Écrit le 13 avril 2015
Quand
j’étais plus jeune, je me disais qu’il était insensé que les femmes soient
totalement absentes des élus politiques et que c’était contraire au simple bon
sens : Plus de cerveaux = plus d’intelligence, plus de savoir faire, davantage
de ‘variété’ politique… Et surtout je pensais que par leurs sensibilités
différentes elles apporteraient beaucoup au bénéfice de notre société…
Et
puis l’eau est passée sous les ponts… La théorie, finalement, ne s’avère être que
chimère, comme c’est le cas très souvent…
En
effet, depuis, quelques femmes ont ‘percé’ en politique, sous la pression de
l’opinion et au nom de ces bons sentiments républicains…
Mais
il faut bien comprendre le processus : Les femmes ne se sont fait une
place, uniquement parce que les hommes leur en ont concédé une toute petite.
Dans
leur machisme et leur connerie, les politiciens hommes n’allaient pas laisser
passer toutes les femmes, mais uniquement celles qui ne risquaient pas trop de
leur piquer leur boulot ni surtout de leur porter ombrage…
Certes
on a eu des femmes comme Simone Weill, mais on a hélas eu Edith Cresson, Nadine
Morano, Christine Boutin, j’en passe et des pires…
Alors
finalement, on peut dire que le panel ‘hommes et femmes’ politiques, étant
donné les ‘qualités’ nécessaires que sont l’avidité, le pouvoir, le cynisme, le
mensonge, la perversité, ne donne que deux fois plus de chance d’avoir des cons
(connes), des salopards (salopardes, tant pis pour les néologismes), des voyous
(est-ce qu’on dit voyoutes ? En tous cas il y en a)… Il faut bien se
rendre à l'évidence : Dans ce domaine, il n'y a pas une façon de faire
masculine et une autre féminine. En matière de pouvoir, les agissements sont
les mêmes...
On
a aussi une double micro-chance d’avoir un jour l’homme ou la femme politique
qui sera honnête, sincère, capable, au service des citoyens…
On
peut toujours rêver…
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