ainsi, sommes-nous entrés, par peur de la non-conformité au système ambiant, dans le règne d’une hypocrite lâcheté, qui encourage l’inaction et l’absence d’imagination.
Ces gens n’ont pas compris que, ce faisant, ils entravent la liberté collective en figeant la vision déformée d’un monde imaginaire : Rejet des plaisanteries, rejet de l’opinion de l’autre lorsqu’elle ne correspond pas à la doxa, fustigation de tout ce qui frôle le bord du chemin étroit de la doctrine.
En fait la mauvaise compréhension naturelle, a rejoint les formes les plus perverses du refus de comprendre : On comprend par derrière et on s’indigne par devant, pour rester conforme à la pensée unique…
Cela engendre un monde sans imagination, sans créativité, sans diversité, uniforme…
Et surtout cela génère un monde d'intolérants, de cons, tout simplement. Un monde qui n'est pas appelé à disparaître !
P.S. : De plus en plus de Français refusent cette pensée unique et comptent bien s’exprimer en dehors de l’idéologie ambiante, car s’il est de bon aloi de se censurer afin de ne pas être excessif avec soi-même en disant ou écrivant des mots qui dépassent notre pensée, il n’est pas honnête de dire ou écrire le contraire de ce que l’on pense… Sauf à accepter de vivre dans une dictature rampante, ce qui est le cas de cette pensée unique "diabolisante".
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