Écrit en mai 2008.
NDLA : Je travaillais encore à l'époque... Quelle chance !
(Je crois que je fais dans le pléonasme…Car, quoi de plus démago qu’une démocratie ???)
N’avait-t-on pas dit qu’avec Sarko, notre "bien-aimé" Président, il n’y avait plus de langue de bois…
(Je crois que je fais dans le pléonasme…Car, quoi de plus démago qu’une démocratie ???)
N’avait-t-on pas dit qu’avec Sarko, notre "bien-aimé" Président, il n’y avait plus de langue de bois…
Bon ! J’ai déjà dit ce que je
pensais du double langage entre ce qu’on a cru comprendre pendant la campagne
présidentielle et la réalisation sur le tas…
Je vais faire simple. Pour cela je
vais prendre un exemple personnel que j’ai vécu quand j’avais une vingtaine
d’années… J’étais en stage et le soir, à l’hôtel-restaurant…
Je lis sur le menu :
« Délice aux escargots ».
Hum, miam, miam, que cela doit être bon ! (Je pensais que cette dénomination présageait des escargots au beurre aillé ou autre variante propre à satisfaire mes papilles…
Que nenni !!!
Hum, miam, miam, que cela doit être bon ! (Je pensais que cette dénomination présageait des escargots au beurre aillé ou autre variante propre à satisfaire mes papilles…
Que nenni !!!
Comme vous l’avez deviné, (mais
moi, j’étais jeune à l’époque), il s’agissait d’une salade verte… Et par-dessus
le marché sans aucun assaisonnement (vinaigrette ou autre)…
C’était bien un délice, mais pour les escargots, pas pour un humain normalement constitué et qui va au restaurant. Donc c'était vrai, quoi revendiquer ???
Et bien avec Sarko, c’était exactement cela. Ses promesses, nous les avons crues, mais parce que nous les croyions faites pour nous. Mais si on prend les réalisations, et qu’on se place dans la peau d’un libéral pur et dur, les réformes lancées sont alors très, très bonnes, mais dans la peau d'un salarié de base, elles sont anti-sociales (Je n'ai pas dit socialistes, car je n'aime pas les gros mots)...
Enfin quand je dis "nous"… Moi j’ai voté blanc, parce que je trouvais que ses propositions étaient trop démagogiques pour être vraies.
Et jusqu’à octobre 2007, j’ai attendu, pour voir...
C’était bien un délice, mais pour les escargots, pas pour un humain normalement constitué et qui va au restaurant. Donc c'était vrai, quoi revendiquer ???
Et bien avec Sarko, c’était exactement cela. Ses promesses, nous les avons crues, mais parce que nous les croyions faites pour nous. Mais si on prend les réalisations, et qu’on se place dans la peau d’un libéral pur et dur, les réformes lancées sont alors très, très bonnes, mais dans la peau d'un salarié de base, elles sont anti-sociales (Je n'ai pas dit socialistes, car je n'aime pas les gros mots)...
Enfin quand je dis "nous"… Moi j’ai voté blanc, parce que je trouvais que ses propositions étaient trop démagogiques pour être vraies.
Et jusqu’à octobre 2007, j’ai attendu, pour voir...
Après, j’avais compris. A chaque fois, il faut chercher toutes les interprétations possibles à ce que le politicien dit, pour tenter de deviner quel méfait il va commettre.
Quant aux ministres de l'époque, parlons-en…
Le ci-devant Hortefeux, Ministre tant décrié, était resté dans la langue de bois, digne de la tradition politique Française de culture classique… Même pas de double langage, Non ! Seulement de la bonne vieille langue de bois de derrière les fagots, dont nos élites savent si bien se servir.
Hortefeux était invité sur France Inter. La question était grosso modo « quelles erreurs ont été commises par le gouvernement pour que les sondages soient si mauvais ? ». Par trois fois le journaliste, lui a dit « Mais, Monsieur le Ministre, vous n’avez toujours pas répondu à ma question ». Et il n’y a pas répondu, tout en disant qu’il y répondait.
Mais avec qui cela marche-t-il ???
Il y en a quand même qui ne dorment pas et qui écoutent la radio…
C’est quand même se foutre de notre gueule, non ???
Et à mon avis il n’y répondra pas ; sauf sous la torture… Mais il paraît que c’est interdit…
Quant au Président "normal" qui succédât : Que d'interprétations fausses avons nous eues de ses promesses !
Pourquoi avons-nous crus qu'il allait avoir une politique économique et industrielle ? Pourquoi avons-nous cru (pas moi), qu'il ferait passer la dette au deuxième plan ? (Perso, je savais qu'il irait beaucoup plus loin dans la rigueur, mais qu'il ne pouvait pas le dire sous peine de ne pas être élu).
Mais enfin, sauf à changer nos institutions, ce qui devient de plus en plus nécessaire et vital, nous sommes condamnés à écouter des mensonges les plus démagogiques, car "les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"... Je me permettrais : "Cette leçon, vaut bien un fromage, sans doute"...
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