Les
élections européennes de 2014, ont vu évoluer sensiblement l’attitude politique
des Français face à ce « machin » que l’élite leur a imposé.
Depuis
les élections de 2009, les Français, essentiellement ceux des classes
populaires, ont vu autour d’eux les ravages causés par cette Union Européenne
qui divise les peuples au lieu de les unir, qui met en concurrence vers le bas au
lieu d’harmoniser vers le haut. Ils ont pu totalement comprendre que, quelles
que soient les promesses des deux partis alternatifs, les résultats obtenus
étaient les exacts inverses.
Il
y a un moment où les gens les moins intéressés ou les plus dégoûtés par la
politique, ont compris que leurs partis chéris ne les protégeaient de rien et
même se désintéressaient de leurs sorts, voire se foutaient carrément de leur
gueule…
L’Europe,
la mondialisation, le libéralisme, ce n’était pas pour eux, mais seulement pour
ceux qui profitaient du système.
Le
25 mai 2014, certains abstentionnistes ont compris que continuer ainsi
laisserait le champ libre à ceux qui veulent conserver leurs privilèges
systémiques. Le taux d’abstentions de 59,37% de 2009 est redescendu en 2014 à
57,57%, soit sensiblement au niveau de 2004 (57,24%)…
Mais
ces voix sont revenues pour contester le système et ne sont pas allés vers les
frères ennemis UMPS.
Bien
d’autres électeurs de ces deux partis les ont imités, les déçus de la trahison
Sarkozyenne du traité de Lisbonne, les déçus de la trahison de la gauche au
pouvoir qui préfère subir le dictat de l’union au lieu de pratiquer la
résistance promise…
Que
dire des verts, dont l’allégeance à la gauche foule aux pieds toutes les
chimères écologiques, sur le dos d’un peuple qui voudrait un peu plus de ces
usines qui pollueraient mais qui donnerait des salaires à tous les abandonnés
Français du travail. Mais les verts préfèrent délocaliser travail et pollution
loin d’eux car leurs situations personnelles n’a pas besoin de travail
productif…
Dans
cette élection la Sarkozye a perdu 7 points, le parti qui se prétend socialiste
2, 5 points, les verts 7,3 points, l’extrème gauche s’est effondrée de 4,5
points… Soit pour l’ensemble 21,3 points de perdus…
Seuls
le Front de gauche s’est maintenu.
Le
centre a progressé de 1,2 point…
De
2009 à 2014, le Front National devenu Rassemblement Bleu Marine est passé de
6,34 % à 24,86%, soit une progression de 18,52 points, en quadruplant presque son
score de votants.
Il
est bien clair que les voix des partis effondrés sont allées vers le seul parti
qui conteste le fonctionnement de l’UE.
Comme
chacun peut le constater, le gouvernement socialope n’en a cure et il accentue
sa politique d’ignorance des miséreux, de distribution de miettes pour les
pauvres, de pressage des classes « moyennes » et de détournement de
fond en direction de la finance.
Ils
en profitent au maximum, ne prenant plus la peine de se cacher, car il ne leur
reste plus que deux ans pour satisfaire la caste ultra-libérale…
S’ils
n’avaient pas été des socialopes (des vendus, des traîtres), ils auraient
utilisés leurs prélèvements pour réindustrialiser la France, ils auraient dit
« Niet » aux traités de libre circulation des biens et des personnes
et rétabli des régulations propices au redémarrage de l’économie.
Au
lieu de cela ils accélèrent les prélèvements qui accélèrent la récession sans
pour autant rembourser la dette de l’état…
Alors
si nous voulons retrouver un peu de notre souveraineté nationale, qui consiste
à redonner du travail à ceux qui n’en ont pas, qui consiste à ce que le capital
s’investisse en France et non dans les paradis fiscaux, il va bien falloir
continuer à amplifier cette tendance au vote sanction.
C’est
le seul moyen de faire cesser les méfaits des frères ennemis d’un pouvoir
escroc et traitre envers la classe populaire Française.
Nous
représentons 60% des Français. 20% se sont réveillés le 25 mai 2014.
Que
les 40% restants se disent « réveillons-nous ! » et nous ferons
cesser l’abus de bien social dont nous sommes victimes.
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