Écrit le 16 juin 2009
Pourquoi n’a-t-on pas parlé de ce phénomène de l’abstention record que nous avons connu le 7 juin 2009 (élections européennes) ? Comme l’a rappelé Jean François Khan, le 15 juin 2009 au soir dans l’émission « Mots croisés », « profitons de parler de ce sujet, avant que la Monarchisation du pouvoir Sarkozyste qui s’est emparé des médias, n’interdise définitivement le droit d’expression »…
Certes, j’ai déjà évoqué tous les cas de possibilités de non-motivation des abstentionnistes : Instances Européennes éloignées dont on est sans nouvelle, non compréhension par non information médiatique du fonctionnement de ces mêmes instances…
Mais lorsque l’on a dit ça, on n’a pas tout dit ! Comment expliquer les 59,37% d’abstention, qui n’étaient que 57,24% en 2004, dans ce contexte de crise, dont les Français ont quand même, pour la plupart une grande conscience de l’enjeu ?
Il faut rappeler un certain référendum de 2005, pour lequel 69,37% des Français s’étaient rendus aux urnes, pour dire « NON » à 54,67% au projet de constitution Européenne…
Étant donné le taux de participation, on peut clairement dire que la motivation politique était réelle et entière !
Mais qu'ont ressenti les Français qui ont dit « NON » en 2005, à la
suite de l’affront magistral de ce président qu’ils avaient élu sur des
mensonges et qui a effacé les résultats de l’expression populaire en
disant OUI au Traité de Lisbonne ? Ils ressentaient le dégoût,
l’amertume d’avoir été trompé, le désespoir de n’être pas pris en
considération, le sentiment que voter ne servait à rien en fin de
compte, puisque le dictateur de l'époque pouvait changer à sa guise les
résultats des votes…
Il est maintenant très clairement établi par des enquêtes et sondages que ce 7 juin là, le pouvoir a mobilisé tout son camp, les abstentions sont donc le fait de cette majorité d’opposants dégoûtés…
Mais le référendum de 2005 jeté aux chiottes par Nikola 1er est-il suffisant pour expliquer cette désaffection pour les urnes ?
- Il a été assez porté à la connaissance du peuple la connivence des députés européens appartenant à la gauche « caviar », avec les députés libéraux, pour voter des lois ultralibérales.
Il est maintenant très clairement établi par des enquêtes et sondages que ce 7 juin là, le pouvoir a mobilisé tout son camp, les abstentions sont donc le fait de cette majorité d’opposants dégoûtés…
Mais le référendum de 2005 jeté aux chiottes par Nikola 1er est-il suffisant pour expliquer cette désaffection pour les urnes ?
- Il a été assez porté à la connaissance du peuple la connivence des députés européens appartenant à la gauche « caviar », avec les députés libéraux, pour voter des lois ultralibérales.
- Enfin, les hommes ou femmes politiques qui, socialistes un jour,
deviennent ministres Sarkozystes le lendemain, pour le seul attrait du
pouvoir, ne favorisent pas l’envie de voter pour des gens dont on ne
sait pas s’ils sont pour, s’ils sont contres, s’ils ne mangent pas dans
la même assiette que leurs adversaires, s’ils ne trahiront pas leurs
idées pour devenir transfuge de l’autre camp…
Il y a donc en France une masse de gens dégoûtés, parfois en colère, qui n’ont pas su exprimer leur désaccord. Cette division, savamment organisée et contrôlée par le machiavélique locataire Élyséen, qui en était le principal bénéficiaire, ne risquait-t-elle pas de lui exploser à la figure un jour ?
Il y a donc en France une masse de gens dégoûtés, parfois en colère, qui n’ont pas su exprimer leur désaccord. Cette division, savamment organisée et contrôlée par le machiavélique locataire Élyséen, qui en était le principal bénéficiaire, ne risquait-t-elle pas de lui exploser à la figure un jour ?
On
le sait aujourd'hui, il ne sera simplement pas été réélu en 2012, mais
c'est le sort de tous les présidents, bons ou mauvais...
Ce que les abstentionnistes n'imaginaient pas, c'est que les ravages des dictats de Bruxelles sont cumulatifs et s'aggravent de jour en jour. Les laisser se renforcer, c'est se résigner à la misère...
Ce que les abstentionnistes n'imaginaient pas, c'est que les ravages des dictats de Bruxelles sont cumulatifs et s'aggravent de jour en jour. Les laisser se renforcer, c'est se résigner à la misère...
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