La crise financière a effacé le mythe du marché
capable de tout réguler en matière d’économie et de finances. Les banques
nationales et autres instances de contrôle financières internationales se sont
avérées incapables de corriger les dysfonctionnements du marché.
Il est certain que l'économie de marché ne sera jamais
capable de satisfaire les besoins des habitants de la planète. Sans règles et
sans contrôles, le capitalisme libéral n’est qu’un process qui crée de plus en
plus de richesse, qu’il concentre entre peu d’individus ce qui conduira la
planète à la barbarie et au chaos. Une redistribution des biens apparaît donc
impérative, mais l’actuelle non-détermination politique et citoyenne ne pourra
pas édicter de nouvelles règles.
Une notion nouvelle apparaît : « les biens
publics »…
Stiglitz, le plus humain des économistes selon moi,
considère que « certains biens publics mondiaux devraient être produits et
fournis aux populations ».
D’autre part, nous constatons l’utilisation du cadre
international pour trouver des solutions à des problèmes d’intérêt privé que
les protagonistes tentent de résoudre à l’abri de l’opacité et du secret, ce
qu’ils ne pourraient pas faire dans le cadre démocratique national.
Il devient donc urgent qu’une gouvernance mondiale se
mette en place, afin de réguler les flux internationaux, financiers,
économiques, écologiques, etc...
Le monde doit avoir des règles comme les nations.
Des mécanismes de redistribution doivent être créés.
Les « biens publics » (air, eau,
alimentation, énergies non renouvelables, etc…), doivent être gérés
planétairement et indépendamment des lobbies.
De plus en plus d’économistes sont d’accord sur le
fait, qu’une telle gouvernance mondiale ne remettrait pas en cause le
capitalisme, mais lui éviterait les excès et les dérives, qui lui nuisent à
lui-même, et qui enfoncent les populations dans le marasme que nous
connaissons.
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