Écrit le 23 février 2012
Que n’es-tu encore là ?
C’est à la période de ma vie où je te comprends enfin, où j’aurais le plus
besoin de parler avec toi, que je ne peux plus le faire.
Comment as-tu géré la séparation
avec tes enfants ? Combien tu souffrais à chaque fois que nous
partions ? L’inquiétude que tu avais pour notre santé et notre
réussite ?
J’ai mille questions à te poser,
mais tu n’es plus là. Toi, le roc, l’icône, en qui j’avais une foi immuable,
une confiance absolue.
Je ne t’ai pas vu vieillir. Tu
m’as dit en 2004 « Tu vois, cette fois le bon Dieu ne sauvera pas ma vie
une troisième fois. Pour moi, c’est bientôt l’heure du départ ».
J’ai hypocritement répondu
« Mais non Papa »… Que ne t’ai-je pas serré dans mes bras ? Que
ne t’ai-je dis « Tu me réserveras une place là haut mon Papa »,
plutôt que de nier une évidence que tu étais prêt à affronter…
Mais ce 21 février 2005, à vingt
heures et 17 à 20 minutes, j’ai senti ton âme qui s’envolait. Je sais depuis ce
jour, que tu es éternel. Je sais que je te reverrais. Et même si tu me manques
maintenant, même si tes conseils et ta sagesse me font défaut, je sais que nous
nous reverrons bientôt.
Mon Papa, tu es aux cieux ;
Que ton nom soit sanctifié ;
Que ton repos soit éternel ;
Que tes conseils me parviennent
du haut de ton ciel.
Donne-moi aujourd’hui ta force
pour demain.
Pardonne mes offenses et apprends-moi
à pardonner à ceux qui m’ont offensé.
Ne me laisse pas succomber à la
tentation.
Et délivre-moi du mal.
Je t’aimerai toujours,
Mon Papa.
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