mer. 25 mai 2022, 1:52 AM
“En se rendant au Tchad pour passer un réveillon anticipé auprès des soldats de la force Barkhane au Sahel, Emmanuel Macron espérait sans doute reprendre de la hauteur après l’épisode des ‘gilets jaunes’”, écrit Le Soir.
“L’image, présidentielle à souhait, devait certainement mieux coller au moment que celle de vacances envisagées au ski, finalement prudemment annulées. Las ! Même en Afrique, le chef de l’État, déjà très malmené sur le front intérieur, a été rattrapé par la polémique.”
“En cause : une visite effectuée à N’Djamena quelques semaines plus tôt par une vieille et embarrassante connaissance”, Alexandre Benalla.
Pour Macron, c’est “le cauchemar Benalla” qui est de retour, complète Il Fatto Quotidiano. Ancien homme de confiance du président, Alexandre Benalla a été mis en examen l’été dernier, notamment pour “violences volontaires” lors des manifestations du 1er mai, et démis de ses fonctions par l’Élysée. Mais depuis lors, “il n’avait jamais été aussi présent dans l’agenda présidentiel que ces dernières semaines”, observe le journal italien.
Étranges coïncidences
Comme l’a révélé La Lettre du continent, Alexandre Benalla, entre-temps reconverti dans le “consulting” en Afrique, s’est rendu au Tchad début décembre en avion privé avec une demi-douzaine de personnes et a rencontré le président Idriss Déby. “Était-il en service commandé ?” interroge Le Soir.
“Comment expliquer qu’une figure aussi proche du président de la République, et objet de tant d’attention, se rende dans le pays où Macron a décidé de passer la veille de Noël, et qui se trouve être décisif pour les alliances stratégiques de la France ?” se demande Il Fatto Quotidiano.
“L’Élysée a balayé cette coïncidence d’un revers de la main”, affirmant que le président Macron avait fait savoir au président Idriss Déby que Benalla n’était en aucun cas “un émissaire officieux ou officiel de la présidence”. De son côté, Alexandre Benalla a affirmé que ces voyages s’inscrivaient dans le cadre d’une mission de consultance pour des investisseurs qu’il a connus avant d’entrer au service de l’Élysée en 2012.
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