Même
la nature n'a plus le goût du printemps. Le froid désert glacé de l'amour
qui s'enfuit, me laisse un goût amer, je suis vide au dedans.
Aimer
est un puits noir où l'on tombe sans fin. Et mes veines qui saignent à la
mourante vie, terrorisent mon cœur pour un nouveau matin. Il me faut
réapprendre la cuirasse d'acier, qui me protégera de l'amour et d'aimer. Ô toi,
Seigneur tu m'as tant donné ! Neuf semaines de joie intense et de bonheur.
Pourquoi ta volonté est-elle, de m'enlever matin, ce que tu m'as donné ? Me
faut-il à présent retourner au malheur, qui me poursuit sans cesse, est-ce donc
mon destin ?
Les
souffrances qui me rongent, je les avais bien oubliées. Je croyais, pour
toujours le bonheur ineffable, mais je m'étais trompé, ce n'était qu'une fable.
Mon
Dieu, je vous prie, oui, je suis égoïste. Ramenez mon amour, la vie ne
m'est plus rien. Je ne veux plus jamais être un équilibriste, entre la vie et
la mort, entre rien et puis rien...
La
compagne et amie, qui faisait mes beaux jours, mon Dieu rendez-la moi, j'ai
faim de son amour.
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