Les femmes
durent ce que durent les roses.
De ce monde
vous, le dirais-je si j'ose,
Bourgeons à
peine éclos, éblouissez.
Nos yeux,
nos corps, nos âmes sont subjuguées.
Esclaves de
votre beauté,
Nous buvons
au calice,
Le doux
nectar d’Amour, notre délice.
Votre
jeunesse est éphémère, et s’efface très vite
Profitez de
la vie, car vos auréoles de saints,
Se
confondent pour nous à vos aréoles de seins.
Nous
butinons votre corolle et une fois fanée,
Nous
n’éprouvons plus rien de ce qu’on a adoré.
Votre image
nous attire par votre beauté,
Mais au
soir, rien n’est de ce qui a été.
Point de
nectar, il n’est plus de volupté.
Vous êtes
vieille et de votre buisson fleuri,
Il ne reste
qu’un branchage desséché, vieilli.
Votre atout
est donc votre jeunesse.
Le collier
de vos cuisses,
Offrez-le
aujourd’hui.
Demain nous
ignorerons vos fesses.
Tout passe,
Tout lasse,
Adieu mon
bel Amour.
Ailleurs je
chercherai,
Ton corps ou
ta beauté,
Avec un
autre amour…
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