jeudi 11 décembre 2014

(7) Les feux de l’amour



Ces mots qui l'ont charmé, Il en a coupé le ruban.

A la lisière de l'aiguillage il a bifurqué vers l'autre direction. Il a choisi le concret moins parfait que l'impossible.

On ne peut pas tout avoir. Alors il vaut mieux prendre ce que le ciel nous envoie et l'honorer comme un cadeau divin, plutôt que de se fourvoyer dans une quête sans issue et si destructrice (depuis le temps que je lui dis, mais il ne veut pas écouter les conseils de son ange gardien. Il serait grand temps qu’il se reprenne, pourtant)…

Après tout la perfection n'existant pas, il suffit d'essayer de la construire, se dit-il.

Alors, sa jeune maîtresse à l'été de sa vie et lui, à l'automne de la sienne, ils tâchent de faire pour le mieux.
Il s’efforce de lui enseigner l'art d'aimer, tel que la vie la lui a enseigné, afin de leur éviter à tous deux les écueils que la vie tend aux amoureux.

Il sent chez elle, un attachement bien réel, qui le touche et qui lui donne l’envie d’être et de faire encore plus pour elle.

Combien cela fait-il de temps ? Deux semaines croit-il. Il n’a pu compter les nuits, puisqu’elles étaient des jours d’amour et de tendresse. C’est une merveilleuse journée de 15 jours, en quelque sorte, ou bien une grande nuit éveillée…

Il savoure chaque jour ce bonheur qui lui a été donné et il fait en sorte de s’en montrer digne en mettant de coté ce qui pourrait mettre un rempart à cet amour fabuleux, mais bien réel, quoique certainement très fugace...

La douceur, les mots d’amour, les attentions qu’ils ont l’un pour l’autre, sont un feu qu’il veut entretenir, parce qu’il sait qu’il sera le dernier à lui réchauffer le cœur.

Alors, chaque soir, c’est un merveilleux clin d’œil qui les unit, corps et cœurs palpitants…

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