Il n’est plus d’espoir au pays de Danton.
Le Roi n’est plus mort, il est ressuscité. L’histoire repasse les plats de ces
noirs horizons, où le pauvre et le riche, humaine condition, effacent les
envies de lendemains qui chantent, pour écrire la douleur de survivre et la
haine de posséder…
Demain n’est pas, demain n’est plus,
remplacé par l’ambition et la soumission. Les mots trompeurs qui font croire
aux miracles, guident des peuples naïfs vers les précipices du néant. Le
flutiau des dresseurs de bestiaux, fidèle valetaille du souverain mépris, sera
sacrifié dès qu’il aura servi…
L’humain n’est plus une société, il n’est
que vile marchandise et les chantres du faux, lui chantent des louanges, pour
distraire son esprit du funeste destin.
L’humain fut, il n’est plus rien. Les
puissants le préparent à cette apocalypse, hourdissant un complot contre leurs
vassaux. Ils n’imaginent guère, dans leur soif inextinguible, que le déluge
emportera marins, capitaines et vaisseaux…
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